Désolé...

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Pdv de Luna :

Je me réveille ... j'ai dormi ?
J'ouvre lentement mes yeux aveuglé par la lumière du jour . WoW je suis carrément entré en coma .

Je sens un poids sur ma taille que j'essaye de dégager en bougeant mes hanches mais rien n'y fait .

Je baisse mes yeux et m'aperçoit que c'est un bras ... de par les nombreux tatouages je sais que c'est pas n'importe quel bras.

Je n'ose plus bouger et commence même à songer à faire la morte tellement la honte me submerge lorsque je repense à la journée d'hier.

Je ne sais plus où donner de la tête tellement mes pensées sont nombreuses. Et même flippantes ...

Des conquêtes ? Je suis certaines qu'il en a eu des dizaines.

De l'expérience ? Il doit même être formateur dans le milieu et ses lèvres me l'ont confirmé hier.

Mais moi . Bah rien. Ni expérience et encore moins conquête ou encore même crédibilité .

Mon dieu.

Je me suis laissé aveuglée par le désir et j'en ai oublié les conséquences. Que va-t-il faire de moi ?

Je n'eus pas le temps de penser plus que je sentis un souffle chaud sur mon oreille puis sentis une tête venir se nicher dans mes cheveux dans le coins de mon cou.

A quoi il joue.

Marco : Bonjour Princesse. Dit-il de sa voix matinale .

Non non non. Pas maintenant Luna. Calme.

Sa voix suffirait largement a déclencher en moi une seconde vague de plaisir.

J'hésite à répondre ou à faire la morte.

Marco : Je sais que tu es réveillée. Dit-il d'une voix plus dur à présent.

Super. On commence la bipolarité dès le matin.

Moi : Oui je suis réveillé. Dis-je en me tournant.

Il m'observe avec ses yeux verts avant de venir prendre une de mes mèches et l'enrouler autour de son doigt.

Il est torse nu je ne l'avais pas remarqué.

Ok ça n'arrange pas mon état. J'essaye de rester impassible. Ok. Aller on essaye.

Marco : Tu as l'air bien préoccupé. Me dit-il d'une voix sérieuse.  Beaucoup trop sérieuse.

Moi : N'ai-je pas le droit de penser maintenant ? Dis-je tu tac au tac.

Il demeura silencieux quelques secondes avant de me répondre.

Marco : Si bien sûr que si. Mais tout dépend à quoi tu penses. Si tu repenses à notre belle petite soirée d'hier alors c'est parfait, en revanche... si tu penses à une bêtise comme tu as le don de toujours faire alors je te suggère de t'arrêter immédiatement.

Idiot.

Moi : Tu regrettes ? Dis-je d'un coup.

Shit.

Ses yeux se plantent dans les miens mais la lueur verte qui y était si pétillante se ternit immédiatement et devint presque noir.

Des rides de colère prirent place sur son visage et sa main quitta mes cheveux.

Il se redressa et quitta le lit pour se planter devant ce dernier, me regardant comme si je lui avait sorti la plus grande des horreurs.

Quoi ? N'ai-je pas le droit au doute ? Comment puis-je ne pas penser ça ?

Marco : Tu me cherches femme ? Dit-il d'une voix que je ne lui connaissais pas jusque là.

Moi : Comprend mon questionnement Marco. Dis-je en me redressant et m'apercevant que j'étais toujours en culotte.

Marco : Il n'y a pas de questionnement à se faire tu as compris ? Cesse de penser à tout va.

Moi : Tu parles ! Dis-je hors de moi. Je ne suis pas habitué à ce genre de situation alors mon doute est totalement valable !

Marco : Il ne l'est pas ! Dit-il d'une voix de gorge profonde qui ressemble plus à un grognement qu'à autre chose ce qui me fait frissonner de la tête au pieds.

Moi : Si ! Toi tu as sûrement vécu cette situation des dizaines de fois mais pas moi ! Je n'ai aucune expérience, je ne suis pas le genre de fille auxquelles tu es habitué. Je ne suis ni mannequin ni une star et encore moi de votre rang social ! Rien. Toi et moi on a rien en commun Marco. Alors oui mes doutes sont bien évidemment normaux ! Dis-je en me levant et glissant les draps de mon corps ce qui me procure un frison à cause du changement de température.

Une température qui se gela au fil du temps et je ne doute pas de la raison de ce froid soudain.

L'aura sombre qui émana de Marco ne laisse aucun doute sur la provenance de ce courant d'air gelé .

Marco : Tu ne comprend rien ma pauvre. Dit-il d'un regard noir.

Vous allez sûrement penser que c'est moi la bipolaire à présent. Mais il faut me comprendre.

Je ne peux pas

C'est pas moi

C'est pas mon milieu. Et je ne peux me laisser emporter par mes sentiments envers cet homme bien que mon cœur me crie de me fondre dans ses bras et de me laisser aller et vivre cette histoire jusqu'à la fin même si elle n'a aucune suite.

Mais ma raison m'en empêche.

Marco : Sors de là. Me dit-il en me tournant le dos et s'en allant vers la porte de la salle de bain qui se referma aussitôt.

Moi: Désolé. Murmurais je tout bas en quittant la pièce qui demeura tout aussi froide.

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant