Partie 10-11

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Partie 10:

Sans m'en rendre compte sans que personne ne le sache je me suis retrouver à prendre le bus tout les soirs en direction de mon quartier accompagné de noureddine, on avait un peu plus d'un an de différence mais j'accrochais bien c'était un peu comme le petit frère que je n'avais pas eu j'accrochais grave bien avec lui c'était un gamin adorable (zehma) un petit hafrit comme disait houssam mais un petit hafrit finalement très intelligent et vachement plus adulte qu'on le croit ! C'étais comme ma shab (si il voit ça il me tue lol), sah il comprenait pleins de trucs, quand je parlais de moha, de mes frères et de mes parents, de ma soeur il était à l'écoute. J'avais même parlé d'un truc que j'avais dis à personne à part rim, naoufel geh il m'avait conseillé lol Il me parlait de houssam de sa famille de ses soeurs j'avais appris pleins de choses sur lui et sur houssam... je n'avais pas eu de nouvelle discussion avec lui mais il était déterminé à obliger son frère à faire le chemin avec moi, j'avais toujours pas compris son geste et à vrai dire il m'intrigué.
Noureddine il m'avait dit qu'il était souvent comme ça que son frère malgré son air de dur il était grave protecteur avec les gens, qu'ils aiment prendre soin des autres mais aimaient pas qu'on le remercie, donc il t'aidait et se barrer...

un truc teh les super héros quoi, mais encore une fois il me faisait penser à moha. Et oui mon frère moha me manquait à fond, je crois n'avoir jamais été aussi longtemps séparé de lui ça faisait presque 1 semaines. Chez nous on été très famille, c'était impossible de partir en colonie ou en vacance sans ma famille ou sans un membre, pour commencer on avait pas les moyens et ensuite c'était comme ça après y'avait une perte total de repère et là c'était la panique...

alors on a toujours tout fait ensemble l'année on était ensemble et les vacances quand on le pouvait on partait ensemble au bled mais jamais séparément. Donc cette séparation elle était difficile à vivre pour nous tous. Je savais juste que moha allait passer en jugement les parents nous en parlés pas c'était comme une sujet tabou ils évitaient grave le sujet, en faite ils évitaient grave tout les sujets parce que chez nous c'était devenu froid plus personnes parlaient même rim et moi on osaient plus parler à table et tout.

Mon frère saïd lui il s'enfermait dans sa chambre à longueur de journée comme si y avait eu un mort il bougeait plus. Je voyais son état et je pensais à moha il avait à peu près le même caractère alors je savais très bien qu'il était pas bien surement renfermé surlui-même et tout seul dans sa cellule encore pire ! Je m'inquiétais vraiment pour lui.

Ma soeur rim était porté à fond sur son youssef, elle finissait par me gaver avec ses histoires de téléphone de coup de fil de salle de bain, parce qu'elle allait s'enfermer dans la salle de bain elle mettait l'eau ou chuchotait je sais pas comment elle se débrouillait, ou alors elle sortait sa tête de la chambre par la fenêtre pour pas que on entende dans l'appartement...
c'est juste que pendant 1h30 la fenêtre ouverte en hiver, donc il faisait 0°c en plus dans mon quartier c'est grave bruyant, impossible de dormir..
autant dormir dehors ! Et naoufel ? alors lui encore une fois je tombais de haut je lui avais donné grave de la confiance à lui reparler, à parler avec lui de chose important comme la religion et il en fait ça ? c'est à dire rien du tout parce que clairement le gars il faisait comme si j'existais pas ! J'étais dans ma petite bulle lycée-quartier et j'en sortais jamais. Puis un soir en cherchant mon collègue de bus du regard (c-a-d noureddine) je croise le regard de... houssam et oui il y avait houssam devant mon lycée et noureddine à côté qui me fait des grands gestes de la main j'osais pas trop venir vers eux mais houssam n'est pas très patient donc il est lui-même venu à moi :

Houssam : zehma tu m'as pas vu ?
Moi : euh si..
Houssam : bah pourquoi t'es pas venu ?
Moi : bah je sais pas ...
Houssam : ah ouais tu t'comprend même pas toi même
Moi : mdr si
Houssam : ouais.. ça va ?
Moi : ouais al hamdulillah
Houssam : hum..
Moi : ...
j'étais complétement déstabilisé sayer sa revient !

Chronique d'Intissar: Mon Thug LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant