Partie 34:Nous sommes au mois de Mai, 2 mois sont passés depuis ma dernière conversation sérieuse avec Houssam. Pendant ses deux mois, mon frère Mohamed a trouvé du travail, hamdulillah il s'était associé avec un de ses anciens potes, il avait monté une petite boite de dépannage, et mon frère suivait une formation à côté pour gérer le financier tout ça. Donc on le voyait pas trop à la maison, à part les soirs où Camille venait manger. Ils avaient dû retarder le mariage civil, ils attendaient juste d'avoir une réponse pour l'appartement, que Mohamed il commence a touché son salaire et ils feraient le mariage inchallah.
Quand à ma soeur Rim, elle a eu quelques soucis avec Ali. Elle a apprit que Youssef avait prit 2 ans ferme, pour elle ça a été un coup dur, parce qu'elle s'est rendue compte qu'elle l'avait pas oublié. Mais Ali l'avait mal prit et ça les avaient un peu éloigné l'un de l'autre.
(Ps : je me souviens que zehma pour se remonter le moral elle s'était payé un téléphone à l'époque : c'était les téléphones à clapets là ! Un samsung gris je m'en souviens, c'était zehma dernière technologie, et je kiffais trop ce téléphone! ).Ma petite cousine Ibtissem était toujours chez moi, le contrat de ma tante s'était prolongé, elle envoyé toujours de l'argent et chez nous elle était comme chez elle. Mon frère Saïd.. et bien lui s'était repartit comme en 40 (je sais pas ce que signifie cette expression lol), non mais plus sérieusement, mon frère Said il avait recommencé ses mauvaises fréquentations, de sortir de trainer, le bled l'avait pas calmé. Même si y avait Moha pour le resserrer bah ça suffisait pas vraiment.
Et moi j'étais à fond dans mon bac, je comptais bien avoir une bête de bonne note, car il arrivait à grand pas. Et puis surtout j'étais à fond dans ma conduite, oui parce que pendant ces deux mois, j'avais eu mon code hamdoulah. Et avec Rim, qui avait déjà passé son permis y a longtemps, on envisageait de se payer une petite voiture à deux. Donc je passais mes heures de conduite, je kiffais vraiment conduire MAIS .. je conduisais comme une merde ! lol.
A part ça, Fatiha avait totalement arrêté de parler à Slimane, elle m'a dit qu'elle ne comptait pas attendre et se faire de faux espoirs. On a croisait Slimane un soir complètement khabat, et je crois que ça était la goutte de trop. Elle était vraiment raisonnable. A part pour aller à l'auto-l'école ou en cours je ne sortais plus du tout. Je restais sois chez moi, sois chez Fatiha. Ce qui a surement provoqué le faite que je me sois légèrement
rapprochée de Younes, et même son grand frère Khaled, ils étaient hella ses frères. Et puis Younes et moi au début y avait une certaine gêne, assez curieuse mais c'était devenu mon pote tah sah après ça. Fatiha elle venait chez moi sans hchouma elle s'installait rigolé avec Saïd, elle était devenue un peu comme ma soeur, même des fois Mohamed il nous mettait des coups de pressions, Saïd quand il était à la maison, il disait vas-y Fatiha fait moi à manger.lol la galère nous a grave rapproché! Pendant ces semaines, khalti wahida a enchaîné les examens à l’hôpital. Elle faisait malaise sur malaise, elle mangeait difficilement, et son état se dégrader. On était là, présent, mais c'était dur, wallah cette période était pas facile, parce que pour moi elle était ma deuxième maman maintenant, on avait passé des jours à parler, elle était devenue ma grande soeur, ma maman, elle était présente avec son grand coeur machallah. Et puis évidemment ça n'a pas fait en sorte qu'Houssam se calme.
Alors Houssam... pendant ces deux mois, je ne l'avais carrément pas vu, le mec vivait comme un vampire, pendant un moment on aurait pu croire qu'il sortait que la nuit pour se nourrir. Concrètement, il dormait le jour, sortait la nuit. Je savais pas trop si c'était fait exprès, mais en faite, sous ma fenêtre y avait un parking, et zehma y en avait un plus près de sa tour, mais bizarrement pendant ces deux mois sa voiture était toujours garée sous ma fenêtre. Je surveillais sa petite clio, genre le matin je partais en cours des fois elle était même pas garé, des fois si.
Et puis le soir, vers 20 h, elle partait. Il avait un train de vie assez mouvementé. Je savais très bien ce qu'il faisait. Nous le savions tous. Et puis j'ai commencé à comprendre doucement qu'Houssam, avait prit le mauvais chemin que Slimane m'avait décrit. Je m'en suis voulu, je m'en voulais ça me torturer. D'ailleurs Slimane m'a dit un jour "t'aurais pas du Intissar", mais voilà, je pouvais pas, j'y arrivais pas. Chaque semaine j'allais voir sa mère, qui me parlait des heures de lui en me disant la misère qu'il lui faisait vivre. Et son comportement qui avait changé. De temps en temps je grillais des conversations entre Farouk et les grands, qui parler d'Houssam.