𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟖: 𝐑𝐄̂𝐕𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐂𝐀𝐔𝐂𝐇𝐄𝐌𝐀𝐑𝐒.

41.2K 2.9K 9.4K
                                    

Coucou les bébés stars, ça-va? 🌹



Encore une fois le chapitre il est supra long, si ce n'est pas mon chapitre préféré je ne sais pas ce que c'est parce que j'ai aimé l'écrire, le corriger, m'impliquer bref...

Pour les plus sensible prenez deux trois mouchoir en fait, mais ça va aller.

Bisous bisous ❤️


Je vous laisse avec la suite ! ❤️


Bonne Lecture! 📖

Xoxo - Iamkunafa. 🍓












NOOR.



— Maman ! Regarde maman ! C'est MAFIR !

Je le sais mon fils.

La cadence de mon cœur est meurtrière... Mes yeux me piquent.

C'est gris.

C'est la première chose que mon cerveau se dit.

Le souffle m'est resté coincé dans les poumons. Tout s'est figé en moi. La sensation est tellement violente que cela me provoque de légers tremblements dans les mains.

J'observe en refermant ma porte d'entrée lentement, ces hommes très importants dans ma vie. Assis, tous les deux autour de ma table à manger, mon ange et mon monstre. La scène est insoutenable, et mon ventre me le fait grandement savoir... Je leur ai tourné le dos une seconde pour essuyer mes larmes qui n'ont pas pu résister.

Elles sont inutiles.

Je le sais. J'ai déposé mes clés dans mon bol en céramique à l'entrée.

— As selam Aleykoum, Noor.

Je crois que j'ai frissonné de l'intérieur. Le genre de sensation qui écartèle les organes sous la peau... Ça fait exactement neuf mois que je ne l'ai pas entendu. Et elle est bien plus grave que dans mes souvenirs. Je l'avais oublié... Dans mes oreilles sa musique est une menaçante et si douloureuse symphonie.

L'horripilation que sa voix a griffée sous ma chair ont été atroce. Doucement sous ma peau, la peur se transforme en une sorte de désespoir intense. Je sais, rien qu'au ton de sa voix, je sais... Je sais qu'il est venu pour... Pour...

Pour me tuer.

— Enlève donc ton manteau Noor, et joins-toi à nous.

J'ai dégluti très difficilement, j'essuie une nouvelle larme qui m'échappe ainsi que sous mon nez.

En enlevant mes tennis, j'ai laissé ma veste glissée le long de mes bras. Il va falloir tout avaler Noor, c'est le moment.

Mon cœur tambourine tellement fort, que je craigne qu'il l'entende. Mes lèvres ont articulé Ayat-Al Kursi (verset du trône), autant de fois que je l'ai pu. Je tremble de panique... Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant...

Qu'est-ce qu'on va devenir avec mon bébé...

J'ai reniflé discrètement une dernière petite fois avant d'affronter mon destin. Il fallait que je sois forte, et pour mon fils, très honnêtement j'étais prête à tout.

— Maman, tu sais c'est Mafir il est venu me chercher dans l'école !

En me retournant, la crispation de mon sourire m'a gêné. Je ne souris jamais comme ça avec mon fils. Mais je n'ai pas réussi à faire autrement c'était trop pour moi.

NAFIR, le magnifique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant