partie 14-15

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Partie 14:

Je monté sur un petit nuage tout à coup tout disparaisse et je m'en voulais d'oublier mes problèmes seulement quand j'entendais sa voix. C'est

un truc inexplicable wallah y a que les personnes qui l'ont ressentis une fois dans leur vie qui peuvent comprendre ce truc, ce sentiment de fou qui nous

envahis petit à petit. Un truc donc j'ai appris l’appellation plus tard :

«l'amour»

Mais wallah moi à l'époque je voyais ça comme un sentiment chelou grave gênant, je m'en voulais et j'avais honte de ressentir ça pour houssam. J'espère vraiment avoir compris ce que j'avais compris mais ma fierté ma peur, ma honte m'ont fait douté alors j'ai préférais dire :
Moi : je vaut pas tout ça ?
Houssam : oué.. tu mérites pas tout ça..enfin t'ma compris
Moi : euh...
Houssam : vas-y laisses béton
Moi : comme tu veux
Houssam : tu vois intissar.. y a des trucs et des personnes qui sont pas compatibles...

Il me parlé comme un gamin depuis le début de cette conversation j'avais l'impression d'avoir un autre houssam, un houssam différent que celui que j'avais connu en bas de mon hall. Différent du voyou, grave dur au regard perçant, au parole armé comme du béton. Je voyais un autre houssam un peu comme un enfant, qui essaie de se protéger comme il peut. Sah je voyais houssam tout à fait différemment qu'au début et je le kiffais plus comme ça.

C'était sur

Moi : oué je vois t'inquiète
Houssam : y a des personnes qui sont pas compatibles avec la rue
Moi : toi houssam
Houssam : moi j'ai pas le choix
Moi : tu vaut mieux que ça wallah

Ma phrase à du grave le déstabiliser car il a mit du temps à répondre et pour tout dire

j'étais dans le même état quand je me suis rendu compte de ce que j'avais sorti, ya allah je suis folle de dire des trucs comme ça

Houssam : t.. tu m'connais pas vraiment intissar
Moi : peut-être pas mais j'connais pas le houssam de dehors
Houssam : justement tu connais pas le vrai houssam tu m'as jamais vu vraiment..
Moi : mais j'sais très bien qu'au fond t'es pas comme ça
Houssam : c'est ce que tu crois
Moi : t'essaie de te convaincre d'un truc t'y crois même pas toi même
Houssam : regarde intissar déjà ça fait pas longtemps qu'on parle et déjà tu m'as jamais vu vraiment tu sais pas comment je suis dehors les trucs que j'fais... wallah tu comprendrais pas
Moi : même si j'le savais ça changerais rien
Houssam : si.. wallah ça changerais tout, wallah.. mais je veux pas que tu saches ça ok ?
Moi : savoir quoi ?
Houssam : des trucs que t'as pas à savoir c'est tout !
Moi : tu parles de tes conneries pour l'argent ?
Houssam : c'est rien ça
Moi : c'est un dialogue de sourd wallah
Houssam : oué
Moi : tu m'diras jamais rien ?
Houssam : parce que wallah le jour ou tu sauras tu m'verras plus pareil
Moi : t'es blindé de préjugé
Houssam : nan j'le sais c'est tout
Moi : j'croyais que tout ce que tu faisais tu le faisais pour l'argent ?
Houssam : oué mais tu sais c'est un pack tu fais un truc, c'est inclu t'es obligés de faire le reste
Moi : hum..
Houssam : t'as vu déjà tu m'vois plus pareil

Moi : non wallah j'essaie de te comprendre
Houssam : t'es pas normal toi j'te parle de mes conneries des trucs de fou et toi tu m'dis j'essaie de te comprendre
Moi : bah tu veux que je te dise quoi ? tu t'attends à ce que j'te juge ?
Houssam : j'sais pas
Moi : tu vois trop le mal partout
Houssam : non j'suis réaliste zehma
Moi : si t'était réaliste tu saurais que tu vaut plus que c'que tu dis
Houssam : j'vaut rien moi
Moi : wallah que si
Houssam : hlef pas pour rien
Moi : je hlef parce que déjà comme tu parles avec moi ça prouve que tu trompes
Houssam : zehma tu m'connais toi ?

J'avoue que sa phrase m'a vexé

Moi : non t'as raison j'te connais pas
Houssam : en tout cas j'me suis pas trompé sur toi
Moi : de ?
Houssam : t'es pareil que moha Wallah ça m'a fait trop plaisir au point où j'admirais mon frère j'le respectais je voyais en lui un homme grave sage dans l'fond...
Moi : ah bon ?
Houssam : oué la même gueule le même cerveau
Moi : soubhanallah je suis fière alors Rim me faisait des grands signes pour son crédit une vrai malade
Moi : euh.. houssam c'est pas que j'veux pas te parler mais je suis entrain de niquer le crédit à ma soeur donc je dois raccrocher..
Houssam : tu veux j't'appel ?
Moi : euh .. bah comme tu veux
Houssam : oué bah vas-y je te rappelle saïd il t'a reprit le tel ?
Moi : oué
Houssam : vas-y je te rappelle Finalement

houssam et moi on a passé une bonne partie de la nuit à parler j'ai tapé les même missions que rim pour parler à son youssef. Cette nuit là j'avais appris

grave des trucs sur houssam j'avais appris que je mettais fais une fausse image de lui dés le début, c'était pas le petit voyou d'mon hall. C'était un

homme dans le fond il réfléchissait comme un homme, pensait comme un homme. Même si son travail était loin d'être hlel comme moi frère moha, il avait les

même principes, il portait la charge de sa famille sur son dos et juste pour ça j'avais du respect pour lui. J'ai appris des choses sur lui, sur saïd sur

sa vie et je l'écoutais parlé attentivement. J'avais capté bien évidemment qu'il était pas dans son état totalement normalement à l'écoute de sa voix et parfois il me sortait des phrases un peu hs et pas très cohérente, mais l'écoutait parler de chose perso m'suffisait à zapper ce détail. Rim avait finit par péter un cable pour le tél sinon je crois bien qu'on serait resté jusqu'à l'aube malgré le faite que j'avais cours le lendemain.

Après avoir raccroché j'me souviens mettre collé dans ma couverture et là ...

impossible de dormir malgré la fatigue qui pesé sur mes paupières sa voix résonné dans ma tête, j'étais heureuse j'en souriais seule... J'étais tellement

bien de lui parler de l'entendre de le découvrir j'entendais mon coeur battre. Les jours qui passaient il continuait à m'appeler sur le tél de rim,

j'avais même pas demandé comme il avait eu son numéro je m'en foutais j'étais juste en totale-bonheur. Le risque de me faire cramer était moins probable étant donné que mes frères avaient désertés l'appartement.

Et le mercredi suivant j'avais même eu le droit à un truc de fou de la part de ma mère j'avais passé l'après-midi avec Fatiha au centre commercial. En mode folle j'avais grave profité du début de ma liberté. Tout les soirs je prenais le bus avec noureddine et fatiha direction le quartier. Et la journée je squattais avec naoufel (oui oui naoufel), fatiha, ahmed, hayat et jihene. C'était notre petit groupe qui s'était formés. On était tous grave proche et on partagait de bon moment.. mes années lycées au top.

Puis un samedi après-midi rim et moi on était encore en mode galère avec nos bouquins, nos révisions y en avait trop marre de la cité toute l'année.

