Mia Piccola

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Pdv de Luna :

J'essaye de me défaire des liens qui me tiennent prisonnière dans ce sous-sol mais en vains. Je n'y arrive pas.

Je cogite dans tout les sens et alors que le fil commence légèrement à se desserrer la porte s'ouvre et une ombre se dévoile petit à petit m'arrachant tout espoir naissant.

L'ombre s'approche et je ne peux apercevoir le visage.

Ce dernier s'approche et pose la paume de sa main sur ma bouche m'empêchant de respirer correctement.

Les larmes descendent sans cesse et mes cris sont étouffés.

Alors que la fin arrivait à grand pas je sursaute et me délivre de ce cauchemar.

Ou suis-je ? Je suis haletante et transpirante et je tremble.

Je ne répond plus de rien jusqu'à ne même pas entendre les cris et les secouements a mon égard.

Je sors de mon coma et m'aperçoit avec soulagement que Marco était là. Avec moi, il me serrait dans ses bras tout en me caressant les cheveux.

Cela a eu le don d'immédiatement m'apaiser .

Ma respiration se stagne. Et mon esprit se calme.

Un apaisement me foudroie alors que je niche ma tête un peu plus dans son torse.

Marco : C'est finis tesoro. Me murmure-t-il dans le creux de mon oreille.

J'essaya de lui répondre mais c'est sans compter mes sanglots qui prirent le dessus.

Il se détacha lentement de moi. Sûrement pour ne pas me brusquer avant de planter son regard dans le miens.

Une lueur féroce et protectrice y habitaient désormais provoquant en moi des décharges électriques.

Moi : M-merci. Dis-je tout bas en jouant avec mes doigts.

Marco : Tu as fait un cauchemar ?

Moi : Sans blague ? Dis-je en levant un sourcil de manière machiavélique.

Marco : Même dans ce genre de situation tu trouves le moyen de te la peter.

Je me contente de rire en secouant de la tête.

Marco : Tu vas mieux. Me dit-il en ayant repris une hatitude des plus implacables.

Moi : O-oui ... enfin je pense. Dis-je en abaissant ma tête.

Marco : Ça ne se reproduira plus jamais. Je te le promet. Dit-il en avançant son visage jusqu'à arriver à quelques millimètres du miens.

Moi : Je l'espère. Soufflais je tout bas en frissonnant, non pas à cause de la distance entre nous voyons.

Marco : J'ai eu peur Luna. Pour la première fois de ma vie je me suis sentis vulnérable. Dit-il comme s'il peinait à croire aux mots qui sortaient de sa bouche.

Moi : Je ne savais pas que je comptais autant pour vous monsieur. Dis-je d'un ton amusé.

Il me regarda et une lueur féroce passa dans ses yeux qui depuis le début ne firent que me dévorer du regard.

Moi : Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?

Marco : Rien. Dit il en se levant et se redressant de toute sa hauteur.

Je ne m'habituerai jamais à sa carrure imposante.

Marco : Repose-toi, il commence à se faire tard. Me dit-il avant de se diriger vers un fauteuil dans le coins de la pièce.

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant