Descendant 4: Vengeance à la Maléfique

Chapitre 15: Interrogatoire

Beau attrapa avec sa gueule sa sacoche. D'un coup de dents expert, il l'ouvrit et fouilla dedans:

- Watson, vous êtes toujours avec moi ?

- Hum, oui monsieur.

- J'aimerai être dans mon carrosse direction le château des adolescents dans deux minutes chrono.

- Très bien. Monsieur Clochard désire autre chose ?

- Oui. fit le chien, sans attente, que vous dégagiez, votre présence seule m'insupporte.

Watson s'étouffa silencieusement avec sa salive, devenant par le même coup tout rouge. Beau lui lança un regard dédaigneux:

- Et arrêtez de faire le poisson rouge, c'est vraiment désagréable.

Watson ne demanda pas son reste pour s'en aller, laissant le chien parlant seul avec les majordomes.

- Et bien ? fit le chien, je n'ai plus qu'à attendre mon carrosse.

Il sortit en trottinant de la salle, dévala les marches en pierre, et s'assit par terre.

- J'espère que le roi Ben me donnera bien un petit quelque chose, ça fait longtemps que je n'ai pas mangé. grogna le canidé, alors que son petit estomac grondait.

Le carrosse ne tarda pas à arriver. C'était un grand carrosse rose à la mode "années 90" conduit par un portier souriant qui tenait les rênes de deux chevaux noirs. Il s'arrêta devant le chien.

- Bonjour ! fit le cocher, où je vous emmène, mon bon chien ?

- Chateau junior, et dépêchez-vous, je n'ai pas tout mon temps. fit Beau Clochard avec son ton énervant.

- Très bien. 

Lorsque le chien fut monté, le cocher donna un grand coup de rênes. Le carrosse commença à remuer, il avançait. 

Mal s'allongea sur le lit. Elle n'avait pas oublié sa mission. Elle ne l'oublierait pas. La présence de son père, et les migraines que lui donnait sa mère lui rappelaient en permanence. Elle souffla du nez un grand coup.

" Toc toc toc."

- Entrez. fit-elle.

- Mal ? C'est Hadès.

- Ah. 

La haute silhouette de son père se profila à la porte. Ss cheveux bleus brillaient, flammes éternelles et cruelles. Elle ne prit même pas la peine de le regarder. Il regarda la porte, puis sa fille. S'ensuivit un silence tendu.

- Qu'est-ce qu'il y a, père ? 

- ... Un nouvel ordre de ta mère.

- Ah. Génial. fit Mal en soupirant. C'est quoi ?

- Et bien... hésita son père, légaliser la magie noire sur l'Ile de l'Oubli.

Mal ne s'offusqua pas. Elle dit juste:

- Quand ?

- Oui ?

- Quand ça s'arrêtera tout ça ?

Hadès s'assit sur le lit près de sa fille brutalement. Il soupira, et se regarda dans le miroir, posé en face du lit.

- Ne nous reproche pas d'être nous même, Mal. Les méchants ont toujours été les méchants.

- C'est faux. J'ai été comme vous. Je... Un jour, moi aussi, j'ai rêvé de faire du mal. Tu ne peux pas dire ça. Pas à ta fille.

- Je ne restreint pas ma pensée, jeune fille. Pas comme toi envers tes amis.