Chapitre 44

917 67 5
                                    

PDV Is, samedi 15h34, parking fête foraine,

J'en reviens pas d'avoir accepté !

Quand Anne m'a dit jeudi soir qu'elle prévoyait d'emmener Dji faire du karting, j'me suis payer une barre, mais ensuite elle m'a demandé si j'pouvais emmener Elise à la fête foraine, samedi après-midi pour qu'ils puissent se faire leur sortie.

Je soupçonne cette petite traitresse d'avoir tout manigancé, mais comme elle est la meuf de Dji, j'peux pas trop la rembarrer, sous peine de me prendre son poing dans la tronche.

J'me gare et Elise hyper curieuse se dresse dans son siège-auto pour voir où on est. Je me dépêche de sortir sa poussette du coffre et de l'y installer.

— Allez c'est parti, ma princesse ! soufflè-je pour m'encourager.

Claire et ses deux filles, nous attendent à l'entrée.

— Salut, se réjouit-elle. Is, je te présente mes filles, Annie, neuf ans, et Marlène, six ans.

— Salut les filles, déclarè-je pas fier face à cette meute.

— Elle a quoi ta jambe ? me demande la plus jeune, Marlène.

— Accident de voiture, lancè-je.

— Mince, se désole Annie.

— Les filles ! les interpellent Claire. Désolée, s'excuse-t-elle embarrassée.

— C'est rien, t'inquiète, j'ai l'habitude ! la rassurè-je.

Claire me sourit et m'offre son regard le plus doux.

— Et comment s'appelle cette jolie demoiselle ? ajoute-elle en s'agenouillant pour regarder ma princesse.

— Elise, c'est la fille d'un de mes frangins... mon coloc pour être exact !

Elise qui se soucie guère de notre discussion, pointe son doigt vers la fête foraine :

— Iii ! s'agace-t-elle en se tordant dans la poussette pour me regarder.

— Oui, on y va ! m'amusè-je.

Finalement, Anne a eu raison de me laisser Elise à garder, si ça s'passe mal j'aurai une bonne raison de couper court.

18h35, Elise dort dans la poussette et les filles de Claire sont tout aussi crevées. On a enchainé les manèges pour enfants, les machines à pinces et les petites attractions, tout en parcourant le parc quatre fois. J'ai galéré à obtenir aux trois filles leur grosse peluche, mais j'suis fier de mon succès !

On termine de manger nos barbe-à-papa en marchant vers la sortie.

— C'était vraiment sympa, déclare Claire, rayonnante. Qu'est-ce qu'on dit à Is, les filles ?

— Merci, Is ! répondent-elles en chœur.

— De rien ça m'a fait plaisir, les filles ! avouè-je. Vous êtes garées où ? lui demandè-je.

— Oh, plus loin au fond ! répond-elle en sortant ses clés.

— Tu veux que je vous accompagne ?

— T'es pas obligée, me sourit-elle mais ses yeux me disent oui.

— J'sais, mais y'a toujours des p'tits cons pour faire chier !

— Haaaan, tu dis des gros mots, ponctue Marlène.

— Ouais, j'en dis beaucoup ! m'esclaffè-je.

— Is parle comme il veut, mais ce n'est pas une raison pour les répéter jeune fille, la prévient Claire.

On arrive à leur voiture et les filles s'installent à l'arrière après m'avoir dit au revoir. Claire me sourit :

Les dévoyés 🔞 (1er Jet- terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant