Chapitre 11

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PDV Dji

Chez lui, 27 décembre, 9h15,

Je m'réveille avec un début d'érection en pensant à Mira. Mes baises effrénées avec Juliette et les autres meufs que je chope au Skull, n'arrivent pas combler l'appétit sexuel que la nana de Cyp m'inspire. C'est agacé que je vais sous la douche, espérant faire redescendre la pression.

Je scotche sous le jet d'eau chaude et laisse malgré tout les images de Mira faire gonfler ma bite. Pas l'choix, je m'attrape le manche et m'astique sans ménagement. Mes mouvements son brusques et rapides, alors que je me visualise en train d'aller et venir entre les cuisses de ma beauté Latine. Je m'abandonne à ces visions et à l'ardeur de ma branlette. Je vais, je viens, plus vite, plus fort, Mira nue, chaude, brûlante, mouillée...

L'orgasme me frappe brutalement et le plaisir est tel que je renverse la tête en arrière et grogne en éjaculant...

Le désir éteint, je laisse l'eau couler sur ma tronche profitant de la plénitude de mon plaisir solitaire.

Conscient du côté risible de ma situation, j'plaque mes paumes contre le mur et y prends appui pour mieux laisser le jet thalasso me masser la nuque et le dos. Je fixe la bonde d'évacuation de la douche, « putain, y m'faut un substitut à Mira » pensè-je perdu dans mon enfer personnel. 

L'image de Blondi prend place dans mon esprit : inondée de lumière, son mascara a coulé mais n'enlève rien à la beauté de son regard vert clair aux éclats d'or. Une image plus nette d'elle m'apparait et je la revois au Corolle : elle baigne dans la clarté de la verrière, au milieu de toutes ses plantes rouges, elle est ravissante avec sa queue de cheval qui maintient ses longs cheveux blonds... Je réalise que Blondi est Son exact opposé.

C'est décidé, j'vais m'servir d'elle pour remplacer Mira. L'bémol à ce beau projet c'est qu'elle est pas du genre à kiffer la baise animale voire brutale. Mais l'autre soir, elle avait quand même accepté d'venir chez moi... Putain, j'vais devoir me maîtriser un max, mais si j'suis patient et que j'm'y prends bien, j'devrais pouvoir améliorer sa tolérance à la douleur... ça va être l'pied !

Motivé j'me lave et réfléchis à la meilleure approche possible, parce qu'elle et ses potes ne sont pas revenus au Skull depuis la dernière fois. Heureusement en raison de mon métier, j'ai une bonne mémoire photographique, donc je me rappelle très bien avoir vu son planning du mois, ce qui veut dire que je sais où la trouver, puisqu'elle travaille entre noël et nouvel an.

Au Corolle, 10h48,

Je déambule dans le magasin et la cherche. J'ai d'abord pensé à la faire appeler à l'accueil, mais j'sais pas comment elle va réagir, alors j'préfère lui tomber dessus, plutôt que d'lui offrir la possibilité de d'mander au vigile de m'foutre dehors.

Elle est là, jupe, collants, bottes, pull col roulé, queue de cheval, et le tout accessoirisé d'un tablier... « Blondi, j'vais t'bouffer toute crue ! » m'amusè-je intérieurement, en la voyant quitter le rayon animalerie pour accompagner une cliente vers le côté végétation.

La Vieille a l'air d'être une chieuse, parce que Blondi lui montre plusieurs plantes avant de revenir à la première fleur. Elle a d'la patience, c'est bon à savoir !

J'décide d'intervenir parce que l'Autre ne semble pas vouloir lui lâcher la grappe :

— Ç'est pas les tropiques ici, j'comprends mieux ta collection de p'tites culottes en coton, lancè-je en me plantant devant elles pour les interrompre.

« Vous permettez » s'indigne la vieille, alors que Blondi pique un fard.

— Nan, répliquè-je pour la piquer au vif.

Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant