NAFIR, le magnifique.

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟔: 𝐋𝐄 𝐋𝐎𝐍𝐆 𝐃𝐄 𝐌𝐎𝐍 𝐂Œ𝐔𝐑.

Bonjour... 😭

On parle après PTDR !

⚠️

(Ne lisez pas Nafir aux toilettes svp !)

(Résumé parce que Miskina damn: en gros, après la mort de Noham, Nafir il a rendu Taimim a Noor, il a renvoyé Noor chez elle en lui promettant de lui revenir. Isam il est dans le coma à cause d'Asmar, et Nafir doit reprendre son objectif de trône de 0)

Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓






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NAFIR.

Les yeux fermés d'Isam me renvoyaient des visions avec ceux de Noham.

Penché à son lit, la quantité d'émotions qui se déversait dans mon ventre lorsque je le regardais rendait ma respiration de plus en plus difficile.

Pas un bruit, juste du silence depuis plusieurs semaines.

Nizar évitait de parler dans sa chambre, seules les machines qui maintenaient Isam en vie hurlaient qu'il vivait encore...

Les souvenirs de l'annonce de son coma me revenaient en mémoire.

Nous avions nos chèches serrés autour de nos visages, et des habits traditionnels qui contrastaient avec la modernité froide de l'hôpital.

Il valait mieux ça, que de se faire reconnaître tout près de la capital.

L'atmosphère était lourde, grise, comme si ces murs blancs avaient absorbé la tristesse et la douleur de centaines de familles venues chercher des réponses ici. Mais l'espoir que leur peine cesse était resté vain.

Les souvenirs se bousculaient dans ma mémoire.

Le médecin avait pris une grande inspiration, croisé ses mains sur son bureau et nous avait commencés à nous expliquer la situation.

"Isam est stable, ses jours ne sont plus en danger pour le moment. C'est une bonne nouvelle."

Je ne savais pas vraiment si c'était réellement une bonne nouvelle, le visage de ce médecin devenait de plus en plus sombre, et il a fini par nous expliquer que le coup de couteau qu'il a reçu a gravement endommagé son système digestif.

Ils avaient fait tout ce qu'ils pouvaient mais Isam allait rester dans le coma, et personne n'était sûr qu'il se réveillerait un jour.

Nizar avait baissé la tête, son visage était si pâle que j'ai pensé qu'il allait s'évanouir sur le moment.

Cette pression qui resserrait mon cœur n'est plus jamais partie depuis.

Chaque battement était un rappel de cette cruelle réalité : il était très probable que les jumeaux ne nous reviennent jamais.

À présent, nous étions dans la chambre d'Isam. Regarder son visage, avec ses paupières fermés provoquait une forme de désespoir en moi. Ma main glissa lentement du front aux cheveux d'Isam.