Descendant 4: Vengeance à la Maléfique

Chapitre 11: Baiser forcé

Evie sortit de la chambre de la chambre de son ami, et serra les poings, déterminée. Son coeur battait à tout rompre, pensant à ce qu'elle dirait à son petit ami. Doug était l'éclat de son coeur, celui qui la faisait sourire, sa lumière. Il était si mignon, si attachant, et romantique. Evie aimait plus que tout son sens de l'humour. Elle descendit les escaliers.

Doug finissait ses devoirs dans la salle à manger, une demi-heure avant. La Bonne Fée lui avait donné un devoir en plus, le voyant trop parler en cours avec Cerise. Mais il avait besoin de l'aide de Cerise. 

Il prévoyait une surprise pour sa petite amie. Après beaucoup de discussions entre quatre yeux avec la fille de Blanche Neige, il avait décidé de ce qu'il ferait. Ce serait lui qui s'excuserait. Une lettre d'amour ? Non, vieux jeu. Gâteau ? Non, qui le ferait ? Juste des mots, mis les plus magnifiques. Cerise avait approuvé. Doug y réfléchissait. 

En posant son stylo, il soupira. Finit, les devoirs. 

- Hello, Doug ! fit la voix pétillante de Cerise qui résonnait dans la salle vide, tu fais quoi ?

- La Bonne Fée nous as entendu parler... Je te rappelle qu'on a pleins d'exercices à faire en plus, tu ne les as pas fait ?

- Non, pas encore. 

Elle s'installa en face de lui et tripota la broche dans ses cheveux. Cerise avait l'ouïe fine, et entendit sans peine les talons bruyants de Evie dans le couloir.

- Tu sais, ce n'est pas forcément grave.

- Quoi ?

- Tes peines ?

- C'est-à-dire ? demanda Doug, perplexe.

- De coeur.

Doug haussa un sourcil, ne comprenant pas.

- Ah.

- Il y a d'autres moyens d'oublier.

- Mais... Pourquoi oublier ?

Les talons d'Evie descendaient l'escalier, mais Cerise fut la seule à l'entendre.

- Regarde comment oublier.

Elle prit le visage de Doug, ne lui laissant pas d'opportunité de s'échappa, et plaqua ses lèvres sur les siennes.

D'une poigne de fer, elle gardait la tête de Doug sur la sienne, et une ombre aux cheveux bleus se profila juste à côté. Cerise et elle se regardèrent, et Evie sortit en courant.

Doug, d'un coup de tête violent, arracha sa tête à celle de son amie:

- Cerise tu es folle ?!

Il entendit les bruits de pas étouffés qui montaient l'escalier, et comprit  soudain. Un éclair meurtrier passa dans son regard, croisa celui amusé de Cerise.

- Tu as fait exprès, hein ?! On s'explique après.

Il monta quatre à quatre l'escalier montant à l'étage de Evie.

Evie était arrivée, pleine de bonne volonté. Elle voulait voir Doug sourire, lui prendre la main, l'embrasser. Et lorsqu'elle était arrivé, ce n'était pas elle, qu'il embrassait, c'était une autre !

Elle sentit des larmes de rage, d'impuissance et de tristesse pointer dans ses yeux. Son regard croisa celui, pétillant et sans pitié de Cerise. Une larme, presque invisible, coula. Evie remonta les marches en courant. Elle ferma la porte en courant et ne put retenir le bouchon d'émotions qu'elle ressentait et bloquait depuis des jours. L'amour, la tristesse, la colère, l'incompréhension, la honte.