DANGEROUS LOVE

Piste

Rio

En entrant dans le hangar j'ai eu la vision de plusieurs objets renversés et brisés, l'endroit était large avec de hauts murs, quelques fenêtres latérales laissaient entrer la lumière. Julio et Marco étaient du côté droit du hangar, appuyés contre des boîtes pendant qu'ils parlaient. Je me suis approché d'eux en attirant leur attention, Julio a jeté la cigarette qu'il fumait par terre en l'écrasant et m'a salué.

- Alors ? Que s'est-il passé ? – demandai-je en regardant autour de moi.

- Ils sont entrés par la porte d'entrée, je ne peux pas dire si celui qui a fait ça est suicidaire ou audacieux. Quoi qu'il en soit, celui qui a commandé cela est déjà venu ici en sachant exactement ce qu'il voulait et comment il le voulait. – Dit Julio sérieusement.

- Mais ils n'ont pas compté que Julio et moi allions arriver ici avec des hommes. On est venus voir si tout allait bien avec la marchandise de cette semaine, mais on a été accueillis par des coups de feu, alors on a appelé des renforts. – Marco a conclu.

- Je comprends... nous avons eu des morts ? – J'ai demandé.

- Non, juste de leur part ! Les corps sont là-bas dans le coin avec les deux que nous avons capturés. – dit Julio en pointant le coin opposé à celui où nous étions.

Sans rien dire de plus je me suis rendu à l'endroit indiqué, il y avait une vingtaine de corps allongés côte à côte, tous vêtus de vêtements noirs avec des gilets pare-balles et des bottes de style militaire. Je me suis accroupi à côté d'un des corps en essayant de trouver quelque chose qui nous dise qui ils étaient, mais j'ai été sorti de mes pensées.

- Tu ne trouvera rien. – Dit l'un des hommes qui était menotté près des corps.

Je me suis approché de lui et de son partenaire lentement.

- Bien sûr que non, mais je suis sûr que tu va adorer me dire qui t'a envoyé ici. – dis-je calmement à voix basse.

- Nunca ! – Dit l'autre qui cracha à mes pieds.

- Soyons honnête, pour ton patron tu es déjà mort. Alors pourquoi ne collabores-tu pas avec moi ? Si tu me dis ce que je veux savoir, je promets de te donner une mort moins douloureuse. – dis-je en me baissant à côté d'eux.

Les deux ont déglutis avant de me répondre

- Va au diable ! – Dit l'un avec mépris.

- Bien sûr que j'irais, mais pas avant toi. – J'ai dit et je lui ai donné un coup de poing dans le ventre.

L'homme se tortilla, tombant face contre terre alors qu'il cherchait de l'air. J'ai tenu l'homme par les cheveux en soulevant son visage l'obligeant à me regarder.

- Aller ! Je te donne une autre chance, qui t'a envoyé ici ? Dite le moi. – dis-je d'une voix basse et grave.

- On ne vous dira rien ! Tu pense qu'on a peur de toi ? – Dit l'autre d'un ton moqueur.

Je l'ai regardé en voyant un sourire sur son visage. J'ai brutalement lâché l'homme que je tenais, frappant l'autre au visage. J'ai ri devant leur audace puis j'ai sorti mon canif de ma poche et je l'ai enfoncé dans sa jambe en le regardant se tordre de douleur, je l'ai sorti et l'homme a grogné bruyamment.

- Puisque vous n'êtes pas d'humeur à collaborer, amusons-nous ! – J'ai tiré l'homme par le col en l'éloignant de ces corps, je l'ai jeté violemment par terre pendant que je l'entendais gémir – tu es sûr que tu ne veux rien me dire ? – dis-je en prenant mon pistolet.

- Chupa mi pito, cabrón ! – Il a crié et je lui ai tiré dans l'autre jambe.

L'homme transpirait et se tordait de douleur, mais n'ouvrait pas le bec, ça commençait à m'agacer.