Descendant 4: Vengeance à la Maléfique

Chapitre 3: Conversation sérieuse de famille

Dès qu'elle eut vomi, Mal fut transporté à l'infirmerie. La Bonne Fée l'installa dans un des lits blancs, un verre rempli d'un liquide rosâtre en guise de remontant. Sa tête lui faisait mal, un cadeau de sa mère, sans doute.

Elle se redressa soudain, se rappelant.

"Merde !"

Son rendez-vous avec Mulan, la mère de Lonnie ! Elle l'avait complètement oublié ! Mal se releva, et chercha la porte.

- Si j'étais toi, je ne ferais pas ça. 

- Mais, Audrey, j'ai un rendez-vous avec Mulan !

Audrey la dévisageait, adossée au mur, un sourire compatissant sur les lèvres.

- Ça attendra. Là, tu es malade. Regarde toi dans le miroir, tu es pâle comme un linge.

Mal jeta un regard craintif vers le miroir, un peu apeurée de voir le reflet de sa mère au lieu du sien, mais ne vis qu'une jeune femme, l'air barbouillée, assise sur un lit. Audrey rit:

- Si tu voyais comment tu te dévisages ! On dirait que tu as vu un fantôme. 

Ho, non. Juste ma mère. pensa Mal

Les élancements dans la tête de Mal reprirent de plus belle, alors qu'elle se regardait dans la glace. Mais ce n'étais plus son reflet qu'elle voyait.

- Maman... murmura-t-elle

- Comment ? demanda Audrey, qui n'était pas sûre d'avoir bien entendu

- Non, rien. Je suis fatiguée, mais ta visite m'a fait plaisir. Peux-tu me laisser seule ?

- Ok. 

Elle referma la porte et Mal se tourna vers son reflet.

- Tu as trouvé mon petit mot, ma gargouille ? fit Maléfique

- Fais cesser cette migraine, c'est horrible. dit Mal en guise de réponse

Mal sentit son esprit se libérer, et eut les idées claires.

- Mon enfant. Tu vois comme c'est désagréable lorsque tu me désobéis. Je ne souhaite pas te contrôler entièrement. Tu as bien vu le résultat, et une fille aussi intelligente que Evie me démasquerait tout de suite. Non, je vais simplement de dicter des petits services que tu vas me rendre, et fini les migraines et les yeux verts. 

- C'était toi, pour Ben.

- Il ne faut jamais désobéir à sa maman ! chantonna Maléfique

- Si je fais ce que tu me dis. Tu ne le touches.pas. 

- Comme c'est adorable, roucoula sa mère, tu t'es entichée d'un homme, toi ! Mais rappelles-toi: l'amour ne vaut rien. Un jour, ton Beninounet trouveras plus jeune, plus belle et plus importante que toi. À ce moment là, tu reviendras vers moi.

Une fumée noire et épaisse sortit des extrémités du miroir, et Maléfique disparut, laissant Mal seule, dans le silence désinfecté de l'infirmerie. Elle prit alors le temps de regarder les autres lits, vides. Elle se leva, heureuse d'avoir retrouvé dans ses jambes sa volupté d'avant. Elle sortit, et toqua à la porte de Ben.

- C'est moi, Mal.

- Entre, fit une voix joyeuse.

Ben l'attendait, un verre d'aspirine à la main.

- C'est incroyable. Je voulais boire mon verre, et soudain pouf ! plus mal à la tête.

- Génial. Ben, est-ce que tu te rappelles avoir demandé à la Bonne Fée de m'apporter un papier ?