//Bonus 5 "Magnifique lever de soleil"

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(NDA: L'inspiration m'a surprit cette triste nuit, je ne pouvais pas la laisser s'en aller. Je voulais vous faire un dernier aurevoir, en cette fin d'année qui a pour moi été exceptionnelle. Je vous laisse avec ces écrits et je vous ferais mes derniers aurevoir en fin de chapitre. Merci d'avoir suivit Mitsuko. Merci de m'avoir suivi jusqu'ici.

Bonne lecture ! Enjoy !)

Les plaines des horizons étaient parsemées de jasmins ces temps-ci. La vie battait son plein, les vagues entraient en collision contre la roche des falaises dans une parfaite mélodie, les oiseaux virevoltaient dans les airs avec dévouement et passion, laissant le printemps faire son apparition dans les cieux teintés de mauve et de bleu. Ce levé de soleil était à la fois si significatif et si simpliste.

J'étais assise là, sur les falaises de cette île qui m'avait tant marqué, vêtue de ma longue robe blanche volante,, mes longs cheveux bruns virevoltent à travers le vent marin et le regard dirigé en contrebas, sur une scène que j'idolâtrerai pour le restant de mon existence. Un groupe d'individus se trouvait là, quelques nappes avaient été disposées sur le sol, faisant office de place pour s'asseoir. Ma fille, Isabel, ayant énormément grandi, était également là, à danser pied nus dans l'herbe fraîche de ces mêmes plaines que j'avais moi-même adoré auparavant. Son grand sourire me ferait perdre pied, elle était magnifique. Ses cheveux noirs, semblables à ceux de son père, ses yeux d'un bleu perçant et un rire mélodieux. J'étais fière d'elle, fière de ce qu'elle était devenue. Une jeune adolescente prête à tout pour affronter la vie qui l'attendait. Une vie saine.

Je sentis soudainement une présence à mes côtés puis une main attrape la mienne dans une délicatesse inouïe. Je tournais ma tête pour découvrir mon mari, assis à mes côtés, sur l'herbe de cette colline, son regard rivé sur notre premier enfant, Nao, qui était aussi en contrebas, devant Isabel, l'observant danser à tout va, un sourire gravé sur ses lèvres.

    Il avait grandi lui aussi, beaucoup. C'était un jeune adulte magnifique. Il avait apparemment hérité du vocabulaire de son père, mais sa gentillesse venait de moi, à coup sûr. Il était accompagnée, à son bras, une jeune femme absolument charmante, Elea si je me souviens bien. Elle était d'une douceur extrême et d'une bonté à ne point en douter. En le voyant aussi attaché, je savais que mon fils était un homme, un homme que j'aimais.

Que j'étais fière de mes enfants !

Livai: On a pas été si mauvais au final. Ces morveux s'en tirent bien.

Moi: Je suis heureuse de les voir tous les deux. Heureux et saufs.

La prise que Livai exerçait sur ma main se resserra un peu plus. Il était vrai que nous avions appréhendé le retour de Nao, mais tout s'était déroulé sans encombre, pour notre plus grand bonheur. Il avait été si heureux de nous raconter ses aventures hors de l'île, sur les terres inconnues. Ses yeux avaient pétillés d'étoiles et on ne pouvait plus l'arrêter.

Il n'avait plus rien à voir avec le petit garçon que nous avions recueilli des années jadis. Il était devenu un homme juste et rempli de bon cœur.

Moi: Tu as douté de toi et pourtant tu as été le meilleur père qu'ils puissent avoir. Tu as douté de tes sentiments et pourtant, tu as été l'homme qui m'a le plus aimé en ce monde.

Livai: Tch. La ferme gamine.

Je le savais gêné ce qui me fit rire. Je le connaissais assez pour connaitre son malaise par rapport à l'expression de ses sentiments.

Livai: Tu doutais aussi. Tu doutais de tout et pourtant t'as sauvé des milliers de vies.

Je laissais un sourire peinée apparaitre sur mon visage, je ne rétorquais pas, sachant qu'il avait raison malgré moi.

𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant