Survie

Vide d'esprit

(NDA pré-chapitre : j'espère que vous avez le mental pour affronter ce chapitre. TW : sujet du viol abordé)

PDV Gabriella

J'ouvre la porte du vanne et monte à l'intérieur.

-Mais qu'est-ce qu'il t'a pris sérieux ? me demande Pablo sur le point d'exploser.

Connard.

-Je ne vois pas de quoi tu parles, je réponds sans le regarder.

Je détache ma queue de cheval faisant retomber mes cheveux sur mes épaules.

-"Et vous vous ressemblez à un clochard". Il reprend les mots que j'ai dit quelques minutes auparavant au brun.

-Ah tu parles de ça ? Bah quoi ? Vous n'allez quand même pas me dire que j'ai tort !

-Pour le coup tu avais raison, pouffe Carlos.

Je lui mime un "merci" avec les lèvres.

-Tu as failli tout faire foirer avec tes saloperies.

-Arrête de te plaindre Pablo, tu avais cas y aller à ma place !

Il n'a pas bougé le petit doigt pendant cette mission.

-Fermez-la et regardez, nous ordonne Carlos et nous montrant l'ordinateur devant lui. Il fait revenir les vidéos des caméras de surveillances quelques secondes en arrière.

-L'enfoiré ! s'énerve Pablo.

-Il a caché deux sacs dans la chambre. Je pense qu'il se balade avec une partie de l'argent sur lui. Je vais envoyer tes gars Pablo, nous explique Carlos.

Le concerné lève la tête puis replonge la tête dans son téléphone.

-Les gars, ce n'est pas tout mais personnellement je meurs de faim ! Alors bouger vos gros culs et conduisez-moi au restaurant. Commence à s'impatienter Elena.

-Moi aussi je meurs de faim, j'ajoute à l'attention des gars qui nous prête aucune attention.

-On passe à l'hôtel histoire de se préparer et on file au resto, c'est pour pour vous ? nous propose Giorno.

-Qu'est-ce que tu attends pour rouler ? s'énerve Elena.

On arrive à l'hôtel qui se trouve à l'autre bout de Madrid.

La nuit est déjà tomber et la ville brille de mille feux.

Nous descendons tous les cinq du vanne et marchons en direction de l'entrée.

Pablo se rend à l'accueil pour récupérer nos cartes puis reviens avec ainsi qu'avec le numéro de téléphone de la femme qui s'est occupé de lui.

Il drague vraiment tout ce qui bouge ce n'est pas possible.

Il donne les cartes qui permettent de pénétrer les chambres à tout le monde.

-Où est ma carte ? je demande en voyant qu'il ne m'a rien donné.

-Personne ne t'a pas prévenu ? On dort dans la même suite.

Un sourire mesquin de dessine sur ses lèvres ce qui me donne envie de vriller.

-Ahah depuis quand tu fais des blagues ?

Il ne répond pas et reprend son air sérieux.

-Non, c'est hors de question que je dorme dans la même pièce que toi, rêve toujours.

Il enfouille ses mains dans ses poches et se contente de me fixer.

-Tu pense que je veux dormir dans la même pièce qu'une sorcière comme toi ? On n'a pas le choix, c'est la seule suite disponible.