Survie

Elena

( NDA pré-chapitre : TW : VIOL)

PDV GABRIELLA :

Je m'assoie à côté d'Elena dans la salle de bain et je lui prend la main.

Mon cœur explose presque en la voyant dans cet état. Elle qui est toujours souriante habituellement, je ne comprends pas ce qu'il se passe.

Je lui caresse les cheveux pour lui montrer ma présence, pour lui montrer qu'elle n'est pas seule.

- Elena, trésor, parle moi.

Je ne sais absolument pas pourquoi je l'ai appelée comme ça, mais ça n'a pas l'air de la déranger plus que ça.

- Gabriella, je veux tout te raconter, laisse moi tout te raconter s'il te plait.

Je lui remonte son visage et mon regard croise ses pupilles vertes.

- Parle-moi, je t'écoute.

Il faut qu'elle libère tout ce qu'elle à sur le cœur si elle veut pouvoir tourner la page.

Elle prend plusieurs respiration puis lorsque je sens qu'elle va parler, je me tais.

- Mon père à toujours été dépendant à la drogue et il ne s'occupait jamais de moi, quand à ma mère, elle s'est enfuit quand je n'étais encore qu'un bébé. Elle renifle et poursuit. Lorsque j'avais 15 ans, on manquait cruellement d'argent car mon père s'est fait virer et à refusé de chercher un nouveau travail car il disait qu'il ne voulait pas s'occuper de tout dans la maison. Je me souviens de tout ce qu'il s'est passé.

Début flashback de Elena raconté à Gabriella

- Elena ! Reviens ici tout de suite, me crie mon père complètement saoule depuis le salon.

Je me cache dans mon armoire, comme tous les autres soirs où il était trop bourré.

Mon cœur bat à la chamade, je sais exactement ce qu'il va se passer : il va me trouver, me dire que je ne sers à rien puis il va me frapper avant de s'évanouir et de tout oublier.

J'aurais aimé avoir une enfance normale, pouvoir sortir avec mes amies ou même juste avoir des amies, mais moi, je dois travailler, travailler et encore travailler, le matin avant les cours et le soir après mes journées de cours. Tout l'argent que je gagne ne sert pas à payer l'appartement ou encore les courses, non cet argent sert seulement à payer la drogue à mon père.

Pour satisfaire sa putain de dépendance.

La porte de ma cachette s'ouvre brutalement et je me fais entraîner de force dans le salon.

- Elena, t'es qu'une pourri gâtée ! me cris mon père

Pourri ? Peut- être, mais gâté ? Comment ose-t-il dire ça.

Mais le fond de ma pensée, je ne lui dirais jamais.

- Mais ne t'inquiète pas Elena, j'ai fait un sorte d'arranger la situation, me dit t-il en souriant.

Il se tait et le silence se fait entendre, si seulement je pouvais l'entendre plus souvent ce silence.

- TU NE SERS À RIEN ! ABSOLUMENT À RIEN ! hurle t-il.