1 mois plus tard.
*POV de T/p*
Ce soir, Yamato est sorti, et mes parents sont en week-end, alors je me retrouve seule chez moi, j'aurai voulu dire à Keiji et Yüna de venir faire une soirée pyjama, mais ce sont les vacances scolaires, ils sont partis en week-end eux aussi avec leurs familles.
Alors je m'habille pour passer au konbini, je vais m'acheter des nouilles instantanées et des trucs à grignoter, je vais me faire une giga soirée pyjama toute seule !
En sortant du konbini, un homme passe devant moi, il passe son chemin, puis repasse devant moi.
Je commence à avoir peur, alors j'avance un peu plus vite pour arriver chez moi rapidement, mais je sens qu'il me suit.
Il fait nuit, nous sommes en fin d'hiver, alors le soleil se couche tôt.D'un coup, il apparaît devant moi et commence à me hurler dessus.
« Donne moi ton porte-feuille ! »
« J'ai rien dans mon porte-feuille ! »
Impossible de me laisser faire, il a l'air d'être maigrichon, je suis sure que je peux courir.Il attrape ma veste par-dessus mon épaule et me secoue, en fait, il a de la force.
« Dépêche toi de me donner ton porte-feuille ou je te tabasse !! »
« Lâchez-moi ! Je vous dis que j'ai rien dedans ! »
J'essaye de me débattre pour qu'il me lâche, mais il est beaucoup trop fort. Il attrape mon bras de son autre main et me serre fort, il me fait mal.
« Pardon ! Je vous le donne, pardon ! Mais laissez moi tranquille, s'il vous plaît ! »
« Fais vite ! »
Je sors mon porte-feuille et lui tends, puis je commence à reprendre ma route rapidement, apeurée.
« Attends. »
« Laissez moi tranquille ! »
Je commence à courir, mais il me court après et m'attrape par la capuche de ma veste. Il me tire en arrière et me fait tomber au sol, je tombe tête la première sur le goudron.
« C'est ça rien ?! Y'a 7000 yens dans ton porte-feuille connasse ! »
Il vient se mettre par-dessus moi et bloque mes jambes avec les siennes, j'ai peur. Je ne sais pas ce qu'il va me faire.
Il me met un coup de point au visage, puis deux, puis beaucoup. Puis, il s'arrête.
« Tiens, ça t'apprendra à faire la maline. »
Je ne peux même plus parler tellement j'ai mal. Il m'a défigurée, j'ai même du mal à ouvrir mes yeux, je sens du sang couler de partout sur mon visage, je ne sais même pas où je suis ouverte tellement je sens la douleur de partout.
Je me recroqueville sur moi-même en restant au sol. Je suis dans une petite rue, personne ne passera par ici ce soir. Il faut que j'appelle Yamato, parce que j'ai peur de rentrer toute seule.
Je l'appelle plusieurs fois, mais il ne me répond pas, il dort chez Konoha avec ses amis, ils doivent être en train de faire n'importe quoi.
Alors je tape sur un autre contact, et il me répond directement.
« Allô, T/p ? »
« Ko... Kotaro... Viens me chercher. »
« Y'a quoi T/p ?! Ça va ?! T'es où ?! »
Je lui envoie l'adresse du konbini, je n'étais pas partie bien loin.
« Dépêche toi Kotaro... j'ai peur. »
Je dis alors que mes mots ont du mal à sortir de mes lèvres gonflées, je ne sais même pas s'il a compris.« J'arrive tout de suite T/p, mon Dieu... reste où t'es. »
Je vais m'appuyer contre le mur d'une maison en attendant Kotaro. J'enfile ma capuche et cache mon visage dans mes genoux, j'ai peur qu'il revienne.
Même pas 5 minutes ne passent avant que j'entende des pas proches de moi.
« T/P ! »
Je relève ma tête, et il a du mal à me reconnaître, à cause de la nuit qui est tombée, mais aussi à cause de tout le sang qui a séché sur mon visage.
« Oh mon Dieu T/p ! Il s'est passé quoi ?! »
Je ne réponds même pas, parce que je m'effondre, et je fonds en larmes. J'avais tellement peur, et maintenant je suis tellement soulagée de le voir.
« Je suis là T/p... je suis là. N'aie pas peur. »
Il se baisse et se met à genoux pour me prendre dans ses bras. J'hésite un peu, parce que je suis encore toute déboussolée, mais je ne perds pas de temps à m'accrocher à lui.
« Qui t'a fait ça T/p ? Ils s'est passé quoi ? »
Je ne réponds toujours pas, je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer, et il me serre de plus en plus fort dans ses bras.
« Viens, on va à l'hôpital tout de suite. »
« Non, non... surtout pas. Ils vont appeler mes parents... ils sont en week-end. On va... chez moi. Y'a personne. »
« Mais T/p, ton visage- »
« Ko... ramène moi chez moi... s'il te plaît. »
« D'accord... d'accord. »
Il se lève et prend ma main, mais en me relevant, il voit un peu plus mon visage et il voit surtout que j'ai du mal à ouvrir mes yeux.
Alors il prend mes bras et les place derrière sa nuque, et il pose ses mains sous mes cuisses pour me porter.« Accroche toi, je vais te porter jusqu'à chez toi. »
Je fais ce qu'il me dit, et je pleure dans son cou jusqu'à arriver chez moi. Sur la route, il me chuchotait des consolations, il caressait mes cheveux de temps en temps, je me sentais tellement en sécurité.
En rentrant, il me pose sur le canapé et m'amène un torchon mouillé. Il commence à m'essuyer le visage alors que je continue de pleurer.
« Arrête de pleurer T/p... ça me tue. »
« Ko... j'ai eu trop peur. »
J'arrive à ouvrir un peu mes yeux et à entrevoir ceux de Kotaro, il a quelques larmes qui coulent aussi le long de son visage. Alors il tient toujours à moi ?
« Il s'est passé quoi ? »
« Il voulait mon porte-feuille. Et il s'est énervé... alors il m'a plaquée au sol... et il m'a frappée. »
« Oh ma T/p... »
Il dit, sans s'arrêter d'essuyer mon sang et mes larmes.« J'ai eu trop peur Ko... j'ai cru qu'il allait jamais s'arrêter. »
« Pourquoi t'es toute seule ? Pourquoi t'es partie tout seule ? »
« Mes parents sont en week-end et Yamato est chez Konoha, il me répondait pas. »
« Le con. »
« C'est pas sa faute... »
« Pourquoi il t'a laissée toute seule ?! Y'a qu'un con comme lui pour faire ça ! »
Et je me remets à pleurer, parce que je ne sais pas comment Yamato va réagir, et surtout parce que Kotaro me rappelle tous les bons souvenirs qu'on avait ensemble, je ne lui avais pas parlé depuis deux mois.
« Désolé T/p, j'aurais pas dû dire ça. Désolé. »
Il me redresse et me colle contre lui, il ne me lâche pas.
« Pardon... Pardon pour tout. »
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Bokuto x Reader
FanfictionJe lui serre la main et il la garde un moment dans la sienne en continuant de la remuer activement, ses yeux dorés plongés dans les miens. Je ne l'avais jamais vu. Je me serais souvenue d'avoir déjà vu un aussi beau garçon. « Bokuto-san. » Le garç...