Autobiographie, sous forme de mémoires, des souvenirs et des coups de gueule. L'histoire vraie d'un garçon qui a vécu au départ des moments de joie, puis au fil du temps qui passe avec beaucoup de tristesses, de rejets, et de colères. Aujourd'hui en...
Quand j'étais petit j'étais souvent suivi par des psychiatres pour enfant (je n'ai toujours pas compris pourquoi), et l'un de ces psys aurait dit à ma mère que je suis un enfant surdoué.
À titre personnel, je ne vois pas ce que j'ai de différent par rapport aux autres enfants, je n'étais pas plus intelligent qu'un autre, je n'ai pas un Q.I surélevé, et je n'ai pas toujours été premier de ma classe durant la primaire.
Ma mère a pris une décision : celle de m'envoyer à un pensionnat, à 200km de notre domicile, à Salies de Béarn, à l'institut Beaulieu (aujourd'hui ITEP Beaulieu)
Une fois installé au pensionnat, je pouvais revenir au domicile le week-end mais seulement tous les 15 jours et pendant les petites vacances scolaires.
Seule exception !! Je restais aussi contre mon gré au pensionnat chaque mois de juillet, on va dire en mode vacances et loisirs (patinoire, piscine, jeux, chants, ateliers etc ....). Pour ensuite revenir en famille au mois d'août, plus particulièrement pour voir mon père dans l'Essonne.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas pris cela comme une opportunité, mais comme un abandon. D'abord car je voyais très rarement ma mère durant ces deux années, et je pense que c'était limite aussi une punition sur le fait que j'ai voulu vivre chez mon père en 1989.
Et puis il y a une autre raison, c'est que tous les dimanche j'allais chez ma grand-mère, avant de repartir le dimanche soir au pensionnat (par le bus entre Bordeaux et Salies).
J'ai vécu cela comme une déchirure, j'étais en larmes et je me sentais seul.
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Durant les 3 années que j'ai vécu là bas (entre avril 1990 et juillet 1992), je ne peux pas dire que j'étais entièrement malheureux ou que j'ai vécu uniquement des mauvais moments. Car j'ai pu me faire des amis, que j'ai considéré à cette époque comme ma seule famille.
Mais aussi car nous avons eu des activités diverses et très variées (dans la cour dehors, le Ping Pong, la cure thermale, les épreuves d'orientation en ville, les jeux sur ordinateur, les ateliers, la messe le dimanche pour ceux qui le souhaitent etc ...)
Il y a eu de bons souvenirs, je me rappelle par exemple des soirées cinémas à thème, ou lorsqu'on regardait les jeux olympiques pendant les repas, je me rappelle aussi de tous les ateliers auxquels on pouvait s'inscrire comme par exemple le chant, les arts plastique, ou encore le journal coin coin (que je n'ai plus à ce jour)
Mais aussi toutes les activités en été (tous les mois de juillet après l'école) comme les sorties patinoire à Anglet, les épreuves d'orientation en ville, les grands jeux d'été dans la cour etc ... sans oublier la salle où on faisait la sieste obligatoire pendant 2 heures l'après midi.
La liste est longue côté activité, et si je peux me le permettre, là dessus il n'y avait vraiment pas à se plaindre !
Je me rappelle aussi toutes les soirées dans nos chambres, on faisait des jeux de société avant de nous endormir, et puis d'un coup retentit la musique "El condor pasa" qui nous annonce gentilment qu'il nous reste 5 minutes, pour aller au lit, nous coucher et dormir.
