Le petit groupe composé de : Marcus, Athéna, Alya, Apollon avance dans la ville. Cachés sous leur capuche, le groupe arrive au port. Ils avancent lentement, puis approche un loueur de bateau.-« Bonjour monsieur. Nous voudrions vous louer un bateau. Dit Athéna.
L'homme lève la tête vers les quatre individus. Il les regarde d'un mauvais œil.
-dés'lé ma p'tite mais vous ne tr'verez pas de raffiot à seulement cinq orolya (=20€) par ici.
-L'argent n'est pas un problème. Dit Marcus d'un ton ferme. Nous voudrions juste un bateau pour traverser le canal blanc.
-Si vous v'lez mon p'tit gars, j'ai un raffiot à vingt Orolya (=80€) en stock puisque vous p'vez mettre le prix.
-Très bien, nous le prenons ! Dit Alya.
-v'la les clés. Vous p'vez pas vous tromper ! C'est la seule barque. T'rnez à gauche et vous v'rez. »
Alya donne les vingt Orolya au vieil homme et le petit groupe part dans la direction indiquée. Ils arrivent devant une vielle barque.
-« Elle n'a pas l'air très solide. Dit Athéna.
-Pas grave ! Faut se dépêcher de délivrer Diane. Vous savez aussi bien que moi ce qui peut lui arriver dans ce royaume. »
À l'entente de ses mots, tous le groupe à un long frisson. Tous les quatre montent dans le bateau. Athéna tient la barre et les autres râmes.
-« Nous arriverons dans combien de temps avec cette allure ? Demande Apollon.
-Je dirais environ trois heures. Répond Alya.
-Il faut ramer plus vite alors ! Dit Apollon à bout de nerf. »
Tous accélèrent au maximum. La fatigue, les bras en compote, la faim, la soif, le mal de dos, le stress, la peur, le froid, voilà ce que ressent tous ce petit monde.
Les heures défilent lentement. Dans sa cellule, il n'y a ni nuit ni jour. Son pied est presque guérit. Elle n'a presque plus de douleur physique, seule la chaine sur ses mains l'a fait souffir. Mais elle la sent à peine. Sa douleur psychologique est au maximum. Une coquille vide. un corp sans âme. un livre sans page. l'amour sans jalousie. le jour sans nuit. le soleil sans planète. la Terre sans vie. Un homme sans une femme. Une tartine sans nutella. La vie sans la mort. Voilà ce qu'elle est. Elle s'est perdus. Une partie d'elle est morte ce soir là. Elle n'a plus qu'une sortie, qu'une envie ; la mort. Elle veut rester là et déperir. Elle ne veut pas être sauvée, juste entérée. Des pas se rapprochent. Ils martèlent le sol. La jeune femme voit un garde ouvrir sa cellule. Il entre, un flambeau à la main. Les yeux de la brune mis-clos, elle ne voit pas son visage. Mais ce feu, ce feu qui brûle sur la torche, elle s'en souvient.
Flashback :
-« Père ! Mère ! Où êtes vous ? »
Une petite fille court dans un long couloir. Derrière elle, il y a du feu. Elle hurle à plein poumons. Il y a du monde devant elle. Ils courent tous dans tout les sens. La fillette d'à peine trois ans entre dans une pièce. On dirait sa chambre : des rideaux verts d'eau, des murs bleus pastels et des étoiles plein le plafon. Il y a un grand lit, un petit bureau, un château de poupée, une coiffeuse, une grande armoire et une étagère pleine de livres. La fillette court chercher sa poupée dans son lit. Elle prend aussi un jolie collier, c'est un médaillon avec écrit dessus un L entrelacé avec un J ainsi qu'un cœur. La fillette fonce vers la porte mais elle ne veut pas s'ouvrir. Elle commence à paniqué, elle hurle et pleure à l'aide. Les flammes s'approchent. Elle s'éloigne le plus loin possible mais son dos vient heurter le mur. Elle se met dos au flamme recroquevillé sur elle même. Le feu s'approche dangereusement et finit par atteindre l'épaule de la fillette qui hurle de peur et de douleur. Puis, d'un coup la fenêtre se brise à cause de la chaleur et la fillette en profite pour s'enfuir. Une fois or de danger, elle perd connaissance près d'une maison.
