Désirs

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Pdv de Marco :

J'ai réfléchis toute la nuit dernière à la punition que je pouvais lui infliger mais je n'en ai trouvé aucune qui ne soit à la hauteur sans que je doive en venir à la blesser bien entendu.

Car sinon, dans le cas contraire, je déborde d'idées.

Mais je me contente de les appliquer sur les autres .

Mais pas elle .
Elle .
Elle est mienne .

Je ne suis arrivé qu'à une seule solution celle de l'emmener avec moi en Italie .
Cela l'énervera sûrement étant donné qu'elle veut s'échapper et non pas partir avec moi en plus de sa « captivité »

Et j'ai vu dans son regard perdue lorsque je lui ai annoncé la nouvelle que j'avais réussi ma mission, et tant mieux .

Je suis dans mon sous-sol essayant de calmer mes nerfs et quoi de mieux pour cela que de torturer un traître ?

C'est ce que je pensais rien n'est mieux que cela .

Je continue mes activités avant qu'un de mes employés ne viennent m'alarmer que ma princesse a décider encore une fois de se rebeller , c'est pas comme si c'était nouveau chez elle .

Mon sang bouillonne et mes muscles se tendent à leur maximum mais j'essaye de ravaler ma colère qui risque de s'accroître et m'aveugler si je n'y fait rien , et la dernière chose que j'ai envie de faire c'est de blesser mia piccola.

Je monte à l'étage et me dirige vers sa chambre.

Enfin je me dirige vers ce qui était une fois une chambre, car à l'heure actuelle plus mes yeux analysent les alentours plus ça a l'air d'être une poubelle, un charnier sans nom .

Les rideaux sont par terre .
Les cadres explosé .
Les miroirs également .
Les draps traînent sur le sol et le canapé .
La télé ? Également par terre .

Je mets mes mains dans mes poches et observe le petit monstre qui est l''auteur de ce carnage.

Sympa.

Elle est debout encore essoufflé de tout les efforts qu'elle a dû fournir pour permettre à ce beau tableau d'exister et d'arriver à son apogée .

Moi : Tu as finis bella ? Dis-je d'un ton qui je l'espère est calme .

Luna : JE TE DÉTESTE ESPÈCE DE MONSTRE !

T'aurais pas dû beauté .

Ma respiration se fait entendre et un grognement s'échappe de ma gorge sans que je ne puisse le contrôler .

Moi : Ne m'oblige pas à employer d'autres moyens pour te stabiliser bella . Dis-je d'un regard noir et une voix plus sombre qu'un soir d'hiver.

Luna : Sinon quoi ? Dit-elle en levant un de ses sourcils en s'approchant un peu plus de moi .

Elle est encore plus attirante dans cet état.

Si elle savait l'effet de ses mots sur moi elle irait se cacher hors de ma vue .
Mais heureusement pour l'instant les dégâts ne semblent pas être visible .

Moi : Sinon je me chargerais de ton cas . Dis-je pour simple réponse.

Luna : J'ai bien hâte de voir ça . Tu vas faire quoi ? Laisse moi deviner . Elle lève les yeux au ciel et porte une de ses mains à son menton. Oh peut-être que tu vas me torturer, ou bien m'enfermer sans nourriture dans une pièce au sous-sol ou encore même me vendre ou bien -

Je ne la laisse pas finir et m'avance vers elle en attrapant sa gorge de l'une de mes mains et approchant lentement mon visage du tient .

Moi : Ne t'avise pas d'y penser . T'as compris ? Dis-je sans aucune once de chaleur dans la voix.

Luna : Laisse moi m'en aller . Souffle t-elle le visage désormais plus qu'à quelques millimètres du mien .

Moi : Jamais . Répondis-je presque instantanément en rapprochant mon corps du siens.

Luna : Tu n'as pas le droit . Dit-elle la respiration saccadée .

Moi : Je fais ce que je veux .

Nos visages sont tellement proches que nos souffles chauds se mélangent et très vite nos yeux dérivent sur les lèvres de l'un et de l'autre , même les siens .

Je l'ai vu .

Luna : Lâche-moi . Dit-elle dans un soupir .

Moi : C'est vraiment ce que tu veux ? Dis-je en frôlant ses lèvres avec les miennes .

Elle ne dit plus rien , je la vois commencer à trembloter légèrement .

Moi : Répond moi Luna . C'est vraiment ce que tu veux ? Dis-je en enfouissant ma tête dans son coup en exhalant son parfum si fruité et sucré que j'en deviendrai fou à tout moment .

Mon autre main se place dans le creux de son dos pour l'approcher et la coller plus à moi , et ses mains à elle viennent se placer sur mes avant-bras.

Moi : Cosa mi stai facendo ? Lui murmurais-je doucement dans le creux de son cou .

Une fois arrivé au niveau de son oreille , je la sens qui se tend encore plus contre moi, et elle n'est pas la seule chose qui se tend de plus en plus en ce moment même , et vu notre proximité actuelle elle a bien du le remarquer .

En ce moment même je n'ai qu'une seule envie , la faire mienne , que sa voix fasse écho dans tout le manoir , que tout le monde l'entende , qu'ils sachent tous un par un qu'elle est mienne .

Mais je ne peux pas .

Elle est en colère .

Fatiguée .

Perdue .

Et je ne profite pas des femmes .
Je suis peut-être un mafieux et pas n'importe lequel mais je ne suis pas un connard.

Je ne fais du mal que lorsque j'en suis obligé .

Sinon je n'ai pas que ça à foutre.

Je la relâche et fait quelque pas en arrière avant de mettre mes mains dans mes poches .

Je la vois me regarder , une lueur d'incompréhension dans les yeux .

Sa respiration est encore saccadée . Elle fonce les sourcils dans l'attente que je m'explique, peut-être .

Mais pas de chance .

Je ne m'explique jamais .

Luna :Je ...

Moi : Finis de préparer tes affaires . Dis-je en tournant les talons et m'empressant de sortir avant que je ne puisse plus répondre de rien .

Luna : TU TE FOUTAIS DE MOI C'EST ÇA ? C'ÉTAIT TA MANIÈRE DE ME PUNIR ? Cracha t-elle la gorge nouée pour la première fois .

Je ne me retourne même pas , je ne peux pas .

Si elle pense que c'est l'envie de la prendre là et tout de suite qui me manque , alors elle se trompe gravement .

Je n'ai jamais autant souffert à cause d'un désir sexuel .

La fermeture éclaire de mon pantalon menace même d'éclater .

Je sors et referme la porte avant d'entendre quelque chose exploser sur cette dernière de l'autre côté, là où mon petit monstre se trouve encore .

Je souffle un bon coup et décide d'aller prendre une douche froide avant de perdre tout sens humain et de retourner faire de ce petit bout de femme mon goûter .

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant