PDV GabriellaVoilà maintenant 72 heures que je déambule dans les rues de Séoul à l'affût de la moindre personne qui pourrai travailler aux ordres de Pablo.
Mon plan est simple. Errer dans les rues de la ville déguisé et faire ma vie comme si de rien n'était.
Je n'ai n'y argent, ni contact, rien. Je me débrouille comme je peux en volant de la nourriture pour ma survie ou encore en m'introduisant dans les maisons de personnes inconnue pour avoir un toit ou m'abriter.
Je ne reste jamais deux nuit d'affilé chez la même personne, se serai trop risqué.
J'ai appelé mon chef une seule et unique fois pour le mettre au courant de ma situation. Il m'a seulement conseillé de continuer comme ça pendant qu'il trouve un accord à passer avec Pablo. D'après lui ça se saurai tarder.
J'inspecte la maison devant moi, à la recherche d'une fenêtre ouverte ou d'une porte mal fermée.
Trouvé.
La fenêtre du première étage est grande ouverte et aucune lumière n'est allumée.
La personne qui occupe la pièce doit sûrement dormir.
J'escalade le rebord de la première fenêtre puis sauté pour attraper celui de la deuxième fenêtre plus haute.
Je me hisse jusqu'à l'encadrement puis entre dans la maison.
C'est une chambre d'enfant, de bébé plus précisément.
Je regarde le berceau où y est allongé un bébé.
A la forme de son visage je peux distinguer que c'est une fille.
Elle me regarde avec ses gros yeux, je prie intérieurement pour qu'elle ne se mette pas à pleurer.
J'enlève mes lunettes et instantanément la fillette se met à sourire.
Je m'approche d'elle et lui sourit à mon tour.
-Salut toi, tu ne dors pas ? Je lui demande en me penchant vers elle.
Elle sourit de plus belle.
-Tu ne t'ennuies pas toute seule ?
Je lui parle comme si elle allait me comprendre. Mais ne pas avoir parlé à quelqu'un depuis plus de trois jours commence à laisser des séquelles.
Elle est très belle comme enfant, presque irréelle.
-Ne dis pas à tes parents que je suis là.
Si je finis au poste de police, Pablo pourra certainement me retrouver. II connaît pas mal de monde j'en suis consciente.
Des pas résonnent dans les escaliers, je cherche un endroit où me cacher.
Je marche vers la grande armoire et m'y glisse sans faire un bruit.
Les vêtements accrochées au portant dissimule mon corps.
-Tu ne dors toujours pas Luna ? Lui demande une voix féminine qui doit sûrement être sa mère.
Luna rigole quelques secondes.
-Qu'est-ce qui te fais rire comme ça ma chérie ? Sa mère rigole à son tour.
J'ouvre délicatement la porte de l'armoire, juste un peu pour apercevoir la scène.
La femme est grande et blonde d'une beauté indescriptible comme sa fille.
Luna rigole de nouveau mais cette fois ses yeux se dirigent vers l'armoire.
Sa mère tourne la tête dans ma direction.
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Survie
Любовные романыGabriella vit une vie tranquille dans la ville où elle a passé la majeure partie de sa vie, Tepito. Mais après avoir tiré un soir sur l'un des narco trafiquant le plus puisant de tout le Mexique lors d'une fusillade, elle devient sa prisonnière. Et...