Fin du flashback.
Diane ouvre ses yeux. Elle est haletante et des perles d'eau salés s'écoulent de ses yeux.
Que...que c'est-t-il passé ? Qui était cette fille ? Quelle était cette maison ? Ce n'était quand même pas moi ?!
Plusieurs questions fusent dans l'esprit de Diane. Elle ne comprend pas ce qui lui est arrivée. Sa tête tourne légèrement. Elle a souvent eu des images de son passé qui lui revenait en mémoire mais jamais une scène entière. Perdus dans ses pensées, Diane n'a pas encore vus les deux hommes en face d'elle. L'un d'eux se râcle la gorge. La brune relève soudainement la tête mais regrette bien vite son geste en voyant la face de gauffre du roi Octave. Oui, ce n'est pas le roi Grégoire car il est repartit sur son territoire. Mais Octave n'est pas vraiment mieux que Grégoire.
-« Bonjour...commence le roi.
-C'est bon arrêtez avec vos formalités. Surtout que vous savez très bien que ce n'est pas un bon jour mais un mauvais jour. Comme à chaque fois que je vous vois. »
Le roi s'avance. Il regarde Diane avec un regard avide. Un regard fou.
-« Je viens te faire une proposition. Dit le roi.
-quel qu'elle soit c'est non. N-O-N !
-Ecoute avant de parler idiote. Réplique le roi d'un ton à faire geler le soleil. Donc je disais, j'ai une proposition...
-non. Vous n'avez pas une proposition mais trois. Réplique Diane.
-pardon ?! Dit le roi incrédule.
-Oui dans vos phrases il y a trois propositions : « écoute avant de parler » une, « donc je disais » deux et « j'ai une proposition » trois. D'ailleurs les deux dernière sont des propositions juxtaposées si vous voulez tous savoir. Dit Diane avec une étincele de malice dans ses yeux.
-Ne joue pas au plus maligne avec moi ! Crie le roi. Si je le voulais, je pourrais faire revenir Grégoire pour qu'il recommence ce qu'il t'a déjà fait. »
Les pupilles de Diane se dilatent à l'écoute de cette phrase. Ses jambes et ses bras tremblent de peur. Le roi voit bien l'effet qu'il a produit chez Diane et il n'en est que plus heureux.
-« Donc, es-tu prête à m'écouter ? Demande le roi. »
Seul le silence lui répond. Diane aurait envie de se détacher et de l'étrangler. Elle s'imagine tous les styles de tortures qu'elle pourrait lui faire : brûlé vif, l'écartelé, le lapider, la saigner à mort, le fouet, le couteau...
-« Ma proposition est de te faire entrer à mon service en tant qu'espionne. Dit le roi.
Diane le regarde dans les yeux avant d'éclater de rire, un rire froid et dénué d'émotions.
-Vous pouvez partir si ce n'était que pour me dire cela. Finit-elle par dire.
-Réfléchis. C'est ton seul moyen de t'en sortir. Si tu veux revoir la lumière du jour, entre à mon service. »
Diane lui crache dessus ce qui lui vaut une gifle.
Jamais ! Jamais ! Je ne le rejoindrais ! Même pour ma liberté ! Plutôt mourir !
C'est bien Diane. Dit la voix sifflante. Reprends toi !
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Un amour interdit : Le royaume d'Oroly
Teen FictionDiane Xorys, une fille comme les autres, va faire la rencontre du prince Apollon William lors de la sélection. Mais la vie est toujours compliqué. Quand elle décide de jouer avec vos sentiments, vous ne pouvez rien faire. Découvez le secret du ro...