Son téléphone à vibré et elle me l'a jeté à la gueule

Rim : vivement que j'ai mon téléphone ça commence à m'souler, c'est pour toi
Moi : excuse moi d'avoir plus d'amie que toi J'ai ouvert le message


c'était le numéro à houssam encore une fois mon coeur partait dans tout les sens

«c houssam dessen 2mn dan lcouloir»

Le gars il disait même pas si c'était destiné à moi ou à rim mais j'pense que c'était pour moi ..

lol après ça j'ai regardé rim en mode panique

Moi : il est ou saïd ?
Rim : vas-y c'est bon y a personne saïd il est pas là il va peut être même pas rentré, baba il est avec ses shabs et yemma chez la voisine
Moi : jure ?
Rim : si y en a un qui rentre j'suis pas au courant de ton évasion
Moi : j'hésite wallah
Rim : c'est bon j'rigole ! vas-y t'aura pas des occaz' comme ça tout les jours c'est le mektoub inti
Moi : hooooo t'as raison wallah !
Rim : oué mais habille toi mieux aussi
Moi : quoi ? y a quoi la ? je vais pas me mettre un caftan non plus
Rim : coiffe toi chez pas
Moi : non wallah ça fait trop après

Rim : bah vas comme une sdf écoute J'ai répondu ok et quand il m'a bipé je suis sortie en courant de l'appart wallah.. j'ai claqué la porte et je l'ai

trouvé dans le couloir adossé au mur. J'étais très déstabilisé de le voir au téléphone ça n'a rien n'avoir avec en face. J'étais porte de trouille à la

fois heureuse. tout ce mélangé Il m'a fait une grimace
Houssam : ça va ?
Moi : hamdoulah et toi ?
Houssam : ça va hamdoulah d'habitude tu m'sors un grand salam et pas là
Moi : oué t'as raison.. salam aleykoum je lui sors mon plus beau smile lol
Houssam : mdr zehma le sourire, aleykoum salam
Moi : mdr
Houssam : ah oué j'ai un truc à te filer Il cherche dans les poches de son jogging dans celle de sa veste et me sort un téléphone puis un chargeur
Houssam : tient parce que meskina ta soeur
Moi : hin ? c'est quoi ?
Houssam : bah un téléphone hmala
Moi : c'est pour moi ? Il regarde derrière moi zehma il cherche quelqu'un

Houssam : ah non smeh j'me suis trompé c'est pour ta voisine Il a rigolé...

j'aime trop le voir rire le voir sourire faire des blagues, j'allais explosé de rire tellement j'avais l'air conne. Mais j'me suis contenté d'un sourire

Moi : non tes sah ?
Houssam : la tête de ma mère je suis sah c'est pour toi petite
Moi : mais non wallah fallait pas
Houssam : si si fallait commence pas avec tes trucs teh la politesse j'te donne tu prends pose pas de question. Y a pas de crédit pour appeler dedans et c'est pas zehma pour que tu mettes des trucs chelous dedans. C'est zehma ta famille et tout, et j't'appel dessus comme ça.. il a dit ça grave gêné
Moi : ah c'est gentil houssam mais je pourrais pas si saïd me grille..
Houssam : beh tu l'cache hmara, mais handek si il te grille ça vient pas de moi
Moi : t'inquiète.. mais wah.. t'inquiète j'te rembourserais
Houssam : wallah j'vais zapper ce que tu viens de dire
Moi : hin ?
Houssam : j'vais faire zehma j'ai pas entendu ta connerie
Moi : pourquoi ?
Houssam : regarde moi bien J'ai levé la tête toute gêné
Houssam : j'te le donne cadeau ! comprendo ?
Moi : mdr.. bah

merci houssam wallah Houssam : c'est rien petite
Moi : petite ?
Houssam : oué petite intissar
Moi : grand houssam ! Il m'a laché un énorme sourire...

j'aurais voulu que le temps s'arrête

Houssam : tu l'as inventé seul ?
Moi : non t'es trop grand houss
Houssam : c'est toi qui est minuscule inti
Moi : ah oué ?
Houssam : wallah c'est inutil ce qu'on dit là
Moi : oué mdr
Houssam : bon allez j'dois bouger salam aleykoum
Moi : aleykoum salam.. et merci hin
Houssam : t'inquiète ! et fait handek aucun n'autre voyou que moi est ton num

Il dit ça ironiquement avec un grand sourire. Si tu savais que t'était le seul voyou d'mon coeur...

Chronique d'Intissar: Mon Thug LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant