Cadet des Pompiers

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Cela s'est passé à Targon en Gironde entre 1993 et 1995.

Une belle et riche expérience pour apprendre le secourisme et à sauver des vies. Une expérience que je recommande aux jeunes d'apprendre, car c'est très enrichissant.

J'ai eu également l'honneur de partager cette même passion avec mon meilleur ami de l'époque Lionel.F. Même si avec les années notre amitié s'envolait, on ne pourra pas oublier les deux années que nous avons vécu ensemble.

Mon premier souvenir c'est le premier jour que j'ai porté ma tenue. Je me souviens de la longue tenue bleue, casquette rouge, avec ma ceinture qui contenait ma lance et un autre outil (je me souviens plus lequel). Quand on a seulement 13 ans, et qu'on porte une tenue, cela reste une belle fierté.

 Quand on a seulement 13 ans, et qu'on porte une tenue, cela reste une belle fierté

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La première chose que l'on m'a appris c'est le P.L.S. La base du secourisme pour positionner une victime en danger.

Je me souviens aussi des autres cours, où il fallait apprendre tous les noms des véhicules. A l'époque on parlait par exemple de VSAB, de FPT ou encore VSL.

Et puis y a eu la pratique, il a fallu apprendre à utiliser une lance pour éteindre le feu, puis ensuite d'une bombe à oxygène, le bouche à bouche.

En revanche, je ne suis pas du tout un bon sportif. Quand on avait des concours de cross entre pompiers, je ne faisais pas parti des meilleurs. Je n'étais pas bon non plus quand il fallait grimper une corde (un vrai calvaire)

Et pour finir, un autre de mes meilleurs souvenirs, c'est lorsqu'on allait à la rencontre de la population pour offrir le nouveau calendrier des pompiers, en échange d'une petite compensation. J'étais en compagnie de notre ami René (Touche le Néné comme on le surnommait au Loto à Targon, lorsqu'il tirait les boules)

Ce n'est pas pour l'argent que j'ai eu un bon souvenir, mais surtout la rencontre des gens qui avaient le plaisir et le respect de recevoir des pompiers chez eux. Des échanges et des partages de discussion devant un bon café, c'était vraiment mémorable.

Je ne m'entendais pas avec tous les pompiers. J'ai pas mal de mauvais souvenirs avec ce grincheux Dominique, il était trop autoritaire et surtout trop exigeant envers les cadets de trop réussir sur la pratique.

Nous ne sommes que des ados, et on ne peut pas être bons partout. J'ai été pas mal moqué de ne pas réussir à monter à la corde, mais en revanche j'ai été mieux respecté lorsque l'on faisait des exercices de secourisme avec le VSAB.

Le plus compliqué pour moi c'était les exercices du feu. Lorsqu'il fallait lancer le tuyau et bien ouvrir avec les bras pour que l'eau puisse bien passer dans le tuyau, cela réclamait beaucoup d'efforts physiques. Mais même avec beaucoup d'entraînement, l'exercice du feu ce n'est vraiment pas pour moi. Le secourisme était plus dans mes capacités

Côté sportif on faisait beaucoup de tours du terrain de foot à côté, on jouait même parfois au foot (cela me rappelle des mauvais souvenirs)

En tant que cadets on s'entraînait beaucoup pour participer aux cross régionaux des pompiers, ou pour les concours de parcours du combattant, en affrontant les cadets des autres casernes de la région.

J'étais tout le temps volontaire pour y participer et porter le dossard en représentant ma caserne. J'ai fait tout ce que j'ai pu, même si pour les cross je m'essoufflais très vite et avais du mal à finir certaines des courses (ça dépendait de la distance à parcourir)

Après deux ans d'actions avec eux, je devais en principe finir ma dernière saison en 1996 en passant un concours BNS ou AFPS (plus connu aujourd'hui sous le nom PSC1) pour devenir pompier titulaire (j'ai dépassé mes 16 ans à ce moment-là depuis octobre 1995)

Mais je ne l'ai jamais passé, j'ai préféré abandonner en plein milieu de la saison, en réalisant que sportivement je ne suis pas apte.

J'éprouve malgré tout un immense respect de ces deux ans de parcours, le respect de la tenue que j'ai porté pendant deux ans, et surtout je garde en mémoire tout ce que l'on m'a appris au niveau secourisme qui me servira toute ma vie. Je n'ai pas passé deux ans dans une caserne pour le fun.

 Je n'ai pas passé deux ans dans une caserne pour le fun

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