Cette chère mère

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C'est un article que j'aurai préféré éviter, mais au vue de ce que j'ai lu en ce dimanche 02 janvier 2022, je n'ai pas trop le choix.

Ma mère qui raconte ses mémoires aussi sur Wattpad dans une histoire qui se nomme : «  L'histoire sans pattes » (bien avant la création de la mienne). Quelques chapitres de son histoire visent avec franchise et sans filtre, des membres de sa famille y compris certains de ses enfants, un chapitre aussi qui humilie mon père (alors qu'il est décédé).

Calimero estime donc en retour avoir ce même droit que son histoire Wattpad, répondre à ses publications publiques qu'elle diffuse sur plusieurs supports (Facebook notamment), puis lui répondre avec la même franchise et sans limite (qu'elle se permet de s'octroyer) et donc par conséquence et avec la même méthode que ses publications, de faire le portrait d'une mère aux milles visages (un coup généreuse, un coup diabolique).

Après tout !! Ce que je publie, ça reste ma propre histoire et mon parcours personnel de vie, mes propres souffrances, mes douleurs, mes joies et mes peines. Elle en fait partie, et à égalité elle a droit à son lot de portrait.

C'est aussi un droit de réponses. lorsqu'elle prononce ces paroles "J'ai honte de tes écrits" et juste après "Je t'attends". Je vais donc accéder à sa requête en lui rafraîchissant sa mémoire.

On nous dit que nous n'avons qu'une mère, sauf que nous n'avons pas non plus choisi nos parents, et j'aurai préféré avoir une vraie mère : aimante, qui s'occupe de ses enfants, qui les protège, et qui les respecte.

Nous sommes loin de ce portrait.

Je ne vais pas parler au nom de mes frères et soeurs, chacun d'eux a son histoire, son parcours mais également leurs propres raisons de détester notre mère. Je vais donc uniquement parler en mon nom et seulement mon histoire.

Comme je l'ai déjà écrit auparavant dans d'autres chapitres, mon enfance a été généralement bienveillante et aimante.

Ça s'est plus compliqué à partir de l'année 1990, au moment où je me suis senti abandonné et qu'elle m'envoie à plusieurs reprises en pension.

La première fois pendant 2 ans j'avais seulement 10 ans, à 200km de la maison soit disant parce que je suis un surdoué, mais surtout la deuxième fois à 14 ans dans un collège du département pour que je puisse libérer ma place et ma chambre afin qu'elle puisse héberger des personnes en fin de vie dans ma propre chambre et avec toutes mes affaires et matériels (dont deux sont morts sur mon lit). Un vrai traumatisme !!

Je n'ai pas eu mon mot à dire. Ma mère préférait s'occuper des étrangers et de son mari chanteur plutôt que de ses propres enfants. Lorsque nous sollicitons notre mère, on la dérange car elle était trop préoccupée à gérer son association ou jouer l'attaché de presse de son mari

Je n'ai donc pas eu une adolescence dans l'amour. Je l'ai subi pendant des années dans l'abandon, le rejet, et la maltraitance psychique (je n'ai pas subi de violences physiques je rassure)

Un autre évènement m'a chamboulé pendant mon adolescence lorsque ma mère me claque sur les gencives. "Julie n'est pas ta soeur" (du coté de mon père). Lorsque j'ai répété les paroles de ma mère pendant les vacances chez mon père, je me suis ramassé les foudres, et j'ai failli perdre mon père et ne plus le revoir. Une fois la tension apaisée, mon père a pris conscience que je ne suis pas en tort, et que ma mère n'avait pas à dire cela.

Ce qui est vrai dans cette histoire, c'est que ma soeur ne porte pas le nom de mon père. Mais là où ma mère est en tort, et je l'ai appris des années plus tard, c'est que ma soeur a été reconnue naturellement par mon père 4 ans après sa naissance.

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