Regina

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Pdv de Marco :

Après avoir eu sa bouteille , elle feuilleta encore et encore son livre qui m'a l'air bien ennuyeux au vu de la tronche qu'elle tire au fil des pages tournées .

Mais elle ne le lâche pas pour autant et j'ai mon idée sur le pourquoi du comment .
Et je ne peux pas lui en vouloir .

Elle est encore loin de se douter de tout ce que ma vie renferme comme mystères et secrets .

Et je me jure de ne jamais la laisser bousculer du côté sombre de ma vie .

Elle pose son livre et se tourne vers le hublot , ce sont ses deux principales activités depuis qu'on est à bord .

Prétendre aimer le livre .
Regarder à travers le hublot.

Mais quelques minutes plus tard alors que je consultais quelques rendez-vous sur mon ordinateur, je lève mes yeux vers le petit bout de femme en face de moi, et la plus belle toile que mes yeux aient vus s'offre alors à moi .

Elle est endormie , les cheveux éparpillés sur ses épaules, ainsi que sur le siège, et quelques mèches rebelles sont sur son doux visage.

Sa respiration est calme et son visage est apaisé.

On dirait bien que l'art d'énerver les gens et de se rebeller fatigue beaucoup.

Bordel mais où est passé l'homme qui ne se préoccupe que de son propre être ?

J'esquive toutes mes pensées et me lève recouvrir d'un plaid mia principessa (ma princesse), après cela je retourne à ma place et continue de travailler .

Il y a un problème que je dois régler en Italie et c'est pour cela que j'ai décider de m'y rendre personnellement et d'emmener avec moi Luna.

Je ne peux pas la laisser seule .

Je ne peux pas rester seule sans elle .

Pas plus d'une heure .

C'est très égoïste, mais je me suis jurer depuis le début , dès le jour où mes yeux l'ont aperçus que je la protégerai de tout .

Et ce même au péril de ma propre vie .

-ÉLLIPSE DU VOL-

Pdv de Luna :

Je sens quelque chose d'imposant sur mes hanches , quelque chose de lourd .

J'ouvre mes yeux et émerge petit à petit de mon sommeil .

On est plus dans l'avion !

Et bah j'ai dormi longtemps alors.
Et tant mieux .
À vrai dire j'en avais vraiment besoins .

Mais ce n'est que lorsque je me rend compte que Marco n'est dans aucun des sièges de la voiture où je me trouve que je commence à paniquer.

Ironique n'est-ce pas ?

Je stresse parce que mon kidnappeur n'est pas dans mon champs de vision alors que je devrais m'en réjouir...

Je me relève alors d'un bon mais me fait retenir par le même poids sur mes hanches , j'essaye de m'en échapper mais en vain .

C'est alors qu'un murmure et un souffle chaud chatouillent mon coup et me font prendre conscience de la situation .

Je n'eus même pas le temps de me retourner qu'une voix rauque que je ne connais que trop bien vient à nouveau glacer mon sang .

Marco : Continue de bouger comme ça et je ne répondrais plus de rien . Dit-il d'une voix basse et sensuelle.

Je réussis à me défaire de ses griffes et saute sur le siège d'en face en me collant à la vitre , plus rouge qu'une tomate .

Moi : T'en as bien profité ? Crachais-je à l'autre bout de la voiture en essayant sans résultat de calmer les tambourinements de mon cœur.

Marco : Absolument . Tu t'es même mise à me baver dessus . Dit-il malicieusement ce qui accentua mes rougeurs déjà bien visible .

Luna : Espèce de pervers. Dis-je en lui lançant un regard noir.

Marco : Ça me blesse tellement . Dit-il sarcastiquement. Tu es splendide quand tu dors . Ajouta -t-il soudainement plus sérieux .

Je ne répondis rien et me réduisis en silence le reste du trajet .

Après environ 20 longues minutes supplémentaires on arrive enfin à destination.

Enfin je crois ?

C'est encore plus flippant que là où on était de base et encore plus grand .

On se perd dans une sorte de forêt puis on arrive devant un portail juste énorme . Je n'ai jamais vu une telle chose de toute ma vie .

Marco : T'as l'air émerveillé trésor .

C'est quoi ça encore trésor ? Il va décidément jamais s'arrêter avec ses surnoms .... même s'ils sont ... mignons .

Non.

C'est juste que je manque d'affection dans ma vie . C'est pas mignon . Il faut que je me le rentre dans la tête .

Moi: Ce ne sont pas mes affaires et je ne suis pas consentante de ma présence ici alors je n'ai pas mon avis à donner . Dis-je en croisant les bras .

Marco : Ça te concerne plus que tu ne le pense mia moglie.

Moi : Ah bon ? Dis-je sur un ton moqueur .

Marco : Tout à  fait . Dit-il sérieusement.

Moi : Et pourquoi donc monsieur le génie ?

Marco : Parce que tout ce qui m'appartient, t'appartient également ... regina mia . Dit-il un rictus aux lèvres .

...

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant