Chapitre 49

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L'attroupement n'est pas terminé car en plus des six membres initiaux des Sirocco la porte s'ouvre sur une femme que j'm'attendais pas à voir là.

C'est cette connasse brune, bien foutue est super canon, même si ses cheveux permanentés renvoient d'elle l'image d'une femme tout droit sortie des années 80. Elle est habillée comme si elle partait au ski et semble vraiment déplacée dans cet endroit. En tout cas, derrière cette facette de Bimbo, cette satanée Belge, polyglotte, est sacrément intelligente pour avoir réussi ce petit tour de force.

— Rébecca, j't'avais dit d'attendre ! s'énerve Ronan.

— J'ai aucun ordre à recevoir de toi, réplique-t-elle le ton sec et sans accent. Ne perds pas de vue que c'est moi qui t'es offert cette opportunité et pas l'inverse !

Au son de sa voix j'ai la conviction qu'elle le prend vraiment pour son laquais, tout comme les cinq autres Sirocco qui n'semblent pas apprécier cette Dominatrice, qui les tient fermement par les couilles. Le pire c'est que j'peux pas critiquer, parce que cette salope m'a bien entubé aussi.

Ronan se renfrogne et me toise alors qu'elle vient se planter face à moi :

— Alors mi amore, sourit-elle. Surprise, surprise ! ajoute-t-elle en affichant une mine réjouie.

Je jette un œil à Ronan conscient que j'suis pas censé parler pour éviter le pire à Anne.

— Tranquillise-toi, déclare-t-elle. C'est moi son maître, il n'attaquera pas ta jolie poupée à moins que je ne lui en donne l'ordre !

— Rébecca, soupirè-je. Comment va Noss ?

— Mourant, s'esclaffe-t-elle. J'espère qu'il aura la décence de clamecer rapidement, pour qu'on puisse passer les fêtes joyeusement !

Elle me contourne et me tire les cheveux pour me renverser la tête en arrière et me parle contre mon oreille :

— J'te l'ai dit la première fois, n'abuse pas de l'estime que mon père a pour toi !

— Ça rime à quoi c't'histoire ? soufflè-je. Eux j'peux comprendre leur vendetta, mais toi on avait trouvé un arrangement, non ?

Elle me lèche la joue et le gémissement qu'elle pousse, donne l'impression qu'elle ronronne :

— Parce que tu croyais vraiment que tu pouvais me menacer pour obtenir de moi que je laisse ton équipe en paix ? s'indigne-t-elle.

— Comme j'te l'ai dit quand on s'est rencontrés, Rébecca, t'avais le choix, soit t'acceptais un arrangement ou j'dévoilais ton identité à vos concurrents directs, déclarè-je serein. On a passé un accord qu'on a scellé par une bonne baise... au fait comment va ton mari ?

— Oh, tu sais c'que c'est, les affaires sont très prenantes, soupire-t-elle d'un haussement d'épaule. Mon cher mari est toujours très occupé... et impuissant, s'amuse-t-elle.

Elle sourit et se met à tourner autour de moi :

— C'est vrai qu'on a passé un bon moment tous les deux, se rappelle-t-elle. Et pour être franche, pour avoir baisé Ronan, t'es plus un Rocco que lui, mon chéri.

Les autres mâles grognent d'agacement dans la cellule. « Elle joue à quoi, comment elle les tient par les couilles ? »

— Ça suffit, intervient Ronan, rouge de colère.

Rébecca lui donne une gifle pour le faire taire :

— Ça suffira quand JE le dirai, clame-t-elle furieuse.

Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant