𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘

-Chapitre 30

PDV Interne

Cela faisait déjà quelques heures que nous étions arrivé ici, à la capitale, envoyé dans les cellules en dessous du tribunal. Les gardes nous avaient placé dans la même cellule, tout en nous regardant de haut et avec dédain. Qu'est ce que je les hais... Nao était effrayé et il ne savait pas ce qu'il lui arrivait...Pour la part, ce qui m'effrayais le plus était de savoir que nous allions être jugé, Nao et moi même. S'ils savent que je détiens des capacités alors on est mal, très très mal...

Mais bon je ne me fais pas d'illusions, ils savent sinon je ne serais pas là et Nao non plus.

Nao: Maman...

Je me retourna et vis Nao se redresser sur le lit de fortune qui était dans la cellule. Je m'approchai de lui et lui souris.

Moi: Qu'est ce qui se passe ?

Nao: Je veux rentrer à la maison... j'ai froid et j'aime pas cet endroit... J'ai peur. Les monsieurs ils sont bizarres.

Je mis une main sur sa tête et l'ébouriffant affectueusement.

Moi: On rentrera bientôt à la maison je te promets. En attendant il faut que tu te reposes, il fait nuit.

Nao: Mais... moi je veux rentrer maintenant !

Moi: On ne peut pas. Maintenant rendors toi demain sera une dure journée.

Il se recoucha, défaitiste, tout en me tournant le dos.

Nao: Je...Je veux juste revoir Papa...

Mon coeur s'arrêta presque et je le fixais les yeux écarquillés. Papa ?
A cette pensée mon coeur se brisa. Désolé Nao mais je ne pense pas que ce nom lui plaise fortement...

Après quelques minutes il se rendormit.J'espère sincèrement que tu ne vas pas nous abandonner et que tu vas nous sortir de là Erwin. Tu as autant besoin de moi que moi j'ai besoin de toi en ce moment.

PDV Externe

Ils étaient tous tendus, aussi bien Hanji que les jeunes de l'escouade du Caporal. Ils avaient passé toute la nuit dans cette salle à réfléchir aux éventualités possibles. Il fallait qu'ils les sortent de là, ils savaient que l'ignorance et le nouveau faisait peur aux autres habitants et aux camps d'armées. Mais eux ils savaient qui ils étaient, ils les avaient côtoyés et affectionnés, un plus particulièrement que les autres...

Ils avaient trouvé un plan, certes, mais pour qu'il marche il fallait que lui accepte cette condition et ils savaient tous à quel point ce choix était compliqué par conséquent ils respectaient ce silence de sa part.

Livai était assit à la table, quelques regards étaient tournés vers lui tandis que d'autres faisaient tous pour ne pas le croiser. Devait il vraiment accepté ? Était-ce réellement la seule solution ?

Livai: C'est sûr ?

Son ton était glaciale et remplit de haine, ce qui donna un froid sur la table. Ce fu Armin qui le regarda et lui répondit.

Armin: O-Oui Caporal...

Livai se mit à réfléchir encore et encore aux conséquences que ce choix allait avoir. Il releva la tête vers l'homme en face de lui et il pouvait lire clairement qu'il n'avait pas d'autres choix que d'accepter.

Il soupira.

Livai: D'accord.

Erwin: Il n'y aura aucun retour possible. Tu es sûr ?

Livai: Si je n'accepte pas, ils mourront tout les deux et il en est hors de question.

Erwin: Bien. Préparez vos chevaux, nous nous rendront au tribunal dès l'aube. Je veux que tout le monde soit prêt pour son rôle. Si un seul échoue, nous les perdrons.