It was to late then I arrived (end)

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Il était trop tard quand je suis arrivé

J'étais encore dans l'appartement quand elle a disparu, ses affaires, son corps, elle n'était plus là et je ne savais où chercher. J'ai commencé à paniquer, j'ai cherché dans chaque recoin de l'appartement mais aucune trace. Je décide de sortir, je frappe à la porte de Blaise mais il ne l'a pas vu, je cours voir Astoria, Théodore et d'autres personnes mais elle reste introuvable.

Pourquoi, pourquoi est-elle partie alors que je lui avais promis. J'ai promis de la protéger quoi qu'il m'en coûte, de la garder en sécurité, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas la voir morte, je ne veux pas, je ne peux pas me l'imaginer. Alors que je marche dans la rue en essayant de la retrouver, une vive douleur me prend à la tête, je m'écroule au sol, il m'est impossible de garder les yeux ouverts, des larmes perlent sans que je ne puisse le contrôler. Soudain, une voix résonne, sa voix, remplie de sanglot, de peur, de colère et d'impuissance. 

"L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !Comme le temps s'en va d'un pas précipité !Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,Promenades, ravins pleins de lointaines voix,Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?"

Pourquoi dit-elle ça? Pourquoi récite-t-elle ce poème? pourquoi ce sujet en particulier? J'essaye de retrouver une vue à peu près normale mais c'est impossible, mon corps ne veut rien savoir, je reste clouer au sol à entendre des pleurs lointains, des plaintes douloureuses. J'essaye de voir à travers ses yeux l'endroit, j'essaye de communiquer avec elle mais rien ne marche, elle est sous l'emprise d'un sort, elle ne peut se contrôler, elle ne peut le combattre et pourtant, une source de chaleur parcourt mon corps, elle tente de combattre le sort, de trouver un moyen de s'échapper du sort.

"Tue- moi, je t'en prie, je ne veux plus souffrir de tes mains, j'en ai marre, alors s'il te reste une once d'humanité, tue-moi"

Elle veut mourir, elle est avec lui, elle est partie le rejoindre, sans me prévenir pour me protéger mais je n'en ai rien à faire de ma protection, c'est elle, uniquement elle qui doit être protégée mais pas moi. Je ne le mérite pas. Alors que je tente de rester en contact permanent avec elle, j'aperçois une clairière... Je la connais, la forêt interdite se trouve près de Poudlard, des monstres, des créatures s'y trouvent et elle est l'endroit de la mort. Je décide donc de transplaner à cet endroit et lorsque j'arrive sur place, il était déjà trop tard...

-Sale pute tu vas crever, tu te rends compte de ce que je dois faire, te faire, abimer une si jolie personne, personne te reconnaitra quand tu seras morte, déchiqueté par les loups garous, piétinée par les Centaures,...

-AVADA KEDAVRA, je lance le sort dans son dos et il s'écroule sur le sol, sans vie, enfoiré de merde, j'espère que tu crèveras une seconde fois en enfer!

Je passe au-dessus de lui et je pars détacher Rose, sans vie, en sang. Son teint est blafard, ses lèvres alors roses sont désormais bleues, ses yeux sont désormais clos et pourtant, je sens encore son coeur battre, il bat, elle est toujours en vie.

serment inviolableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant