Chapitre 42

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PDV Anne, 01h12,

Haletants, Dji se détache de moi et se couche sur le dos. Son appétit et son ardeur m'ont épuisée, j'ai mal au vagin et des courbatures au creux des reins. Je regarde l'heure sur son réveil, consciente qu'il est tard et que je bosse demain matin.

— Il faut que je rentre, soufflè-je la voix légèrement éraillée. Tu crois que ton coloc accepterait de me prêter sa voiture ?

— Tu vas nulle part, j'en ai pas fini avec toi ! répond-il.

— Dji, je suis sérieuse, contestè-je en remontant le drap sur moi.

Il soupire et passe un bras sous sa tête :

— Notre séance n'est pas finie, Anne, insiste-t-il.

Je roule sur le flanc et prends appui sur mon coude pour l'étudier :

— Est-ce que tu vas toujours au Verge ? lui demandè-je.

— Pourquoi ? soupire-t-il.

— Pourquoi tu ne réponds pas ? enchainè-je curieuse.

— Ouais, j'y vais moins régulièrement qu'avant, mais j'y vais toujours, affirme-t-il en fixant le plafond.

— Et... avec la mère d'Elise... c'était comment ?

— Tu veux savoir si je l'emmenais au Verge ? s'étonne-t-il presque indigné.

— Je veux savoir si tu étais normal avec elle, répliquè-je.

— La normalité n'est qu'une question de point de vue, feule-t-il.

— Je ne voulais pas être indiscrète, me désolè-je accablée par le ton de sa voix.

— Bien sûr que si, grogne-t-il agacé. Et j'te rappelle que c'est toi qui as commencé au ciné, si t'avais pas évoqué nos Séances tu s'rais pas là !

— Bon, soufflè-je. Je vais profiter que tu sois en colère pour aborder les sujets qui fâchent !

— Fais pas chier, Anne ! feule-t-il.

— Tu as combien de soumises ?

— Tu veux vraiment savoir ? grogne-t-il. Très bien ! j'en ai éduqué plusieurs, trop pour les compter et je les abandonne une fois que je les ai faites entrer au Verge, ça te va ?

— C'est ce que tu allais faire avec moi ? m'inquiétè-je.

— Oui, répond-il le ton ferme.

Je roule sur le dos en soupirant :

— Pourquoi tu ne l'as pas fait ? pourquoi tu m'as abandonnée avant ?

— J't'ai peut-être mal éduquée, réplique-t-il évasif.

Je soupire profondément en fixant le plafond :

— Je crois que le plus méprisable dans tout ça, c'est que j'étais tellement éprise de toi que je t'aurais laissé m'y conduire, me désolè-je.

— T'as rien à te reprocher, t'étais sous mon emprise, Anne ! affirme-t-il plus calme.

— Et maintenant, Dji, est-ce que tu prévois de reprendre mon éducation et de m'y emmener ? m'inquiétè-je.

PDV Dji

Le rêve que j'avais fait de Mira trainant Anne en laisse au Verge m'explose à l'esprit, les images sont nettes et dérangeantes. Je me dresse sur un coude et la dévisage le regard dur :

— J'voulais pas te partager à l'époque, c'est pas pour le faire maintenant !

Anne fronce les sourcils et inspire profondément :

Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant