Je rêvais. Je rêvais. Je rêvais.C'était ce que je ne cessais de me répéter depuis déjà quelques secondes, mais rien ne me permettais de me persuader que ce n'étais pas en train d'arriver. Une attaque ? Déjà ?
Mon coeur loupa un battement quand j'entendais Hanji se précipiter dans le salon récupérer sa veste puis de se rediriger à grande vitesse en dehors de la maison tout en donnant des ordres au soldat qui restait cloué sur place, à écoute attentivement sa supérieure. Je sortis de ma transe et réfléchissais rapidement. Je devais la suivre, c'était mon devoir.
Je la suivis, passant devant le pauvre soldat qui n'eut d'autres choix que de nous suivre et je monta rapidement sur mon cheval. Je vérifia mes sangles, la seule arme blanche que je possédais était un pauvre couteau de poche. Je releva mon regard vers l'horizon prête à partir mais je vis Hanji me regarder avec des yeux ronds, je pouvais y lire de la peur et de l'incompréhension.
Hanji: Il est hors de question que tu viennes avec nous !
Je soupira et la fixai dans les yeux.
Moi: Hanji. Je ne te demande pas ton autorisation. Livai et tout les autres sont là bas. Le plus important dans tout ça : mon fils y est aussi ! C'est inconcevable que je reste ici, sans avoir de nouvelles, sans savoir ce qu'il se passe, à juste espérer que vous rentriez tous en vie. Je dois me battre. Mets tes sentiments de côté Hanji, tu es ma Major et je suis ton arme, ne l'oublies pas.
Je soutenais du mieux que je pouvais son regard qui me montrait tant de compassion. Mais elle savait que j'avais raison, elle devait se comporter en tant que supérieure et non en tant qu'amie : des vies étaient en jeu. Son regard changea devenant plus sérieux et plus professionnel.
Hanji: On fonce. Mais je te demande de rester sur tes gardes.
Moi: Oui.
Nous nous élancions au galops, priant pour qu'il ne soit pas trop tard. Il fallait que ça tombe au moment où nous n'étions pas là et où nos armes n'étaient pas encore au point.
Je priais un intérieurement pour qu'il en soit rien arriver aux deux personnes qui m'importaient le plus... Je devais me reprends mais au fond de moi j'étais juste terrifiée de ce qu'il pouvait se passer là bas : Nao n'était qu'un enfant et Livai devait se mettre en première ligne pour protéger Eren car tout le monde le savait : Eren était la clef de tout et il était sous la responsabilité de Livai.
Hanji: Mitsuko je te demande de vraiment faire attention. Si ma déduction est vraiment la bonne, ton ventre devrait prendre la taille qu'il aurait dû avoir depuis quelques mois en seulement quelques heures. C'est très risqué de se battre dans cet état.
Moi:...
Je ne répondais plus car elle avait raison sur ce point. Allais-je être égoïste une fois de plus ? Oui et j'en assumerais les conséquences. Pour l'instant personne ne devra être au courant de cette révélation, pas même Livai... C'était mal de lui cacher je le savais. Mais je ne pouvais pas.
Il avait trop de responsabilité : Eren, Nao, les cadets, sa vengeance contre Sieg, la perte d'Erwin... Il était déjà exténué, il ne dormait pas plus de 2 heures par nuit... Hors de question de l'épuisé davantage.
Je m'en sortirais, par quel moyen je n'en savais rien mais je ferais tout pour.
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Nous étions désormais à quelques minutes du camp et nous pouvions déjà entendre et voir de loin les dégâts. Un carnage ? Probablement...
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𝗔𝗶𝗱𝗲-𝗠𝗼𝗶 ||𝙇𝙞𝙫𝙖𝙞𝙭𝙊𝙘
FanfictionLes histoires que l'on raconte aux enfants de tous les âges naissent forcément de faits. Qu'ils soient réels ou bien imaginés. Ils ont été racontés, ils vivent en nous, dans nos têtes, dans nos mains, dans nos rêves. Tic. Tac. Tic. Tac. ...