Su mirada

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PDV PABLO :


Mon bras droit entre dans mon bureau sans même prendre la peine de frapper. Je peux tout de suite remarquer le sourire qui illumine son visage ainsi que le couteau couvert de sang dans sa main droite. Je comprends alors les causes des hurlements qui m'ont cassé les couilles pendant au moins 15 bonnes minutes

Il fait quelques pas avant d'atteindre mon bureau puis s'assoie. Un silence pesant enveloppe la pièce pendant plusieurs secondes. Mon bras droit se décide enfin à parler :

- J'ai fais ce que tu m'as demandé.

D'un ton poser je lui réponds :

- Bien, maintenant Giorno, assure-toi qu'elle ne meurt pas, le spectacle n'a pas encore commencé.

- Tu comptes me cacher longtemps ce que tu veux lui faire ? J'en ai marre d'attendre. Me dit-il plus qu'impatient.

- Tu vas bientôt le savoir, mais en attendent je veux que tu t'assures que le colis a bien été livré.

- La tête ? Ouais elle a été livrée et figure-toi que ça ne lui a pas aussi plus que ce qu'on avait imaginé.

Je peux apercevoir le coin de ses lèvres s'étirer.

- Parfait.

Mon bras droit prononça ces derniers mots en quittant mon bureau :

- Désolé mon ami, mais j'ai quelques plans pour ce soir, si tu vois ce que je veux dire.

Qu'est-ce qu'il me fatigue mais je ne connais personne à qui on peut faire plus confiance. Même quand il a été au plus bas, il continuait de donner corps et âme pour que ce cartel puisse continuer de fonctionner.

Je m'assoupis sur le dossier de ma chaise qui trône au milieu de la grande baie vitrée. Je prends le paquet de clopes que j'avais au préalable mis dans la poche de mon jean. Je cherche mon briquet puis allume la cigarette. Je repense à ce qu'il s'est passé il y a deux jours lorsqu'il y a eu la pagaille dans ma boîte de nuit. Ça n'a toujours pas été médiatisé et heureusement d'ailleurs, les gens penserai-je ne n'est pas assez d'homme à mes côtés pour me protéger.

Je me lève de ma chaise, mais c'est avec difficulté que j'y arrive, la balle tirée dans mon ventre par cette pute me fait un mal de chien. C'est mon frère qui m'a retrouvé quelque minutes après inconscient sur le sol. Il a acheté l'hôpital le plus proche pour que je n'ai pas à attendre.

J'ai encore les images de la tonta qui me tire dessus, cette garce ne sait pas à qui elle s'en ai pris. J'ai laissé les champs libres à Giorno, il peut lui faire tout ce qui lui passe par la tête temps qu'elle ne meurt pas.
Quelqu'un toque une nouvelle fois à mon bureau, là porte s'entrouvre et je peux apercevoir la tête d'Angelo qui me guette.

Celui-ci s'avance de quelques pas sans fermer la porte et me dit d'un air stressé :

- Papa veut te voir et il est vraiment en colère contre toi. Je ne sais pas si t'en rends compte, mais le cartel de Sinaloa Tu devrais faire quelque chose avant que ça empire.

Je le fixe et sort prend en main le Glock posé sur mon bureau. Je ne perds pas une seconde avant de viser sa tempe. Et je prononce :

- Tu te fous de ma gueule Angelo ? C'EST TOI QUI VAS ME DIRE COMMENT JE DOIS GÉRER MON PUTAIN DE BUSINESS !?

Il ne signale pas le moindre mouvement et se contente juste de me fixer quelques secondes avant de sortir de la pièce. Je prends mon téléphone et appelle Carlos pour qu'il me trouve toutes les informations sur la pute qui m'a tiré dessus. J'appelle et il me répond tout de suite joyeusement :

SurvieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant