Chapitre 12

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PDV Dji

Blondi est mouillée mais étroite, alors pour un premier essai j'fais gaffe à pas la déchirer. Heureusement, ma branlette m'a détendu donc j'peux m'contrôler et rester soft jusqu'à l'éjaculation, et ça n'devrait pas être long puisque Blondi parait facile à satisfaire.

Je prends conscience que c'est une idée à la con quand Mira s'immisce dans mon esprit... J'dois abréger alors j'amplifie un peu mes coups de reins, Blondi s'agrippe à moi et enfouie son visage dans mon cou, accusant chacune de mes poussées, qui la colle au mur, par des gémissements très sympa. Il ne lui faut pas longtemps pour jouir, dans le même temps la décharge qui part de mes couilles envoie la sauce...

Sans être le coup du siècle, c'p'tit échange de bon-procédé a été agréable, un bon point pour toi Blondi, mais j'vais couper court.

PDV Anne

L'ardeur éteinte, Dji nous garde quelques secondes dans notre position le temps sans doute de me laisser récupérer, puis il se retire et me pose. Je m'adosse au mur pour garder un peu de stabilité, parce que je reste submergée par ses secousses qui me collaient au mur.

Les paroles de Jaja me reviennent en mémoire : « Il est trop trash, Anne. Ça se voit que c'est une brute épaisse... un gros connard ! »

« Heureusement qu'il s'est retenu » réalisè-je en repoussant les mèches rebelles collées à mon front.

Sans raison apparente Dji a remis toute la distance qu'il sait imposer et son visage se ferme alors qu'il se rhabille. Quand il se penche pour ramasser son blouson, je prends conscience que je suis toujours débraillée alors je m'active. Il récupère également mon tablier et attend que je me sois ajustée pour me le tendre.

Gênée, j'ai quelques difficultés à le regarder, alors je traîne pour enfiler ma botte.

— C'était sympa, déclare-t-il détaché comme à son habitude.

— Tu devrais sortir en premier, lui conseillè-je douchée par la froideur de ses yeux gris, tout en essayant de feindre le détachement en me recoiffant brièvement.

Sans plus de débats, il part. Seule dans la chaufferie, je fixe la capote et son emballage qu'il a jetés au sol.

« Putain, je pourrais me faire virer pour ce qu'on vient de faire ! » marmonnè-je avant de les ramasser pour pouvoir les jeter discrètement et faire disparaître toute trace de cette incartade.

En regagnant le magasin j'ai eu le temps de repenser à tout ça et j'ai soudain l'intime conviction de mettre fait berner et l'humiliation est assez sévère.

« Quel connard !... allez, oublie ce serial-baiseur il n'en vaut pas la peine, d'ailleurs il ne s'est rien passé ! » pensè-je en m'engageant dans l'allée principale pour rejoindre mon poste.

PDV Dji

Je sors du Corolle et m'allume une clope pour rejoindre ma caisse, tranquille, même si une p'tite bise mordante fait tournoyer les gros flocons qui tombent abondamment.

Et dire que j'avais tablé sur deux rencontres pour la troncher, m'la faire a été plus facile que j'l'imaginais. Quoique sa lubie vengeresse a bien failli tout faire capoter. Sur le coup, ça m'a gonflé d'apprendre que les trois crevettes qui l'accompagnent, l'encourageaient dans son obsession qui consiste à coincer les connards qui l'ont droguée, preuve indéniable que c'est bien une Blonde.

Pas b'soin d'avoir le QI d'Einstein pour savoir que c'est plus sensé de passer à autre chose et j'ai cru bon de la ramener à la réalité, au risque de perturber mon plan initial. Sauf que j'ai su que j'l'avais ferrée quand j'ai prononcé son prénom, alors j'ai sauté sur l'occas et elle a cédé.

Finalement, c'était pas dégueu, sauf que y'aura pas suite, initier cette p'tite étudiante naïve ne sera jamais qu'un médiocre succédané à ma Latine, chaude comme la braise. J'dois aller plus souvent au Verge, le club SM/échangisme.

PDV Anne

Midi cinq,

J'ai rejoint Jaja, Manon et Axelle au vestiaire, on a récupéré nos manteaux et on s'apprête à sortir :

— Ça va t'as l'air toute bizarre ? s'inquiète Jaja.

— Ça va super, répliquè-je, en souriant.

— Allez, viens on va fluncher ma chérie, je meurs de faim ! lance Jaja en me passant un bras autour des épaules.

C'est à pied qu'on rejoint le resto de la zone commerciale et sous un déferlement de flocons.

A tablée côté fenêtre, je regarde la neige tomber abondamment et ne prête pas attention à leur discussion. Je n'arrête pas de penser à Dji et j'en reviens toujours à la même analyse : il s'est bien payé ma tête, parce qu'un mec comme lui ne peut être attiré que par des nanas sulfureuses. D'ailleurs il a clairement des sentiments pour Mira, la copine de son pote. En plus avec toutes les filles qu'il peut avoir au Skull... Pourquoi il a cru bon de se foutre de moi comme ça ?

— Houhou Anne, me lance Jaja en agitant sa main devant moi. A quoi tu penses, chérie ? me sourit-il.

— Je pense à Denis, soufflè-je en tentant de me reprendre.

— Ton ex ? s'étonne Manon.

— Il me manque, vous pensez que je devrais le rappeler? demandè-je à contre-coeur.

Mes trois « crevettes » comme les a appelés Dji, me font la liste de toutes les raisons pour lesquelles j'ai quitté Denis.

Je ne les écoute déjà plus : « je voudrais être de celles qui peuvent le marquer à vie, le rendre dingue... être comme Mira, rien que pour le faire souffrir ! » réalisè-je, vexée par sa façon d'être avec moi.




Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant