La Période Collège

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A Sauveterre de Guyenne (1992-1994)

Je finis mon école à Salies de Béarn en juillet 1992, car la classe de 5eme est le maximum possible qu'on pouvait suivre

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Je finis mon école à Salies de Béarn en juillet 1992, car la classe de 5eme est le maximum possible qu'on pouvait suivre. Heureusement sinon j'y serai peut être encore resté (non merci !)

En septembre 1992, je rentre en 4eme2 dans ce collège à Sauveterre, cette fois proche de ma famille, et avec beaucoup de bons et mauvais souvenirs

Dès notre rentrée, nous faisions une quête pour venir en aide à la Somalie qui souffrait de famine. L'objectif est de récolter le plus de paquet de riz pour leur venir en aide

C'est également cette année là, que je faisais ma correspondance avec un espagnol

Et plus tard, en février 1993, il y a eu la quinzaine à Saint Lary.

Ma première saison a donc été très riche.

Côté scolarité rien ne se passe comme prévu. Je rentre à Sauveterre avec les bases que j'ai eu à Salies de Béarn
Mais catastrophe !! Je ne suis pas du tout à jour et aligné avec les programmes d'un collège normal.

Beaucoup de choses qu'ils ont appris dans ce collège en 6eme et 5eme, je ne les ai pas appris à Salies dans mon parcours. Comme quoi un établissement pour surdoué ne rend pas les élèves plus intelligents.

La conséquence de tout ça : les notes ont été très salées. Il n'y a qu'en maths et en orthographe que je m'en sors très bien, mais pas le reste

Et puis il y a eu aussi la rencontre du prof de Français, Monsieur Daudignon, qui m'a humilié. Lorsqu'il nous proposait de faire des rédactions avec un sujet à thème. A titre personnel je ne pense pas à parler à titre général mais plutôt de raconter mon vécu, aucune consigne du prof sur ce sujet.
Et pourtant ce prof, qui sentait l'alcool a 1 mètre, décide de lire à haute voix devant toute la classe, les rédactions de certains élèves (dont les miens) afin de les rabaisser et les humilier auprès de nos camarades.

Cela ne s'est pas produit qu'une seule fois. Mais à cette époque dans les années 90, nous n'étions pas confrontés ni prévenus avec le mot « harcèlement », nous ne connaissions même pas ce mot. Et pourtant je l'ai vécu et très difficilement.

Cela m'a coûté quelques mises à l'écart de certains de mes camarades de classe pour me rapprocher des classes inférieures (peut être que je ne suis pas arrivé à m'intégrer dans une école normale en gardant le traumatisme de Salies).

Mais quoi qu'il en soit, un prof n'a aucun devoir d'humilier un de ses élèves et heureusement merci aujourd'hui c'est devenu punissable par la loi.

Pour en revenir à ma scolarité, cela fut un échec cuisant et cela m'a coûté un redoublement.

L'année suivante en septembre 1993, je pars donc en redoublement en 4eme1, avec plusieurs événements marquants que je n'ai pas oublié

Quelques semaines après la rentrée, j'ai attrapé une grippe violente durant un cours de sport.

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