Chapitre 13: Beau Clochard enquête !

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" Snif... snif snif."

La truffe remuante du chien touchait le sol aux environs du bâton. Le propriétaire de la truffe était un chien de moyenne taille, brun avec de grandes oreilles qui faisaient serpillières sur le sol. Il avait un petit sac en bandoulière sur l'épaule qui se balançait au rythme de son corps, et avait un harnais avec une cravate dessus fort élégant.

- Amenez-moi Watson s'il vous plait. dit le chien à un majordome, qui se trouvait près de là.

Le chien était dans le musée, plus précisément dans la salle même où le bâton avait été "dérobé". En tant qu'enquêteur en chef, il prenait ses aises dans la salle du crime.

Le dénommé Watson, un grand homme fort distingué affublé d'une moustache ridiculement grande pour son visage rond, arriva à pas feutrés.

- Bonjour. Bonjour... ?

- Beau. Beau Clochard. dit le chien en jaugeant l'inconnu. Le fils unique de la Belle et le Clochard.

- Hum, quel nom seyant.

- Je ne vous ai pas demandé votre avis. dit le chien en relevant le menton.

Watson ne laissa paraitre la surprise de se faire rembarrer par un chien, il toussota discrètement:

- Avez vous trouvé quelque chose ?

Beau releva la truffe.

- Watson. Vous demandez au plus illustre détective s'il a trouvé un indice ? Ne demandez pas à un roi où il a mit sa couronne, voyons.

Il balança ses petites pattes autour de l'estrade vide où devait se tenir le bâton magique.

- Récapitulons. Le vol a eu lieu à deux heures du matin. La sonnerie a retentit à deux heures et demie. Le voleur est entré en effraction dans le musée, et a prit le bâton magique. Il n'était sûrement pas a courant des nouvelles installation mises sur le bâton, car il semble avoir prit la fuite.

Beau renifla le sol longuement, en se déplaçant, et trouva une empreinte de pas: celle de Jay où de Lonnie.

- Mais on peut constater qu'il n'était pas tout seul. Je parierai qu'ils étaient trois.

Watson hocha la tête poliment.

- Autre chose, détective Clochard ?

- Oui. J'ai tout de suite fait analyser au laboratoire les résidus noir et violets sur le sol. Cette poudre brouille mon flair et m'enrhume. Je ne peux savoir ce que c'est, mais mon instinct canin me dit que ce résidu a un rôle important dans l'affaire. 

Watson compta sur ses doigts:

- Preuve 1: Ils étaient plusieurs, preuve 2: Une poudre étrange a rôle dans l'affaire.

- Non Watson, vous n'y êtes pas. Car il y a quelque chose qui me chiffonne, voyez vous.

Assis sur ses petites pattes de derrière, le détective regardait dans les yeux le pauvre Watson, qui était mal à l'aise.

- Lorsque sujet Mal et sujet Audrey ont tenté, ou dérobé un objet, quel était l'objet de leur réussite ? La connaissance ! Ces lieux sont faciles à pénétrer une fois qu'on les connait ! Mais aucun méchant affranchi n'est encore entré dans le musée. Ce sont donc des enfants d'Auradon.

- Vous pensez ?! dit outré Watson

- Élémentaire mon cher Watson ! On a tous en nous une part de mort et de malheur.

Le chien ne laissa aucune répartie à Watson, et fouilla dans le sac en bandoulière qu'il portait. Sortant entre ses canines une cigarette, en mâchonnant il demanda à Watson:

Descendant 4: Vengeance à la MaléfiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant