Chapitre 14

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PDV Dji,

La douceur de son dos me donne faim et regarder la jonction de nos corps me rend dingue, même si le tissu de son haut me cache partiellement la vue sur ses fesses. Déchirer l'étoffe est tentant mais je préfère l'agripper par les cheveux pour la faire se redresser et accentuer sa cambrure.

Je suis tellement excité que j'monte d'un cran niveau douleur et me mets à la pilonner, lui arrachant des cris qu'elle tente d'étouffer, alors que mon corps claque contre le sien. Je tire plus fort sur la prise que j'ai sur son chignon pour lui mordiller le cou. Elle jouit et son sexe me happe en elle, alors je rive mon bassin au sien et la rejoins dans l'orgasme...

PDV Anne

Dji respire fort contre ma peau et relâche la poigne qu'il a sur mes cheveux. Il s'est immobilisé et reste en moi parce que la violence de notre plaisir nous a mis à bout de souffle. Ma tête dodeline de stupéfaction alors qu'il appuie son front contre ma nuque et me caresse doucement, descendant et remontant par petits cercles le long de ma colonne vertébrale.

Des voix dans le couloir retentissement et nous prenons conscience qu'on pourrait nous surprendre, alors il inspire profondément et se retire, quant à moi, je dois m'appuyer au bureau pour ne pas tomber.

L'effet de l'orgasme est encore trop fort, je n'arrive pas à reprendre mes esprits. Sans rien dire, Dji a récupéré une boîte de mouchoirs dans un tiroir et me nettoie avant de m'aider à remettre mes vêtements. Il me dévisage et sourit, il doit être fier de l'état dans lequel il m'a mise, surtout que suis plus en vrac que mon chignon.

Je souffle, me redresse de toute ma hauteur comme pour retrouver un peu de fierté, ramasse mon sac que je ne me rappelle pas avoir laissé tomber et je sors du bureau sans lui avoir dit un mot.

Incapable d'affronter la foule et surtout Denis, j'abandonne l'idée de récupérer mon manteau et sors par la porte de service après avoir décidé de prendre un taxi pour rentrer chez moi. Dehors le froid m'agresse alors  je presse le pas et soudain je sens son sperme imprégner ma culotte, alors je réalise qu'il n'a pas pris la peine de mettre une capote, l'enfoiré...

PDV Dji,

Belgique 31 décembre, 15h23,

On entre dans le resto privatisé par Noss chaque fois qu'il veut parler bizness. Il n'a que deux pantins pour veiller sur lui, histoire de m'faire croire qu'il n'a pas peur de moi. J'le connais depuis longtemps et je sais qu'il bluffe.

Je m'installe en face de lui, alors que mes gars restent près de l'entrée.

— Tu m'dois du fric ! grognè-je en m'accoudant comme si j'étais chez moi.

— Tu vas toujours droit au but, Dji ! sourit-il. Laisse-moi t'offrir à boire, on a tout le temps de régler cet incident mineur !

— Incident mineur, répétè-je en le dévisageant, serein, alors qu'il me sert un verre de vodka. Tu m'dois du fric...

— Javier n'aurait pas dû, il...

— Te fous pas d'ma gueule, le coupè-je.

— Oh, bouffeur de grenouilles, baisse d'un ton ! grogne le gorille blond.

— Muselle ton clébard ou j'm'y colle ! affirmè-je à Noss.

Il fait un signe de main à ses hommes pour les garder en retrait.

— Dji, c'est pas comme ça qu'on traite un ami, reprend Noss.

— J'ai commencé mon bizness grâce à toi, approuvè-je en le pointant du doigt. Quand j't'ai proposé de convoyer ta came ton affaire avait éveillé l'intérêt des flics et des douanes... on y a trouvé notre compte tous les deux.

Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant