𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘

-Chapitre 43

(NDA: GROSSE NOUVELLE ! ON A DÉPASSÉ LES 40K DE LECTURES !! INCROYABLE MERCI BEAUCOUP !!! J'ESSAYE DE VOUS CONTACTER AU MAXIMUM POUR VOUS REMERCIER MAIS QUAND VOUS NE VOTEZ PAS OU NE COMMENTEZ PAS JE N'AI PAS VOS PSEUDO POUR LE FAIRE MAIS CE N'EST RIEN!!! JE VOUS REMERCIE DONC ICI ^^!! Sur ceeee bonne lecture ! Enjoy ^^)

Les temps s'étaient calmés, la nuit était passé. Je n'avais pas dormis, comme n'importe qui d'autres présent dans les camps. Nao se réveillait souvent en sursaut, il pleurait et implorait pardon pendant de longues minutes pour ce qu'il s'était passé avec Jayl.

Cette vue me déchirais le coeur, il n'avait pas le droit de voir tout ça, il était trop jeune, il n'avait pas le droit de s'excuser pour la mort de Jayl qui avait juste voulu le protéger d'un soldat ennemi qui avait pointé son arme en sa direction. Non il n'avait pas le droit de vivre tout ça. Je m'en voulais terriblement. C'était ma faute. J'avais été égoïste. J'avais obligé Livai à l'adopter, il avait raison, il avait pris la bonne décision, il aurait juste dû ne jamais écrire cette lettre et Nao aurait pu avoir une vie bien meilleure au sein des murs, au sein d'une meilleure famille que nous... Peut être qu'il n'était pas trop tard...

En parlant de Livai, il avait voulu rester avec nous pour m'aider à apaiser Nao dans ses crises, mais Hanji l'avait convoqué pour résumer l'ampleur des dégâts et trouver des solutions, on ne va pas se mentir, c'était beaucoup plus important.

Avant de partir, il m'avait raconter que c'était grâce à Sasha que Nao était en vie et je pense je ne la remercierais assez pour l'avoir sauvé. Ce petit bonhomme était ce qu'il me restait de joie, une petite lumière qui me guidait dans toutes cette souffrances et Sasha l'avait sauvée.

Je fu rapidement sortis de mes pensées quand je vis Nao se redresser vivement sur son lit, en larmes et en bégayant.

Nao: M-Maman...P-Pardon... Je... J'aurais du... f-faire quelque chose...

Je le pris dans mes bras, caressant le haut de sa tête et son dos.

Moi: Calme toi. Ce n'est pas de ta faute, tu n'as rien à voir là dedans.

Il éclata en sanglots dans mes bras avant de s'endormir quelques minutes plus tard. Ce manège avait duré toute la nuit, j'avais donc été occupé à m'inquiéter pour lui ou pour ma suite.

J'étais dans une belle impasse. Enceinte. J'étais enceinte. Je n'y croyais pas, c'était impossible. Hanji s'était sûrement trompée, c'était juste un bonheur cauchemardesque : être enceinte au début d'une guerre, être enceinte de Livai, surtout être enceinte sans l'avoir sentis. C'était la pire des sensations : celle d'avoir été trahie par son propre corps.

Je m'étais résignée à ne rien dire à Livai pour le moment, j'allais payer les conséquences, je le savais j'étais égoïste une fois de plus. Mais c'était impensable pour moi de lui rajouter une tache supplémentaire. Je me débrouillerais pour le cacher, il fallait que je réfléchisse rapidement à une solution de dissimuler mon ventre qui allait reprendre sa forme « normale» selon Hanji, dans quelques heures voir quelques jours au plus tard.

Je me releva mais mes jambes tremblèrent et ma tête me tourna. Je ferma les yeux et j'eu une sensation de suffocation. J'ouvris les yeux et je me sentis perdue. J'étais à nouveau dans ce monde étrange. Le sol était recouvert de sable, il n'y avait rien à l'horizon. Pas une seule structure. Je cherchai du regard la trace d'un indice d'où est ce que je me trouvais mais je distinguai rapidement une silhouette d'une enfant. La même enfant que lors de ma première venue elle avait l'air étonnée de me revoir.

???: Je ne comprends pas.

Moi: Excuse moi ?

???: Pourquoi arrives tu à venir ici... Pourquoi ? Qui es tu ?