Toute la vie ?

16K 665 41
                                    

Pdv de Luna :

Ces mots résonnèrent dans ma tête quelques instants avant que je ne relève la tête vers lui seulement pour m'apercevoir que ses yeux m'observaient déjà.

Ces yeux dans lesquels je peux me perdre des heures, m'observaient recouverts d'un voile que je ne peux décrire avec de simples mots.

Alors que nos corps sont encore collés et que ma respiration n'a même pas eu le temps de se calmer la voilà de nouveau repartie pour un acharnement de battements de cœur irrégulier.

Moi : Tu veux dire que tu m'apprécies -

Marco : Je veux dire que je t'aime putain. Me dit il en se redressant sur son coude pour mieux planter son regard orageux dans le miens.

Moi : T-tu ne peux pas. Je veux dire...Marmonnais-je sans vraiment savoir comment finir ma phrase.

Marco : Comment ça « tu ne peux pas »? Me dit-il en levant un sourcil.

Moi : Tu m'as vu sérieusement ?

Son regard vira au noir et sa mâchoire se serra tellement que je cru qu'il allait se casser une dent.

Marco : Mais tu fais exprès ou quoi ?

Il se leva et remit son boxer avant de me tirer par les bras ce qui me fit me lever également.

Mais malgré son agacement, il me leva d'une douceur déconcertante.

Je cachais du mieux que je peux mon corps encore dénudé lorsque je me sentis quitter le sol.

Il me portait désormais en mariée et se dirigé à grand pas vers la salle de bain pour une raison que j'ignore encore.

Arrivé dans la salle de bain il me posa et me positionna en face de l'énorme miroir qui ornait le mur de cette dernière.

Je ne pus m'empêcher de couvrir mon corps encore une fois avant que mes poignées ne soient maintenus au niveau de mes hanches.

Marco : Regarde toi. M'ordonna-t-il près de mon oreille d'une voix qui se voulait sûrement maîtriser.

Moi : Marco s'il te plaît. Dis-je en regardant mes pieds.

Marco : Regarde toi j'ai dit. Me dit-il plus fermement.

Je n'est pas eu d'autre choix que de lever mon regard avec beaucoup de mal certes mais je l'ai quand même fait.

J'étais tellement gênée. Je ne savais quoi faire. Mon corps ? C'est pas la première fois que je le vois. Malgré le fait que je ne soit pas en surpoids je n'étais pas non plus un manequin . J'avais quelques formes malgré ma taille fine. Et j'avais aussi un peu de ventre. Mais je ne pense pas que ce soit réellement cela qui me dérange autant.

Je pense seulement que je n'ai jamais eu le temps d'apprendre à m'aimer tel que je suis. D'apprendre à m'admirer comme j'admirai tout le monde autour de moi.

Malgré mes apparences de fille froide et assurée j'étais en réalité tout aussi mal dans ma peau que n'importe qui d'autres.

La seule différence c'est que jusqu'à ce jour j'avais brillamment réussit à le cacher à tout le monde.

Tout le monde sauf lui.

Cette personne qui fait battre mon cœur a en perdre le souffle.

Cette même personne qui à ce moment même se tient encore derrière moi.

Le torse collé contre mon dos.

Cette personne qui vient de m'avouer ses sentiments et qui attend sûrement une réponse.

Cette personne. Simplement elle.

Marco : Tu es la perfection incarnée Luna. Tu es MA perfection. Putain mais est ce que tu ne te rends sérieusement pas compte des dégâts que tu causes sur ma personne. Tu me fais chavirer rien qu'avec un seul regard. Moi qui pensais avoir construit assez de barrière pour protéger mon cœur je me suis vus être désarmé de tout contrôle simplement en te regardant. Me dit-il dans le creux de mon oreille avec une férocité qui me fit trembler.

Marco : Je ne supporte pas que tu penses ne pas être à ma hauteur. Car si quelqu'un ici devrait le penser alors ça devrait être moi. Tu es et resteras à jamais ma muse.

Ces mots me réchauffent le cœur d'une manière indescriptible.

Marco : Chaque millimètre de ta peau m'appartient. Me dit-il d'une voix encore plus intense.

Pour la première fois je me sens spéciale.

Aimée.

Protégée.

Désirée.

Moi : Marco. Murmurais je en me tournant vers lui.

Marco : Je t'écoute mon cœur. Me dit il en caressant ma joue doucement.

Moi : Moi aussi je t'aime. Soufflais-je enfin en me sentant libre.

Libre d'une charge que je ne savais même pas que je portais sur mes épaules.

Libre de pouvoir enfin m'ouvrir à quelqu'un sans peur de représailles ou de jugements.

Marco : Et tu viens de faire de moi l'homme le plus heureux du monde mia querida. Me dit-il avant de tendre son bras pas loins derrière moi et d'attraper une serviette qu'il vient enrouler autour de mon corps.

Suite à ça il relève mon menton à l'aide de ses doigts et vint alors m'embrasser le front.

Marco: Tu es désormais ma prisonnière a tout jamais. Me dit-il un sourire en coins.

Moi : Ça ne me dérange pas tant que ça finalement. Lui répondis je avec le même sourire.

Il m'embrasse alors si délicatement que mon corps fond.

Ce baiser était lent et absolument divin.

Nos lèvres se quittaient pour mieux se retrouver juste après et cela pendant un bon petit moment.

Il se détache de moi au bout de quelques secondes supplémentaires puis se dirige vers le bain avant de faire couler l'eau dans ce dernier et de revenir vers moi et de tirer sur ma serviette avant me porter pour me poser sur le bord de l'immense baignoire.

Je l'observe alors qu'il verse un produit moussant qui sent terriblement bon. Après ça il arrête l'eau avant d'y tremper sa main pour vérifier la température.

Une fois cela fait il se redresse et me porte pour me poser délicatement dans la baignoire puis il se met à genoux et commence à soigneusement me laver.

Moi : Vient avec moi. Me vois-je dire, non sans rougir comme une fillette de 8 ans.

Il me sourit de manière provocatrice avant de se lever et me surplomber encore une fois de sa hauteur.

Il se déshabille et je ne me gêne pas de le reluquer ouvertement ce qui ne lui échappe pas.

Marco : La vue te plaît.

Moi : Absolument pas.

Marco : Ah oui ? Dit-il en se glissant juste derrière moi dans la baignoire. Et le contact de sa peau nue contre la mienne me relaxe instantanément et me fit même soupirer de bien.

Je cale ma tête contre son torse alors qu'il enroule ses bras autour de ma taille tout en m'embrassant le coup délicatement.

C'était un moment juste irréaliste.

Si quelqu'un m'aurait dit quelques années en arrière qu'un homme qui en plus est de la mafia viendrait me kidnapper et que j'en tomberai si follement amoureuse je lui aurait sûrement conseillé d'aller le plus vite possible réserver un rdv thérapeutique.

Mais ce qui est écrit est écrit. Et ma destinée est bien celle la.

Ce qui encore une fois pour ma plus grande surprise ne me dérange pas le moins du monde.

J'espère seulement que cela va durer.

Toute la vie.

Marco. ( En réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant