-Chapitre 49

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(NDA: Vos retours sur le dernier chapitre genre... ça m'a vraiment touchée merci !!! Vous êtes remis des deux derniers chapitres ? Vous m'en voulez toujours ? ^^ J'espère que ce chapitre vous plaira ! Bonne lecture ! Enjoy ^^!)

PDV Externe

Les pleurs avaient continués de longues et longues minutes, le chagrin de la soldate était si grand que ses larmes ne cessèrent de coulées. Elle exprimait sa peine, blottis dans les bras du Caporal, elle lui criait sa douleur, la douleur qu'ils ressentaient tout les deux. Ce n'est que quelques instants plus tard que la jeune femme se calmait enfin puis s'endormie, exténuée par ses pleurs et abattue. Livai l'avait déposé délicatement dans son lit, la recouvrant d'une fine couverture. Il se releva et l'observa un moment, il se demanda alors pourquoi il s'était entichée de cette femme, surtout en si peu de temps.

Dès qu'il l'avait vu il l'avait su au fond de lui, même si il n'y connaissait rien, ce sentiment qu'il n'avait pas compris, la voir apeurée, seule, perdue. Il avait eu ce sentiment de vouloir l'aider à s'en sortir, l'aider à se sortir de cette situation. Mais il s'était pris à son propre jeu, il avait eu le besoin de l'avoir pour lui, à ses côtés, contre lui. Il avait alors commencé à se poser des questions, à ruminer jour et nuit sur ce que cette relation pouvait lui donner ou lui enlever. Il avait peur de la perdre, qu'elle l'abandonne comme tout le monde. Mais elle était restée, elle était toujours là, vivante et aimante.

Les prochains jours risquaient d'être rudes, encore plus qu'auparavant mais il se l'était juré, il sera là pour elle, il l'épaulerait et ils surmonteront cette tragédie bien qu'il lui semblait impossible à dompter cette souffrance qui restera avec eux jusqu'à la fin.

Livai: Serafina.

Il murmura ce prénom d'un ton qui ne lui ressemblait pas, il était nostalgique, peiné, accablé. Mais pourtant, malgré la douleur qu'était de juste prononcé son nom, il le trouvait magnifique, c'était une douce mélodie dans ses oreilles qui, ironiquement, lui brisait le cœur. Il aimait ce nom, car c'était celui de sa propre fille, celle qu'il aimera toute sa vie sans pouvoir lui prouver.

Il quitta finalement la tente, un poids en moins sur les épaules. À peine après avoir marché quelques mètres il vit au loin son escouade auprès de Nao. Ils rigolaient face aux âneries de Connie et Sasha. Malgré les faits devant lui, Livai distinguait clairement les yeux fatigués, les cernes et le teint pâle de son escouade, ils voyaient bien les efforts qu'ils mettaient pour faire sourire Nao et ça il leur en était reconnaissant car en ce moment même, ni lui ni Mitsuko n'aurait pu lui donner le sourire comme ils le faisaient a cet instant.

Il s'approcha d'eux et à la vue de leur Caporal les soldats s'arrêtèrent de rire et se redressèrent. Nao le regarda un moment, un échange de regard se fit entre les deux, un regard lourd de sens. L'enfant se releva et se plaça devant son père.

Livai: Je sais ce que tu veux gamin, mais tu ne peux pas la voir maintenant.

Nao: Je sais, tata m'a expliqué que je devrais attendre quelques temps...

Malgré cela, Livai entendait clairement sa déception dans sa voix. Il posa sa main sur le haut de la tête de l'enfant et leva son regard vers son escouade.

Livai: Oi. Soyez prêt vous aussi, elle aura besoin de vous.

Ils furent surpris de ces paroles mais hochèrent la tête difficilement. Il était rare de voir Livai leur demander quelque chose aussi calmement, mais la situation faisait que c'était différent et ils comprirent tout de suite.

Livai: Au boulot, la pause est fini les mioches.

Ils s'en allèrent reprendre leur tâches respectives et Livai baissa le regard vers Nao.

𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant