𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘

-Chapitre 48

(NDA: Wooo... Je crois que je dois me faire pardonner ^^ Ce chapitre était si dur émotionnellement à écrire...j'en suis pas super fière en plus... je stress en le postant omggg !! Je l'ai réécris au moins deux fois mais j'y arrives pas. Mais bon j'espère que vous l'aimerez quand même ! Bonne lecture ! Enjoy ^^)

PDV Externe

2 jours

Cela faisait déjà 2 jours depuis cet acte. 2 jours de pur malheur, de détresse, de fatigue et de tristesse. Tout le camp avait été mit au courant et une ambiance des plus pesante se faisait sentir, les jeunes soldats de la 104eme étaient au plus mal. La Major n'était pas en reste, elle ne supportait pas de voir ses amis dans cet état mais c'était compréhensible. Elle ne pouvait imaginé la douleur qu'ils devaient ressentir.

En parlant de ces deux là, ces deux jeunes gens qui auraient dû devenir parents d'une petite fille il y a de cela plus de 48h, ils n'étaient plus que le reflet d'eux-mêmes, réduits à deux cœurs brisés, détruits. Il y avait ce gouffre qui s'était creusé entre eux, les deux surmontant le deuil à leur manière,et leur plus grande erreur était de le faire séparément.

L'un essayait de surmonter cette étape, en se plongeant d'avantage dans la paperasse, les entraînements, le travail mais en vain. Il était mal, terriblement mal. Lui qui s'était difficilement fait à l'idée qu'il allait devenir père d'un bébé, d'un être aussi innocent et fragile, qu'il allait le voir babiller et ramper partout. Tout s'était effondré en quelques mots, cette vision de bonheur qu'il s'était offert c'était envolée, la vie lui était fatale, elle était impitoyable avec lui et il se demandait pourquoi, se demandant ce qu'il avait fait de mal pour qu'elle lui arrache ce coeur qu'il n'a jamais pu battre, ce coeur qui appartenait à celui de sa fille, sa fille qu'il ne verrait jamais grandir.

Pourtant Il avait vécu de nombreux deuils : ses deux amis Furlan et Isabel, son ennemi devenu ami Erwin, son escouade avec qui il avait tisser des liens Petra, Erd, Gunther et Auruo. Il avait vécu le deuil de sa propre mère Kuchel.

Mais malgré tout ça, malgré toutes ces pertes, plus douloureuses les unes que les autres, celle de cette petite était la plus douloureuse de tous. Il ne lui avait jamais parlé, il ne l'avait jamais clairement vu, il n'avait pas eut le temps de s'attacher clairement à cette enfant, alors pourquoi. Pourquoi diable le fait de penser à cette tragédie lui brûlait la gorge et lui lacérait le coeur. Il ne comprenait pas ce sentiment, il n'y arrivait pas, la seule personne à qui il aurait voulu en parler était sa femme.

Mitsuko. Sa compagne lui manquait. Depuis ce malheur, elle n'avait pas voulu le voir, elle n'avait voulu voir personne, elle restait dans cette tente, muette comme une tombe, Hanji lui apportait seulement les repas mais repartait aussitôt sans avoir pu échanger un mot avec elle. Mitsuko se renfermait sur elle même, enchaînant cauchemar sur cauchemar, elle ne daignait pas regarder ce plat que son amie Major venait de lui apporter. Elle se sentait si seule avec un ventre si vide. Elle n'avait pas pu la serrer dans ses bras, la voir, lui parler... Hanji et Livai avaient capitalement refuser de peur de sa réaction.

Elle ne leur en voulait pas, elle comprenait... Mais ça lui faisait si mal, si mal de se dire que sa propre petite fille était partie à jamais. Elle voulait son bébé, elle lui avait hurlé à ce moment là, à ce moment où Hanji était sortit de la tente avec sa fille dans les bras, à ce moment où Livai l'avait retenu fermement en lui chuchotant que tout irait bien, que ça serait dur mais qu'il serait là. A ce moment là elle avait juste hurlé à plein poumons qu'on lui rende sa fille, qu'elle voulait son bébé, mais le silence avait été sa seule réponse.

Livai qui l'avait prise dans ses bras, qui avait caché sa peine pour pouvoir lui murmuré ces mots doux, ce qu'il ne faisait jamais : « je serais là » ; « calme toi »; « tu vas surmonter tout ça avec moi ».