Impression de deja vu

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Gabriella



Mes yeux s'habituent petit à petit à la pénombre, j'essaye tant bien que mal à essayer de distinguer la moindre chose qui peut me donner un indice sur l'endroit où je me trouve.

Je peux savoir que je suis dans une cave à cause de l'humidité et du manque de fenêtres, mais je n'en sais pas plus que ça.

Mes poignets me font un mal de chien à cause de la corde qui l'ai relies. Mes bras son en l'air, sûrement attaché au plafond.

Je ne peux pas m'assoir, cela fait plusieurs heures que je suis debout, mais je n'ai pas mal aux jambes. Lors que mes entraînements, mon chef m'a torturé de toutes les manières possibles et inimaginables.

Ma bouche est sèche, je suis déshydratée et le fait de rester debout n'arrange en rien la situation.

Des pas résonnent devant ma cellule.

-Eh toi, va dire à ton chef de venir au lieu de se cacher, je crie à la personne.

Seul un rire grave résonne. Puis un tintement de clés retentit. J'entends la serrure de la cave s'ouvrir.

L'homme vient libérer ma première main, mais pas la deuxième ?

Un objet tombe par terre.

-Mange, il m'ordonne.

-Sans ma deuxième main ça va être compliqué, je réplique.

L'homme ne répond rien. La porte de la cave se referme puis le verrou se ferme.

-Connard, je me chuchote à moi-même.

Il devait certainement porter des lunettes infrarouges pour ne pas avoir eu besoins d'allumer la lumière.

Je me penche en bas et effleure-le contenue de plateau du bout des doigts.

Un verre, sûrement de l'eau.

Et du pain.

Je ne m'attendais sûrement pas à un repas 5 étoiles, mais sérieusement ? Du pain et de l'eau.

Qu'il se le garde son vieux pain dure.

En revanche, je saisis le verre d'eau et le boit cul sec, puis je le repose par terre.

Mes bras commencent sérieusement à me faire mal, devoir les maintenir en l'air aussi longtemps est abominable.

Mais le pire dans mon cas, c'est de ne pas avoir la notion du temps. Je ne sais pas depuis combien de temps je ne suis là ni même sûr qu'elle endroit du globe je me trouve.

Mes yeux commencent à fatiguer, se fermant peu à peu. J'essaye de trouver une position un minimum confortable.

Je pose ma tête sur mon bras droit qui lui est toujours attaché.

J'ai essayé de le détacher sans succès.

A une main c'est impossible, je ne serai même pas comment faire à deux mains.

Je regarde autour de moi, à la recherche d'une solution pour m'échapper.

Je remarque dans un des coins du plafond, une caméra qui clignote en rouge.

L'enfoiré, il m'observe depuis le début.

Je lui fais un doigt avec mon majeur gauche, sur qu'il me regarde.

La porte de la cave s'ouvre une nouvelle fois, la lumière de la pièce s'allume ce qui m'aveugle complètement. Je ferme les paupières très fort puis les ouvres petit à petit pour tenter de m'habituer à la forte lumière.

SurvieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant