Autobiographie, sous forme de mémoires, des souvenirs et des coups de gueule. L'histoire vraie d'un garçon qui a vécu au départ des moments de joie, puis au fil du temps qui passe avec beaucoup de tristesses, de rejets, et de colères. Aujourd'hui en...
Après plus de deux ans au pensionnat à Salies de Béarn, je retourne dans une vie normale et familiale à partir de juillet 1992. Le traumatisme, toujours dans la tête.
Les années sombres arrivent petit à petit et crescendo les 5 années suivantes de 1992 et jusqu'en 1997, cette période d'adolescence n'a pas été une joie de vivre pour moi. (Je parle uniquement en interne dans le milieu familial)
Ma mère n'est plus la même depuis sa rencontre avec Maxime à La Brède. Les deux seules années où nous étions à la limite tous heureux, avec le sourire, dans la bonne humeur et unis c'était en 1992 et 1993
Ceci étant dit, je n'étais pas pour autant heureux de leur mariage en 1992. Je ne l'ai jamais approuvé. Peut-être trop rapide à mon sens, on le connaît à peine !
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Nous arrivons à Targon en 1992, et à peine nous sommes installés ici, qu'une grande surprise m'attend : la rencontre avec deux hommes, la vingtaine (des visages que j'ai déjà rencontré mais comme des inconnus). Mais ce jour là à Targon, ma mère décide de me les présenter officiellement comme mes frères aînés
Je découvre donc à cet instant que j'ai vécu les 13 premières années de ma vie sans savoir que j'ai deux grands frères. Pourquoi ? Ma mère à cette époque ne s'est pas justifiée (J'ai quelques flashs de les avoir déjà vu à La Brède, c'est très flou dans ma tête sur la manière qu'on me les a présenté, mais en tout cas pas en tant que frères)
J'ai également une sœur âgée de plus de 4 ans que moi, mais que j'ai en revanche croisée et peu rencontrée à notre période à Begles. Mais nous n'avons pas été élevés ensemble non plus.
Un événement qui m'a marqué mon esprit car en réalité nous sommes 5 frères et sœurs, à la limite sans se connaître et malheureusement sans attache car nous n'avons pas vécu notre enfance ensemble
Et c'est aussi cette même année en 1992, que je découvre et rencontre mon oncle ainsi que mes cousins et cousines à Cadaujac. Une rencontre qui n'a pas duré longtemps. Des cousins et cousines que je ne reverrai plus jamais à partir de cette période, car je suis le fils de ....
En l'espace de quelques mois je découvre que j'ai une famille plus étendue, et en quelques mois cette famille étendue redevient une famille séparée.
Je ne connais pas les détails de cette déchirure familiale, mais une chose est certaine, ma mère n'est pas étrangère à tout ça (au vu de la haine que mes autres membres de la famille portent sur elle), ainsi que quelques conflits entre certains et ma grand-mère.
Là où je n'ai pas de chance, c'est que j'en ai fait les frais en mode dommages collatéraux, leur haine contre ma mère et ma grand mère m'ont coûté des bannissements familiaux, sans que j'en sois responsable
En 1993, j'intègre les cadets de pompiers de Targon, mon plus beau souvenir a été surtout de rencontrer les habitants de toute la commune, du porte à porte chaque fin d'année pour les calendriers et pouvoir échanger et discuter avec eux devant un bon café.
