Chapitre 17

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Mon père sortit de la cellule à son tour suivi par Agane. Il m'avait pris dans ses bras, et sous les yeux attentifs de ma mère, je lui avais dit :

- Quitte à me faire suivre pendant ces deux ans, tu aurais pu au moins engager un type qui ne te déteste pas ouvertement. J'optais pour un ton décontracté. Mon père avait fait les gros yeux prit la main dans le sac.

- Alors tu te rappels dit-il blasé.

- Oui. Tu espérais que j'oublie entre temps ? Dis-je mauvaise.

- J'imagine que tu m'en veux à mort, dit-il s'attendant à ce que je lui fasse la scène du siècle. Il avait l'air préparer à endurer la tempête.

- Je suis furax mais tu as de la chance, maman ma convaincu de te laisser un sursis mais je t'assure qu'on aura une grosse discussion une fois cette histoire derrière nous. Ce n'était pas le moment opportun pour que nous discutions de nos torts à chacun.

Ma mère me fit à son tour ses gros yeux d'inquisitrice, hé je suis rancunière comme mon père, c'est pas nouveau. Je lui devais au minimum ça s'il je voulais obtenir gain de cause. Il n'en rajouta pas et se contenta d'acquiescer la tête, compréhensif.

En dehors de ça, je faisais plutôt bonne figure, je n'avais pas la tête de quelqu'un qui avait vécu quelque chose de traumatisant si on ne comptait pas ces affreuses cicatrices qui lézardaient mon corps. Je ne voulais pas y penser, je ne pouvais juste pas me permettre de me laisser déborder par mes émotions alors que la meute était en danger, autant menacé par l'extérieur que par l'intérieur, si Lucario disait vrai. Nous devions tous jouer notre rôle durant ces temps incertains. Mon oncle m'avait appris à faire passer le devoir avant mes émotions, il était temps de mettre en pratique mes connaissances.

Nous nous étions réunis avec les quelques bêtas présents ainsi que mes parents pour présidés la réunion. Nous devions parler d'informations sensibles, le moins de personne en savait, le mieux c'était. Après avoir passé une bonne heure en salle de réunion pour récapituler les derniers événements, je fis part de mon envie daller interroger le docteur Wargenson. Deviner comment ils ont réagi ?

- Tu n'iras pas voir ce taré de docteur après ce qui vient de t'arriver, tu as besoin de repos, avait fermement affirmé mon père, soutenu par les autres bêtas qui se contentèrent d'acquiescer vivement à ses propos.

- Il faut qu'on aille le voir, ne serait-ce que pour essayer d'obtenir des réponses, rétorquai-je ne laissant pas la colère avoir le meilleur de moi-même. La solidarité entre dominant, c'était vraiment le pire

- Je suis daccord avec toi mais c'est quelque chose que nous pourrons très bien faire sans toi, tu dois te...

- Concentrer sur mon rétablissement, soufflais-je exaspéré. J'ai compris, mais je suis certaine qu'il parlera plus à mon contact.

- Qu'est-ce qui te fait croire ça ? Je ne savais pas comment l'expliquer mais il fallait que ce soit moi. Il s'était bien livré à nous grâce à mon intervention, j'espérais qu'il fasse la même chose. Ma mère arriva à mon secours.

- Aussi tordu que ça puisse paraître, ce type n'est pas si différent d'un tueur en série. Il est obnubilé par ses recherches et il a dit qu'il était très reconnaissant envers Chris intervint ma mère en ma faveur.

- Je ne vois pas le rapport avec notre fille Amalia, grogna-t-il.

- J'y viens. Ces tueurs ont tendance à créer des liens particuliers avec leurs victimes, je pense que c'est pour cette raison qu'il a autant parlé à Iris la dernière fois. Puisqu'elle était la personne la plus liée à Chris, elle est donc ce qui se rapproche plus du lien agresseur/victime que le docteur Wargenson avait avec Chris. Vous comprenez ?

Arise of the wolf, Partie 1: Origine Où les histoires vivent. Découvrez maintenant