Chapitre 2 : accident

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Deux mois plus tard :

-« Tu es sûre que tu as tous dans ta valise ? Demande Gaïa à sa fille pour la millième fois.

-Oui maman je t'assure que j'ai tout. Dit lassement Diane.

-Tu as bien pris tous tes cahiers ?

-Oui...

-Et ta brosse à dent ?

-Chérie laisse un peu respirer ta fille. Dit Colin.

-Oui mais je me fait du soucis. C'est normal je suis sa mère tout de même !

-Maman, tu n'as vraiment pas à t'en faire. Dit gentillement Diane. Papa, tu peux m'emmener à la gare ?

-Oui bien sûr. Passe moi ta valise je vais la mettre dans le coffre. Dit Colin. »

Le père de Diane, colin, est un homme vraiment séduisant pour son age plutôt avancer. Il est grand avec une petite musculature presque inexistante. Il a des cheveux châtins qui lui arrive en dessous de ses lobes d'oreille et des yeux dorés avec des petites paillettes marrons. Il a un visage qui pourrait en impressionner plus d'un mais a un cœur en guimauve. Avant de monter dans la voiture, Diane fait un calin à sa mère. Elle lui promet que tous se passera bien puis la voiture démarre et la maison s'éloigne petit à petit du chant de vision de la brune.

C'est partit pour mes prochaines aventures. Pense-t-elle.

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Diane monte dans le train après avoir embrassé son père. Elle prend un siège libre et met de la musique sur son téléphone. Elle est en train de somnoler quand le train freine d'un coup. Elle ouvre brusquement les yeux.

Une voiture est juste devant le train, elle est bloquée. Le train essaie de ne pas entrer en collision avec celle-ci mais c'est peine perdus. Heureusement la voiture a été désertée juste à temps. Un gros fracas retentit, le devant du train est endommagé. Par chance il n'y a aucune victime. Mais avec l'onde de choque, Diane a perdu l'équilibre et se cogne au rebord de la petite table. C'est le front en sang qu'elle perd connaissance.

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-« Elle se réveille. Dit une voix grave. »

Diane ouvre difficilement les yeux. Elle tourne lentement la tête à gauche puis à droite. Ses souvenirs sont encore vague.

Elle est dans un lit. Un lit blanc. Dans une pièce. Une pièce blanche. Avec des hommes. Des hommes en blouse blanche. Elle aussi est vêtue de blanc. Tous dans cette pièce est blanc.

Trop de blanc. Se dit l'adolescente.

-« Comment vous sentez vous, mademoiselle ? Demande un homme.

-Heu...je crois que je vais bien. Mais que s'est il passé ?

-Vous avez eu un accident dans le train. Vous ne vous en rappellez pas ?

-Non...souffle-t-elle. »

D'un coup Diane ouvre grand les yeux. Non pas que les souvenirs de l'accident lui sont revenus, mais elle se rappelle d'autre chose de plus important à son goût.

-« Merde, merde, merde...je suis en retard. L'université... »

Elle essaye de se lever mais retombe brusquement sur son lit.

-« Mademoiselle vous ne pouvez pas encore vous levez. Il va vous falloir attendre quelques jours.

-Non ! Je suis déjà en retard. Il faut que je parte maintenant. Dit Diane au bord de l'hystérie. »

La porte s'ouvre, Diane tourne sa tête en direction des nouveaux arrivants qui ne sont autres que ses parents, Gaïa et Colin.

-« Jeune fille tu ne bougeras pas de ce lit avant que les médecins ne t'en donnent l'autorisarion. Dit son père.

-Ma chérie ! Tu nous à fait peur ! Dit sa mère en larmes.

-Tout va bien je ne suis pas en sucre.»

Elle reste un peu avec ses parents et petit à petit ses souvenirs reviennent. Son crâne joue au tambour et sa tête se met à tourner. Ses parents la voyant mal décident de partir juste après l'avoir enlacer. Diane reste quelques jours à l'hôpital avant de pouvoirs enfin repartir pour l'université de ses rêves avec plusieurs jours de retard.

Un amour interdit : Le royaume d'OrolyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant