Chapitre IV : Le voile est levé

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Je ne sais pas pourquoi, mais les mots ont du mal à sortir. Est-ce que je dois lui faire ma déclaration aujourd'hui ? Est-ce que je dois attendre ?

« Oh... tu me réponds pas. C'est pas grave ! Y'a beaucoup de gens qui m'aiment pas haha ! »

Oups, j'ai pris un peu trop de temps à répondre.

« Non c'est pas du tout ça ! Ah ! Un konbini, on va s'acheter à boire ? J'ai la gorge sèche. »

Il faut que je prenne mon courage à deux mains et que je lui dise.

« Hm... ok. »

Nous allons nous acheter des sodas, et nous nous asseyons sur un banc.

Il ne parle pas, le pauvre, je dois le mettre tellement mal à l'aise.

« Bokuto-san. »

« Hm ? »

« Je fais pas ça parce que je t'aime pas. »
Je dis sans même le regarder, les yeux fixés sur mes mains tenant ma boisson.

« Ah bon ? »

« J'ai du mal à te parler justement, parce que... parce que... »

« Parce que ? »

« Tourne toi ! Ça me met la pression que tu me regardes comme ça ! »

« Hah ?! Ok... »

Il se retourne, mais même son dos m'intimide, même de derrière, il est tellement grand par rapport à moi, il a l'air tellement plus adulte.

« Ok... je suis quelqu'un d'ouvert, d'habitude... sauf avec... le garçon qui me plaît. »

Il commence à se retourner, avec un visage rayonnant.

« ATTENDS ! »

« Oh, pardon. »

Mon visage est chaud, je sais que je suis rouge comme une tomate, s'il me voit comme ça, je serai embarrassée jusqu'à la fin de ma vie.

« C'est bon. »

Il se retourne enfin et me fait un grand sourire.

« T/p-chan... »

J'ai peur de ce qu'il va me dire.

« ...Je le savais déjà. »

« QUOI ?! »

Qu'est-ce qu'il raconte ? Et il est mort de rire en plus.

« J'avais remarqué que t'étais intimidée par ma présence, mais j'ai pas parlé, parce que je trouvais ça tellement mignon. Désolé, je t'ai mené la vie dure en te faisant croire que je savais rien. »
Il me dit, sans quitter son sourire.

« Bokuto-san ! ÇA SE FAIT PAS ! »
Je dis, en étant à moitié énervée, et à moitié heureuse, parce qu'il ne m'a pas repoussée.

« Désolé, désolé. »
Il s'arrête de rire et prend un ton plus sérieux.

« Mais sérieusement... tu me plais aussi. »

« C'EST UNE BLAGUE ENCORE OU- »

Il porte sa main à ma joue et je m'arrête instantanément de parler. Il doit vraiment sentir la chaleur sur mon visage. Mon cœur va exploser.

« C'est pas une blague, T/p-chan. »

Je reste bloquée, je ne me reconnais plus, ça ne m'était jamais arrivé, qu'un garçon me mette dans tous mes états comme ça.

Bokuto x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant