J'étais au soleil. Je le voyais derrière mes paupières closes. Il faisait chaud, très chaud, c'était agréable sur ma peau.
... Si tu penses que je vais te laisser partir, tu te goures ma grande...
J'ouvris les yeux, à l'entente de cette voix. Clint ?
Je ne reconnaissais pas les lieux de suite. J'étais dans un champ de fleurs, mais pas n'importe lequel ! Le champ de tulipes de mon père. Je me redressais lentement et me mis debout sans le moindre effort, puis me regardais. Je n'avais pas de réacteur au niveau de la poitrine. Je portais une robe d'un blanc éclatant... C'était étrange. Je finis par lancer un coup d'oeil circulaire autour de moi.
...Je viens de te trouver, Éléa. Je viens de te trouver, il est hors de question que je te laisse partir...
Je rougis, cherchant l'homme autour de moi mais ne trouvait qu'une demeure familière. La cabane familiale était toujours là, debout, plus fringante que jamais. Je m'en approchais doucement d'abord puis me mis à courir. La porte de la cabane s'ouvrit et je vis une main sur sortir puis un corps. Mon père était là, sortant du baraquement avec ses outils.
- Papa ? Appelais-je doucement.
Mon père se redressa et me fit face.
Evan Smith, mon père, était toujours aussi grand. Je tenais beaucoup de lui mais ma petite taille certainement pas. Par contre, mon teint bronzé et mes cheveux venaient de lui.
- Ma petite loutre ? M'appela t-il à son tour.
Je me mis à courir au ralenti et finis par atterrir dans les bras de l'homme. Mon père me serra fortement contre lui et releva mon visage vers le sien après quelques instants.
- Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu...
- Je suis rentrée papa.
- Non ! Ton heure n'est pas venue encore ma cherie.
- Quoi ? Comment ça ?
- Si tu es ici, avec moi, ma petite loutre c'est que tu es morte. Non je refuse. Ton heure n'est pas encore venue. Ta place n'est pas ici.
- Tu... N'es pas content de me voir ?
- Si. Bien sûr que je le suis ma chérie. Mais... je n'aime pas te savoir ici. C'est tout. Il est temps que tu rentres.
...Tu vas t'accrocher. Je me suis accroché à toi. Je tiens à toi. Je tiens à toi. Je me plierais en 4 pour toi. Ne me quittes pas alors que je viens de te rouver. Après tu pourras me friendzoner, j'en ai rien à foutre... Allez Éléa. Allez s'il te plaît...
- Qui est cet homme ? Demanda mon père doucement.
- C'est Clint. C'est mon ange gardien. Je crois... Je crois qu'il m'attend... AH!
- Éléa !
- Papa, j'ai mal...
- Ne luttes pas, ma chérie. Vas le retrouver... Je t'aime ma petite loutre !
- Moi aussi papa je t'aime !
Mon corps fit des spasmes, je sentis des picotements et des étincelles sur chaque parcelle de ma peau. Je finis par sentir mes jambes flageller et mon corps tomba comme une masse.
BIP. BIP. BIP. BIP. BIP.
Mon corps me faisait mal, surtout ma poitrine. J'avais un tuyau dans la bouche pour m'aider à respirer. Je me redressais sur le lit, puis attrapais ce tuyau et l'arrachais, sans ménagement. Je fis de même avec le bandage sur mes yeux. Il me gênait atrocement.
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De l'autre côté du comptoir
FanficÉléa fait le meilleur café de la ville et des pâtisseries pour tous les goûts. D'ailleurs, ce qui le prouve, est le nombre de fois par jours que les Avengers passent ses portes. Même si elle connaît leurs goûts, qu'elle leurs sourit, qu'elle commenc...
