Chapitre 25 : révélation

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Le soleil se lève sur le beau royaume d'Oroly, Diane sort de son lit et se prépare : elle se douche, s'habille, se brosse les dents, se coiffe et se maquille. Après un dernier coup d'oeil dans le miroir elle descend à la cafétéria. Elle y retrouve Elio qui est en train de réviser, elle s'assoit en face et lui, puis ils discutent jusqu'à ce que la cloche sonne. Les cours passent et la réunion se rapproche.

Il est maintenant quinze heure, l'heure de la réunion. Diane attend en dehors de la salle que ses parents sortent pour qu'elle puissent par la suite discuter avec eux. Derrière la porte, se trouve la directrice ainsi que Gaïa et Colin.

-« Bon écoutez je vais être franche : je ne sais pas pourquoi votre fille est ici.

-Pardon ? Dit Gaïa.

-Vous m'avez comprise. Votre fille a un niveau très élevée par rapport à la moyenne globale de l'établissement. En plus, elle fait des études qui pourrait ne jamais lui servir car elle ne sait pas où elle veut se diriger. Je serais conquise si elle restait mais je pense qu'il faudrait d'abord qu'elle discute du futur avec vous, ses parents. Par la suite, elle pourra choisir sa voie, par exemple elle pourrait aller en droit dans ce cas toutes les matières scientifique lui serait retirée.

-Madame la doyenne, nous comprenons ce que vous voulez nous dire mais le problème est que même si diane choisit sa voie, elle voudra continuer tous le reste même si ce n'est d'aucune utilité pour son avenir. Dit Colin.

-notre fille est comme on dit une touche à tout. Elle a besoin de connaissance pour s'épanouir et ne peut pas rester dans le même sujet pendant trop longtemps. »

...

Diane tourne en rond dans le couloir. Elle est pressée d'avoir sa discussion avec ses parents.

Que peuvent ils bien m'avoir cachée ? Se demande-t-elle sans cesse.

Soudain, la porte s'ouvre. Ses parents en sortent suivis de la doyenne.

-« Mademoiselle Xorys, pouvons nous discuter ?

-Heu...oui bien sûr. »

Je vous déteste ! Vous êtes obligée de vouloir me parler maintenant !

Diane regarde ses parents dans le blanc des yeux puis s'éclipse dans le bureau de la doyenne.

-« Bon, mademoiselle il faut que vous vous décidiez. Il faut que vous trouviez votre voie. Vous pourriez devenir une scientifique ou une sorte de savante. Il faut que vous vous trouviez un métier dans lequel vous pouvez toucher à tout.

-Oui madame... »

La doyenne donne encore quelques conseils à Diane puis celle-ci s'eclipse jusqu'à sa chambre où ses parents l'attendent. Elle ouvre la porte puis s'assoit sur son lit.

-« J'écoute.

-Tu ne voudrais pas discuter ailleurs ? Demande sa mère.

-Où ?

-On pourrait aller à la bibliothèque.

-D'accord mais dépêchez vous. »

Diane se redresse tel un ressort et ouvre la porte. Elle presse ses parents car sa patience à atteint sa limite. Des questions fusent de tous les coins de son cerveau. Heureusement, elle est enfin à la bibliothèque. Elle ouvre cette fois la grande porte et s'installe sur le petit fauteuil qu'elle aime tant.

-« Maintenant je veux la vérité ! Dit elle à bout de patience.

-Bon, la vérité j'ai toujours voulue te la cacher mais ton père n'était pas de cet avis...

La vérité, Diane, c'est que tu n'es...pas notre fille.

-Heu...je crois que j'ai eu un beug auditif...répète.

-Diane, tu n'es pas notre enfant biologique et nous ne sommes pas tes parents biologiques. Répète son père.

-En faite, il y a un peu près treize ans, nous fêtions le nouveau travail de ton père. Il y avait tes grands parents et tes oncles et tantes. La fête avait durée jusqu'à très tard dans la nuit. Quand les invités s'apprêtaient à partir, la sonnette avait retentit. Je suis allée ouvrir et je t'ai vus. Tu n'avais que trois ans et tu étais évanouis. Les invités et ton père m'ont rejoins après que j'eus hurlée. Ils étaient aussi estomaqués que moi, tu étais en sang Diane ! Ton épaule était brulée et ton sang coulait en abondance. J'ai appellé une ambulance et les pompiers sont arrivés à peine quelques minutes plus tard. Tu as passé plusieurs jours à l'hôpital et nous venions te voir tous les jours. Je ne savais pas pourquoi je m'inquiétais autant pour toi alors que je ne te connaissais même pas. Mais au fond de mon coeur je sentais qu'il fallait que je veille sur toi. Nous ne savons pas d'où tu viens. Avec ton père, nous pensons que tu as sonné à notre porte et que tu t'es évanouis par la suite. A ton réveil je t'ai prise dans les bras comme le ferrait une mère à son enfant. Tu m'as dévisagée mais pas repoussée. Tu avais un traumatisme tellement fort que tu n'avais aucun souvenir. Les docteurs m'avait présentée comme ta mère et quand je t'ai regardée je n'ai pas eu le courage de le nier. Voilà tu sais tout.»

-je...heu...j'ai besoin d'être seule.

Diane part en courant de la bibliothèque et remonte jusqu'à sa chambre les larmes roulant sur ses joues.

Tu vois personne ne veut de toi. Tu as été abandonnée par tes parents. Ils ne voulaient plus d'une fille brulée. Tu ne dois pas faire confiance. Tu ne dois pas croire les gens. Ne cherche pas tes origines. À quoi ça servirait. Personne ne t'aime. Dit la voix sifflante avec un rictus.

C'est faux !! J'ai des amis qui m'aime !

-« c'est faux...sanglotte Diane. »

Elle entend la porte grincer, Diane sèche ses larmes en se retournant à la vitesse de l'éclair. C'est Hélène qui entre dans la pièce.

-« Diane ?! Pourquoi pleures-tu ? Qui a-t-il ?

-ben...mes...parents...pas...seule...abandonnée... »

Hélène s'approche doucement de son amie et la serre dans ses bras. Avec sa main droite elle lui frotte le dos en faisant des ronds tout en répétant « chut, tout va bien. Tu n'es pas seule ». Diane se laisse aller, elle débale tout son strock de larme. Que ce soit dû à son enlèvement ou le fait que ses parents ne soient pas ses parents. Elle laisse la tristesse prendre le contôle sur elle. Diane finit par se calmer et décide de faire confiance à son amie. Elle déballe son sac. Elle lui dit ce que ses « parents » lui ont dit plus tôt.

-« Tu sais Diane, tu as été très honnête envers moi et je pense que je dois l'être envers toi. De toute façon les deux mois sont presque finit. Alors voilà...

 Alors voilà

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Un amour interdit : Le royaume d'OrolyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant