Chapitre XXVI : Clair comme de l'eau de roche

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« Je suis désolé mais... c'est mon amie. »

« Attends... quoi ? »
Je redis, en m'écartant un peu de lui.

« Je te dis que sa présence me met mal à l'aise... et tu veux pas m'aider ? »

« C'est pas que je veux pas t'aider T/p, mais j'ai le droit d'avoir des amis. Je vais pas repousser toutes les filles de mon entourage parce que t'es juste jalouse ! »

« Ko ! Je suis pas juste jalouse, cette fille est amoureuse de toi ! Normal que j'aie peur ! »
Je n'en reviens pas.

« Elle est pas amoureuse de moi T/p. »

« Et qu'est-ce que t'en sais ?! »

« Qu'est-ce que t'en sais toi, qu'elle est amoureuse de moi ?! »

« Ça se voit ! »

« C'est n'importe quoi. Et puis toi, tu passes tes journées avec Akaashi, et je t'ai jamais rien dit là-dessus ! »
Il dit en retournant son regard vers sa vitre, ennuyé.

« Mais Keiji n'est pas amoureux de moi ! »

« Emika l'est pas non plus de moi ! »

Un silence règne pendant quelques secondes, puis je ne peux plus débattre avec lui.
Il est têtu et naïf. Deux choses qui ne vont absolument pas ensemble.

« J'en reviens pas... »
Je répète, en fixant mes larmes tombant sur mes mains, tentant de trouver une explication à tout ça.

« Dépose moi chez moi. »

« Ne te braque pas pour ça bébé... »

« Dépose moi chez moi. S'il te plaît. »

Il soupire et met le contact.

——

J'ai remarqué qu'il avait pris quelques détours pour me laisser le temps de me calmer avant de rentrer chez moi, mais ça n'a aucun intérêt quand c'est lui qui a provoqué cette peine. Qu'il ne fasse pas semblant de vouloir me faire du bien quand il fait le contraire en parallèle.

« Ne le prends pas comme ça T/p... c'est juste une amie. »
Il me dit en s'arrêtant devant chez moi.

« Je... je vais réfléchir à tout ça à tête reposée. Salut. »

« Salut. »

J'ai envie de le croire, mais me dire qu'il n'est pas prêt à renoncer à elle, même si c'est pour moi...
Je ne sais pas quoi en penser.

—————

La nuit m'a porté conseil, j'ai bien réfléchi à toute cette situation. J'attends Ko pour qu'il me dépose au lycée, on discutera sur le chemin.

Il arrive, j'entre dans la voiture. Il est encore en train de boutonner sa chemise, sa cravate entre ses dents.

« Donne. »

Il relève le regard sur moi et se tourne un peu pour que je puisse le faire à sa place.

« Merci... »

Je reste rivée sur sa chemise alors que je sens son regard lourd sur moi. Il profite de notre proximité pour poser ses mains sur ma taille.

« Bien dormi ? »

« Pas trop... et toi ? »
Je dis, en finissant de nouer sa cravate.

Bokuto x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant