Rising into Love [Terminée]

Chapitre 63

Roméo ouvrit la porte sur ses quatre meilleurs amis pour les faire entrer.

-Soirée mec ! S'exclama Spencer toujours trop excité.

-J'ai des bières, montra Jace les mains prises par deux packs.

-Et j'ai les pizzas, continua Gabriel avec cinq carton carré.

Cameron termina la marche en tendant un sac rempli de gâteaux apéros. Ils s'installèrent devant la télé, trois une manette en main et les autres plongés dans les paquets.

-On est déjà en mi décembre, dans cinq jours c'est Noël, c'est passé tellement vite, souffla le coloré les yeux rivés sur l'écran.

-Déjà deux semaines que Joy à emménager, vous avez été voir la déco final ? Quêta Cameron.

-Non, elle est à fond révisions je n'ai pas voulu la déranger, précisa Spencer.

-On aurait peut-être dû l'inviter, ça lui aurait fait une pause, proposa Jace sachant qu'il n'était pas encore trop tard.

-Elle aurait refusé, affirma Roméo. Louis m'a appelé vu qu'il a su que j'ai été voir Grey pour notre rencard, et du coup il m'a dit que l'appart était un champ guerre pour avoir son semestre, t'as des notes partout. On a perdu Joy jusqu'au partiel là, plaisanta-t-il.

-J'avais oublié votre rencard ! Je veux tout savoir, même si la presse people a déjà fait son rapport depuis le temps, le tiqua le coloré.

-Je t'avoue ne pas avoir fait attention, haussa-t-il simplement des épaules.

-« Un rendez vous galant dans un petit bistrot, puis une sortie patinoire, il semblerait que le deuxième du nom est un coté romantique caché aux yeux du monde mais tout pour sa belle. Ou serait-il simplement possessif et montre-t-il que la chasse est gardée. Spencer Herman réapparaitra-t-il en compagnie de la future belle fille Bourbon qui semble avoir plusieurs prétendants. ». Lu Cameron.

-Je vais finir par me trouver une fausse gonzesse aussi, charria le coloré. Comme ça ils me lâcheront peut-être.

-J'ai quand même une question qui me trotte, avoua Jace. Au début, Joy n'était absolument pas pour, vous vous étiez donné 3 semaines et pourtant aujourd'hui, presque un mois plus tard c'est toujours d'actualité et vous semblez plus crédible que jamais.

Lorsque les paroles de son meilleur ami furent analysé par son cerveau, le jeune homme loupa un virage et cracha sa voiture ce qui l'obligea à passer la main.

-Elle a accepté de continuer, car ma mère avait déjà prévu Noël. Pareil pour le mariage de Louis et Loriana, argumenta-t-il.

-Et la vérité, quémanda Gabriel en jugeant son ami peu convaincant.

-Quelle vérité ? C'est ça la réalité, fronça-t-il les sourcils.

-Tu ne t'es même pas un peu attachée à elle ? Quêta Cameron.

-C'est une pote, on est en meilleurs termes oui et ça nous permettra de ne pas fumer notre bande lorsqu'on se « séparera », mentit le brun.

- Si vous vous séparez un jour, ajouta Spencer tout bas.

-Pardon ? T'as dit quoi ? Se releva Roméo.

-Moi ? Rien, riait le coloré.

-D'ailleurs, même si vous êtes un faux couple, tu lui offres quoi pour Noël ? Demanda Jace donnant sa manette à Gabriel.

Tous les regards se tournèrent vers le concerné qui blêmit d'un seul coup, les yeux écarquillés.

-Ne me dis pas que, commença Cameron.

-Que t'as pas de cadeau, fini Spencer.

Roméo frotta sa nuque, totalement perdu, ça ne lui était pas venu un seul instant à l'esprit.

-J'ai complètement oublié, avoua-t-il penaud.

-Tu déconnes ! Se plia de rire le coloré.

-Sans vouloir t'enfoncer, j'ai été il y deux semaines avec elle choisir le tien, rajouta le châtain.

-A quel moment ? Vous vous êtes vu seulement tous les deux ? Interrogea Roméo.

-Doucement, oui on a passé la journée ensemble, on a galéré à trouver. On a bouffé ensemble et après on a fait d'autres cadeaux, pouffa Jace face à la réaction de son meilleur ami.

-Genre, tu sais mon cadeau, s'enquit le coloré.

-C'est ça, riait le châtain.

-Pas juste ! Je vais lui proposer de savoir le sien comme ça elle me dira le mien, planifia Spencer.

-Attends, tu lui offres un truc ? S'énerva doucement Roméo.

-Comme nous tous, répondit Cameron pour tempérer la situation.

Le brun se massa le visage, expirant l'air comprimé dans ses poumons d'agacement.

-On va t'accompagner demain acheter un truc, relax, rassura Gabriel.

-Si vous voulez, céda le concerné piégé.

Depuis la soirée du déménagement, il n'avait pu revoir Joy. Il n'osait pas lui demander des nouvelles et s'impatientait de ne pas en avoir d'elle. Mais il savait qu'elle révisait à fond et qu'elle ne pouvait se permettre d'être gêné par ce genre de futilité. Pour lui, c'était tout ce qui comptait depuis deux semaines : leur baiser. Il était sûr qu'elle ne l'avait pas seulement embrassé par envie mais bien pour répondre à tous ses sentiments naissant qui apparaissait chez elle aussi. Il avait hâte de la revoir, il s'était imaginé débarqué à son appartement, capturant ses lèvres dès l'instant où il serait rentré, lui demandant silencieusement de se laisser aller à ce plaisir dont il avait envie. Il avait imaginé qu'après la nuit qu'il aurait passé, il lui proposerait d'officialiser et il imaginait qu'elle dirait oui. Mais tout ça n'était que des « et si » et plus Noël arrivait plus il se sentait incertain qu'elle lui réponde par la positive. Ca tournait en boucle dans sa tête, comme un circuit interminable, sans arrivée distincte. S'était-il fait des films ? S'était-il fait de faux espoirs ? Courait-il lui aussi après la mauvaise fille ?

Le lendemain, les cinq garçons se mirent en route pour le premier centre commercial.

-Vous lui offrez quoi ? Quêta le brun au volant, plus que curieux de savoir si leurs cadeaux n'étaient pas trop borderline.

-Le quatrième tome de « The Mortal Instrument », déclara Gabriel.

-Une guirlande lumineuse, continua Cameron.

-Un carnet avec stickers, block note, post-it, crayon de couleur pour ses révisions, rajouta Jace.

-Une lampe led d'un personnage d'animé qu'elle aime bien, fini Spencer.

-Tu as une idée toi, questionna Jace.

-Je pense oui, souriait-il malicieusement.

Les cinq garçons firent donc le tour de quelques magasins, jusqu'à ce que le brun ne tombe sur ce qu'il cherchait presque en coup de cœur il paya l'objet et le rangea précieusement, bien trop heureux de l'avoir trouvé et excité de lui offrir. Il était prêt, il devait simplement tenter sa chance.