Bonjours tout le monde, j'espère que vous avez passez un bon week-end. Voici votre chapitre hebdomadaire et je connais une personne qui en sera ravie ! À dimanche prochain !
*
Son homme de main continua les tortures interminables de son alpha. Je ne savais pas l'heure qu'il était, ni s'il faisait jour ou nuit. Autant dire que j'étais en train de craquer. Je pensais à ma mère et à mon père. Je ne cessais de m'excuser pour avoir été aussi affreuse avec eux et les gens qui m'entouraient. Je me rappelais le jour où je m'étais fait un percing au nez, j'avais dû dormir chez Agane le temps que mon père puisse se calmer et ne me tue pas tout de suite. Ce souvenir me fit malgré moi chaud au cur durant ces heures insoutenables.
Je pensais aussi à mon âme-sur que je ne retrouverais jamais. J'aurais tellement aimé lui parler encore une dernière fois et lui dire que j'étais désolé de ne pas avoir été plus patiente, de ne pas avoir été là alors que son âme disparaissait de son enveloppe corporelle pour laisser place à son loup. Je me consolais avec l'idée que je n'aurais pas le regret d'être partie sur une vieille rancur avec mon père. Ma mère allait probablement pleurer toutes les larmes de son corps ainsi que tout les membres de la meute, cela ne faisait aucun doute. Et mon père lui je n'osais pas l'imaginer.
Mon bourreau sortit quelques instants pour reprendre son souffle après m'avoir incessamment frappé. J'avais le visage en sang, je n'étais pas belle à voir. Je pouvais en jugé par le sang coagulé sur ma robe de soirée, merde je l'aimais beaucoup celle-là !
Je cherchais un moyen de penser à autre chose, c'était plus simple de gueuler un bon coup sur quelque chose de matériel plutôt que de penser à ma fin proche.
Pendant tout ce temps, j'avais essayé de me défaire des chaînes et de la paire de menottes à mes poignets mais rien à faire. Ma peau continuait à grésiller, m'arrachant une voilée de jurons au passage. Mon oncle m'avait bien appris quelques tours pour se détacher et même crocheter des serrures comme celle de menottes par exemple. Seulement, c'était en oubliant l'effet qu'avait l'argent sur mon physique et ma psyché. J'étais vidé, dépourvu de force.
J'entendis du bruit, des coups de feu raisonnait derrière la pièce. Un homme entra dans la pièce, la première chose qui me frappa fut son absence complète d'aura. Même les humains en possédait une, bien qu'il ne pouvait pas la voir, alors que lui n'en possédait pas du tout ! Ma louve se montrait d'autant plus méfiante, elle avait peur de ce quelle ne pouvait pas comprendre. La silhouette encapuchonné, habillée tout en noir s'approcha de moi avec une grâce féline.
- Qui êtes-vous ? Dis-je parcouru de frissons, ce type me donnait grave la chair de poule.
C'est lorsqu'il libéra mes poignets de ses mains gantés que je constatai qu'il portait également un masque qui ne cachait que le haut de son visage. Il me faisait un peu penser à ceux qu'on pouvait retrouver dans les soirées mondaines à l'époque médiévale.
Même s'il m'avait libéré de ce feu, je n'étais pas vraiment rassuré pour autant. Il empestait l'odeur du sang. De plus près, on constatait que son manteau en laine était rougie par le sang. Beaucoup de sang, comme s'il s'était baigné dedans juste avant d'entrer.
- Vous Vous n'avez pas l'intention de me répondre ? Dis-je haussant à peine la voix.
- Je me suis occupé de tout les lycans à l'extérieur, les renforts ne vont pas tarder à venir. Laisse-moi voir tes blessures, dit-il dune voix désincarnée, puissante et grave. Même quand il essayait d'être rassurant, il ne l'était pas. Il entra dans ma zone de confort puis fit apparaitre des flammes comme par magie. Ma louve détestait le feu, naturellement je fis un bon de quelques mètres prête à lui mettre mon poing dans la figure.
VOUS LISEZ
Arise of the wolf, Partie 1: Origine
WerewolfIris, héritière du plus puissant lycan des États-Unis, n'avait aucunement l'envie de reprendre le flambeau familial et devenir l'héritière de son père, préférant une vie normale au côté des humains au détriment de ses origines. Sa rencontre avec Chr...