Victor

13.5K 655 19
                                    

Pdv de Luna :

Je m'étire et me lève, je vais pas mentir j'ai vraiment bien dormi et j'en avais fort besoins .
Il fait super beau et je ne peux m'empêcher de me diriger vers l'énorme fenêtre et l'ouvrir pour admirer le paysage et sentir une braise de vent sur mon visage, le réveil de rêve me diriez-vous .

Mais ce n'est qu'une fois que j'arrive devant la fenêtre et que je l'ouvris légèrement que je regrette de m'y être dirigée et de m'être levée tout court .

Trois hommes se tenaient dans la cours juste en bas de ma fenêtre et ils portaient un long sac de couleur noir, un sac poubelle ou un truc du genre . Au début je trouvais ça pas très alarmant mais ce n'est que lorsque j'entendis leur discussion que je crus m'évanouir ....

C'est un cadavre . Dans le sac y a un cadavre . Et d'après ce que j'ai pu comprendre c'est-c'est Marco qui l'a tué .

Mes jambes tremblèrent sur le champ, je deviens toute pâle et ma respiration se saccade .

A quoi je m'attendais ? Qu'il allait se comporter comme une personne civilisé ? Qu'il était un homme normal ? Qu'il allait devenir bon ? C'est un mafieu putain ! UN MAFIEU ! Me répétais je sans arrêt pendant que je continuais à écouter les hommes qui commençaient maintenant à partir . Je les observent s'éloigner jusqu'au moment où l'un d'entre eux releva la tête vers moi . Je me recula vite, le cœur battant et referma la fenêtre comme si cela aller régler mes peines .

Je m'empresse de m'enfermer dans la salle de bain . J'y reste un instant observant mon reflet dans la glasse .

Où est ce que tout cela va me mener ?

Que suis-je entrain de faire ?

Je ne peux plus rester là . C'est pas possible . Je ne peux pas autoriser mes sentiments à se libérer . Je vois en lui une certaine lumière , j'avais espoir qu'il puisse peut-être changer . Mais j'ai été tellement naïve . Comment pourrait-il changer ?! Un homme cruel comme lui qui commet des meurtres comme loisir .

Certes il ne m'a absolument fait aucun mal et bien au contraire il m'a déjà sauvé d'un viol certain et prend soins de moi mais cela n'efface pas toutes les horreurs qu'il a dû commettre au fil de sa vie et je ne veux pas faire partie de tout cela . Je ne peux pas . C'est pas la vie que je veux mener . Et il se rendra compte que je ne suis pas le genre de fille qu'il veut dans sa vie .

Il s'en rendra compte tôt ou tard et me laissera tomber, alors autant partir avant et emporter avec moi ma fierté et ma dignité .

Pdv de Jan:

Je discutais avec quelques un de mes camarades lorsque je leva les yeux par pur hasard pour rencontrer ceux de Mademoiselle Luna .

Merde . Je m'empresse de donner les derniers ordres et court prévenir le boss de ce qui vient de se passer .
J'espère qu'il ne va pas nous étriper .

J'accours vers son bureau et toque . Il me répond de sa voix monotone d'entrer . J'ouvre alors la porte pour me retrouver foudroyé par son regard glacial .

J'en perdis mes mots mais retrouve vite mes esprits lorsque je m'aperçois que je suis planté en plein milieu du bureau du Boss qui n'attend qu'à ce que je parle enfin .

Moi : j-je suis désolé de vous déranger. Je ne me serais pas permis de le faire si ce n'était pas impo-

Marco : Passe pas par quatre chemins . Me répondit-il de son infernal ton glacial .

Pour le coup c'est même pas une métaphore étant donné que mon sang se glaça sur place .

Moi : Je - Je pense qu'on a fait une boulette . On... on parlait de - de l'homme de Victor, et-et de comment vous l'avez tué sans remords... sauf que ...

Je ne pus finir ma phrase car le boss se leva d'un calme inébranlable et fit le tour de son bureau . Je déglutis difficilement .

Marco : Je t'en prie . Dit-il les narines frémissantes déjà de rage . Continue .

Moi: J-je ... on a pas vu que ... M-mademoiselle Luna était ...

Marco : Entrain d'écouter sagement votre compte de fée ? Finit-il en arrivant devant moi .

Je pense que je me suis fait pipi dessus ...

Marco : Dégage . Dit-il d'une voix rocailleuse en se retenant sûrement de me foutre un délicieux coup de poing qui serait remarque sûrement mon dernier s'il venait à le faire des hauts de ses un mètre quatre-vingt-dix...

Marco : Je t'ai dit dégage . Répète-t-il d'une voix moins calme .

Moi : O-oui boss ! Dis-je en titubant jusqu'à la porte que j'ai faillis me prendre en pleine face ...

Les choses vont être catastrophique...
Dio non voglia...

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant