-Chapitre 7

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Le lendemain, nous partons tous très tôt, direction la Capitale. J'angoisse légèrement face à l'idée de me retrouver là-bas, mais je suis bien entourée tout devrait bien se passer.

Livai : On traîne pas. Dès qu'on arrive à la Capitale on se disperse et on cherche des infos le plus subtilement possible. Compris les mioches ?

Nous : Oui !

Hanji : Les groupes se feront ainsi : Eren, Mikasa et Armin, vous allez à l'Est. Sasha, Connie et Jean vous allez à l'Ouest, Christa et Moi on va au Nord puis Livai et Mitsuko vous irez au Sud. On se retrouve tous à la porte de la Capitale avant midi. Si il y a le moindre problème ou que vous avez trouvez une information importante envoyer le signal.

Nous : Compris !

Livai : Alors on y va.

On se met tous en selle et nous nous mettons en route, direction, la Capitale.

**

Plusieurs heures de trajets plus tard, nous sommes enfin arriver à destination. On dépose les chevaux dans l'écurie de l'entrée.

Hanii : Il est 10 heure. Je veux que tout le monde soit présent à midi, n'oubliez pas le signal si vous avez une information importante ou un problème.

Nous : Aye !

On se sépare tous petit à petit, je me retrouve seule à seule avec Livai.

Livai :Tch.On va aller dans un des bar du quartier.

Moi : D'accord.

On se dirige vers un bar, au coin d'une rue. Je me sens tellement mal à l'aise, j'ai un mauvais presseniment.

Livai : Oi, tu te bouges ?

Moi : Euh oui.

On rentre dans le bar et les regards se tournent vers nous. Pas une seule femme, que des hommes qui ont certainement trop bu...
Je sens le Caporal se penché légèrement vers moi.

Livai :*murmure* Tu t'éloignes pas de moi.

Moi :*murmure* O-Oui.

Nous avençons vers le comptoir, je sens des regards sur moi, ça me répugnent... Arrivé au comptoir, Livai discute avec le barman mais je ne l'entends pas, la tête baissée, les yeux virés sur le sol. Les regards qui pèsent sur moi me mettent mal à l'aise et me dégoutte plus que tout. J'ai l'impression de me trouver dénudée devant ces hommes. J'entends des morceaux de paroles comme, « elle est bonne » ; « je l'avais jamais vu ici » « Elle fait partit du bataillon ? » « Ils doivent bien s'amuser avec elle » ; « je me la ferai bien tient ». Je ne comprends pas de quoi ni ce que ça sous entends, mais Livai ne semble pas les entendre et continue sa conversation avec le barman.

Un homme, environ 30 ans je dirais, se tient debout derrière moi. Il se décale sur ma gauche et me regarde fixement.

Homme : Dis donc, je t'avais pas vu, t'es pas mal. Tu veux pas venir avec moi ?

Il a une haleine de fauve... Ça me dégoutte...

Moi : Désoler, mais je suis ici pour affaire.

Homme : Affaire ? Ha ouais je vois... Bas t'as qu'à venir faire une petite pause avec moi...On pourrait bien s'amuser.

Je me décale doucement de lui.

Moi : Je..Non désolé mais je...

Homme: Fais pas ta coincée, reste avec moi, on s'amusera bien tu verras.

Moi : Je...euh...

Livai : Oi !

Moi et l'homme nous nous tournons vers Livai, son visage est neutre mais ses yeux montrent de la colère.

𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant